Jean-Luc Chassel

Maître de conférences
Histoire du droit et des institutions.
UFR de Droit et  Science politique

  • THESE

    Signes, mémoire et institutions : recherches d'histoire médiévale, soutenue en 1993 à Paris 10 sous la direction de Éric Bournazel 

  • Jean-Luc Chassel, Christophe Maneuvrier, Clément Blanc-Riehl (dir.), Apposer sa marque, Société française d'héraldique et de sigillographie et Éditions du Léopard d'or, 2023, 340 p. 

    Jean-Luc Chassel, Vie de Garnier,, 2021, 201 p. 

    Jean-Luc Chassel, Gouverner par les lis: Une politique de l'emblème au service de l'État, de Philippe Auguste à Philippe le Bel (1180-1314), Armas e Troféus, 2021, 31 p. 

    Jean-Luc Chassel, Marc Gil (dir.), Pourquoi les sceaux ?, Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion et OpenEdition, 2018  

    Les sceaux médiévaux offrent une innombrable collection d’images que les historiens de l’art ont, jusqu’ici, trop peu exploitée. Cet ouvrage tente d’appréhender la sigillographie comme un domaine d’étude à part entière de l’histoire de l’art et d’analyser ce processus d’appropriation. Fruit d’un colloque interdisciplinaire (Histoire de l’art, Histoire et Archéologie) organisé par l’Institut de Recherches Historiques du Septentrion de l’Université Lille 3, en partenariat avec les Archives départementales du Nord et la Société française d’héraldique et de sigillographie, il est venu clore la première campagne de l'Inventaire des sceaux conservés aux Archives départementales du Nord (2002-2008). Les communications de vingt-neuf intervenants s’inscrivent dans trois axes principaux: l'Invention d’une discipline (De l’inventeur au chercheur), la Conceptualisation de l’image sigillaire et la Création artistique. Le dernier thème est décliné en deux domaines plus particuliers : Culture visuelle et art sigillaire, d’une part, où l’image est analysée comme outil et véhicule des stratégies emblématiques développées par les élites aristocratiques et patriciennes et les corps urbains, en tant qu’affirmation d’une identité en même temps qu’affirmation d’appartenance au groupe ; Transferts artistiques, appropriation, innovations, d’autre part, qui lient indiscutablement l’art sigillaire aux autres domaines des arts figurés et à l’architecture gothique.

    Jean-Luc Chassel, Dominique Delgrange (dir.), Les matrices de sceaux: actes de la journée d'étude internationale de la Société française d'héraldique et de sigillographie, le 14 octobre 2014, Paris, Institut national d'histoire de l'art organisée en partenariat avec les Archives nationales, la Bibliothèque nationale de France et l'Institut national d'histoire de l'art, Société française d'héraldique et de sigillographie, 2018, 162 p. 

    Jean-Luc Chassel, La problématique des sceaux de villes dans le Midi de la France médiévale, Ausonius Editions, 2016, 27 p. 

    Jean-Luc Chassel, Marc Gil (dir.), Pourquoi les sceaux ? La sigillographie, nouvel enjeu de l’histoire de l’art, Institut de Recherches Historiques du Septentrion et Centre de Gestion de l'Édition Scientifique, 2011, [Histoire de l'Europe du Nord-Ouest], 580 p. 

    Jean-Luc Chassel, Michel Pastoureau, Hommage à Robert-Henri Bautier: Président de la Société française d'héraldique et de sigillographie (1922-2010), Société française d'héraldique et de sigillographie, 2010 

    Jean-Luc Chassel, Doctus cum libro, Société française d'héraldique et de sigillographie, 2010, 73 p. 

    Jean-Luc Chassel, Marc Gil, Ambre Vilain, Matrices et empreintes. Le patrimoine historique et artistique du Nord, XIIe-XVIIIe siècle. : Catalogue d’exposition (Lille, Palais des Beaux-Arts, 25 octobre 2008-25 janvier 2009), IRHIS, 2008 

    Jean-Luc Chassel (dir.), Sceaux et usages de sceaux , Sogomy éditions d'art et Conseil général de la Marne, 2003, 168 p. 

    Jean-Luc Chassel, Sceau et identité nobiliaire au Moyen age, C.N.R.S., 1998 

    Jean-Luc Chassel, L'essor du sceau au XIe siècle, Librairie Droz, 1997, 221 p. 

    Jean-Luc Chassel, L'Usage du sceau au XIIè siècle, Le léopard d'or, 1994 

    Jean-Luc Chassel, Le serment de Harold dans la tapisserie de Bayeux et dans les sources pro-normandes des XIe et XIIe siècles,, 1991, 43 p. 

    Jean-Luc Chassel, Le serment par les armes, fin de l'Antiquité - Haut Moyen Age, Editions de la Maison des Sciences de l'Homme, 1989, 91 p. 

    Jean-Luc Chassel, L'Apparition du sceau dans les actes de la chancellerie de Langres au XIe siècle,, 1986 

    Jean-Luc Chassel, Emblème, légende et symbole ,, 1978 

    Jean-Luc Chassel, Sceaux, armes et emblèmes de la maison de Vergy: du XIIe au XVIIIe siècle, Association des amis de Vergy, 1976, Les Cahiers de Vergy, 27 p.   

  • Jean-Luc Chassel, « L’emblématique de Mahaut d’Artois († 1329) », in Larent Macé (dir.), Jeux de miroir. Le sceau princier au Moyen Âge (XIe-XIVe siècle), Presses universitaires du Midi, 2021, pp. 257-289 

    Jean-Luc Chassel, « Sans père ni mari : les emblèmes de Mahaut, comtesse de Nevers [† 1257] », in Claudia RABEL, Laurent HABLOT et François JAQUESSON (dir.), Dans l’atelier de Michel Pastoureau, Presses universitaires François-Rabelais, 2021, pp. 100-103 

    Jean-Luc Chassel, « Le rayonnement du nom et des armes de Blanche de Castille, reine de France († 1252) », in Maria do Rosário Barbosa MORUJÃO, Manuel Joaquín SALAMANCA LÓPEZ (dir.), A investigação sobre heráldica e sigilografia na península ibérica : entre atradição et a inovação, Universidade de Coimbra, 2019, pp. 41-57 

    Jean-Luc Chassel, Christophe Maneuvrier, « Les sceaux de l’université de Caen au XVe siècle », Sur les pas de Lanfranc du Bec à Caen. Recueil d’études en hommage à Véronique Gazeau, Caen, Cahier des Annales de Normandie, 37, p. 547-560, 2018 

    Jean-Luc Chassel, « Femmes, armoiries et lignages. Les sceaux des châtelaines de Saint-Omer et de Tournai (XIIIe-XIVe siècles) », in Marc LIBERT et Jean-François NIEUS (dir.), Le sceau dans les Pays-Bas méridionaux (Xe-XVIe siècle). Entre contrainte sociale et affirmation de soi. Actes du colloque de Bruxelles et Namur (27-28 novembre 2014), Archives et bibliothèques de Belgique, 2017, pp. 285-311 

    Jean-Luc Chassel, « La problématique des sceaux des villes dans le Midi de la France médiévale », in Ézéchie Jean-Courret, Sandrine Lavaud, Judicaël Petrowiste, Johan Picot (dir.), Le bazar de l’hôtel de ville. Les attributs matériels du gouvernement urbain dans le Midi médiéval (fin XIIe-début XVIe siècle), Ausonius Editions, 2016, pp. 27-53 

    Jean-Luc Chassel, « Le langage des attributs dans les sources sigillaires du Moyen Âge. Emblématique, institutions et société », in Michel Pastoureau, Odile Vassilieva-Codognet (dir.), Des signes dans l'imageUsages et fonctions de l’attribut dans l’iconographie médiévale (du Concile de Nicée au Concile de Trente), Brepols, 2014 

    Jean-Luc Chassel, « Les sceaux des officialités médiévales », in Véronique BEAULANDE-BARRAUD, Martine CHARAGEAT (dir.), Les officialités dans l’Europe médiévale et moderne. Des tribunaux pour une société chrétienne, Brepols, 2014, pp. 133-157 

    Jean-Luc Chassel, « Sceaux des jurés et méreaux de confréries », in Étienne HAMON, Valentine VEISS (dir.), La demeure médiévale à Paris. (Catalogue d’exposition, Paris, Archives nationales, 17 octobre 2012-14 janvier 2013), Somogy, Archives nationales, 2012, pp. 77-78 

    Jean-Luc Chassel, « De l'amour du prince au culte de Saint Louis : le sceau des consuls de Pézenas (1298 ou 1303?) », in Josiane Barbier, Monique Cottret et Lydwine Scordia (dir.), Amour et désamour du prince. Du haut moyen âge à la révolution française, Editions Kimé, 2011, pp. 63-80 

    Jean-Luc Chassel, Pierre Flandin-Blety, « La représentation du pouvoir délibératif sur les sceaux des villes au Moyen Âge », in Corinne LEVELEUX-TEIXEIRA, Anne ROUSSELET-PIMONT, Pierre BONIN et Florent GARNIER (dir.), Le gouvernement des communautés politiques à la fin du Moyen Âge (XIIIe-XVe siècle). Entre puissance et négociation : villes, finances, État. Actes du colloque en l’honneur d’Albert Rigaudière. Paris, 6-8 octobre 2008, éd. Corinne LEVELEUX-TEIXEIRA, Anne ROUSSELET-PIMONT, Pierre BONIN et Florent GARNIER,, Editions Panthéon-Assas, 2011, pp. 135-160559-551 

    Jean-Luc Chassel, « Formes et fonctions des inscriptions sigillaires », in Christian Heck (dir.), Qu'est-ce que nommer ? L'image légendée entre monde monastique et pensée scolastique, Brepols, 2010, pp. 201-217 

    Jean-Luc Chassel, « Chirographes, sceaux et notaires. Remarques sur l’usage des formes mixtes dans les actes des XIIe et XIIIe siècles », in Claude de MOREAU de GERBEHAYE, André VANRIE (dir.), Marques d’authenticité et sigillographie. Recueil d’articles publiés en hommage à René Laurent, Archives et bibliothèques de Belgique, 2006, pp. 59-66 

    Jean-Luc Chassel, « Images des croisés de 1204 », in Inès Villela-Petit (dir.), 1204. La quatrième croisade : de Blois à Constantinople et éclats d’Empires. Catalogue d’exposition…, Musée-château de Blois et Paris, Bibliothèque nationale de France, Musée du cabinet des Médailles, octobre 2005-janvier 2006 - Revue française d'héraldique et de sigillographie, Société française d'héraldique et de sigillographie, 2005, pp. 113-115203-204244244-245 

    Jean-Luc Chassel, « De la diplomatique à la glyptique : notes sur l’usage des intailles sigillaires au Moyen Âge », in Sylvain Gouguenheim, Monique Goullet, Pierre Monnet et Laurent Morelle (dir.), Retour aux sources : Textes, études et documents d'histoire médiévale offerts à Michel Parisse, Editions A. et J. Picard, 2004, pp. 43-53 

    Jean-Luc Chassel, « Sceau et identité nobiliaire au Moyen Âge », Le Mans, L'identité nobiliaire. Dix siècles de métamorphoses (IXe-XIXe siècle), Publication du Laboratoire d'histoire anthropologique, 1997, pp. 254--265 

    Jean-Luc Chassel, « L'usage du sceau au XIIe siècle », F. Gasparri, Le XIIe siècle : mutations et renouveau, Le Léopard d'Or, 1994, pp. 61--102 

    Jean-Luc Chassel, « Dessins et mentions de sceaux dans les cartulaires médiévaux », O. Guyotjeannin, L. Morelle et M. Parisse, Les cartulaires, École des Chartes, 1993, pp. 153--170 

    Jean-Luc Chassel, « Le serment de Harold dans la Tapisserie de Bayeux et dans les sources pro-normandes des XIe et XIIe siècles », in Raymond Verdier (dir.), Le serment, Editions du CNRS, 1991, pp. 43-53 

  • Jean-Luc Chassel, « Le notariat public et les tabellionages en France (XIIe-XVe siècle) », Le Gnomon : revue internationale d'histoire du notariat, 2023, n°2023, pp. 3-15 

    Jean-Luc Chassel, « Gouverner par les lis. Une politique de l’emblème au service de l’État, de Philippe Auguste à Philippe IV le Bel (1180-1314) », Armas e troféus. Revista de história, heráldica, genealogia e arte , 2022, pp. 31-56 

    Jean-Luc Chassel, « Les représentations d’hommage dans les sceaux médiévaux (Raimond de Mondragon, Conon de Béthune et Gérard de Saint-Aubert) », Revue française d’héraldique et de sigillographie–Études en ligne, 2020, n°20206, p. 7   

    Jean-Luc Chassel, « Le sceau de Jean Ier de Vergy, sire de Fouvent, et l’imagination d’André Du Chesne », Les Cahiers haut-marnais, 2019, n°294, pp. 51-72 

    Jean-Luc Chassel, « Les sceaux de juridiction du Moyen Âge », Le GNOMON. Revue internationale d'histoire du notariat, 2018, n°195, pp. 3-15 

    Jean-Luc Chassel, « Les sceaux de Jeanne de Châtillon, comtesse d’Alençon et de Blois († 1292) », Mémoires de la société des sciences et lettres du Loir-et-Cher, 2017, pp. 25-37 

    Jean-Luc Chassel, « Le nom et les armes : la matrilinéarité dans la parenté aristocratique du second Moyen Âge », 2012  

    Le nom est le premier des emblèmes, le plus ancien, le plus universel. Dans l’Occident médiéval, à partir du XIe siècle, de profondes mutations affectent ses usages : réduction spectaculaire du nombre des noms personnels, forte prépondérance du choix en faveur de quelques-uns (comme Jean, qui finit en certains lieux par être porté par plus d’un quart des hommes), apparition et diffusion progressive de différents types de surnoms bientôt héréditaires (tirés d’un lieu, d’un métier, d’une partic...

    Jean-Luc Chassel, « Doctus cum libro. L’image des maîtres et universitaires dans les sceaux médiévaux. Étude en mémoire de Jacques Phytilis », Revue française d'héraldique et de sigillographie, 2012, pp. 73-91 

    Jean-Luc Chassel, « La problématique des inscriptions sigillaires : l’exemple des sceaux parisiens (XIIe-XIVe siècles) », Paris et Ile-de-France. Mémoires, 2012, pp. 323-344 

    Jean-Luc Chassel, Christophe Maneuvrier, C. Blanc, J.-L. Chassel, « Chronique de sigillographie médiévale », Annales de Normandie, 2010, n°1, pp. 157-160 

    Jean-Luc Chassel, « Rubis, prince des gemmes, gemme des princes », Revue française d'héraldique et de sigillographie, 2009, pp. 104-108 

    Jean-Luc Chassel, Clément Blanc, Christophe Maneuvrier, « Chronique de sigillographie normande », 2009, pp. 155-157    

    Blanc Clément, Chassel Jean-Luc, Maneuvrier Christophe. Chronique de sigillographie normande . In: Annales de Normandie, 59ᵉ année, n°1, 2009. pp. 155-157.

    Jean-Luc Chassel, « De l’Armorial général aux marchands de merlettes », Revue française d'héraldique et de sigillographie, 1998, pp. 15-26 

    Jean-Luc Chassel, « L’essor du sceau au XIe siècle. », Bibliothèque de l'École des chartes, 1997, pp. 221--234    

    Le XIe siècle est marqué, en France, par l'adoption du sceau comme mode régulier de validation des chartes, par un premier groupe d'évêques et de princes laïcs, essentiellement au nord du royaume. Deux dossiers (actes et sceaux des évêques de Langres et des ducs de Bourgogne) illustrent la délicate critique des sources: les premiers témoignages fiables sont longtemps précédés de faux ou d'indices ambigus. Captivés par cette première étape de la diffusion du sceau chez autres que le roi, les sigillographes et les diplomatistes ont négligé l'emploi, perdurant, des anneaux sigfflaires, qui servaient à clore des lettres aussi bien que des reliquaires; l'agrandissement des matrices les progressivement écartés des documents d'archives, puis cantonnés, au XIIe siècle au rôle de contre-sceaux. L'étude des sceaux (iconographie, légende) et des annonces de scellement dans les actes montre que les rares grands qui usent déjà d'un sceau de validation au XIe siècle recourent à quelques solutions homogènes et fonctionnelles: le sceau a pour fonction primordiale de manifester leur auctoritas.

    Jean-Luc Chassel, « Effigie et fonction : à propos des sceaux de chantres capitulaires au XIIIe siècle », Revue française d'héraldique et de sigillographie, 1995, pp. 163-165 

    Jean-Luc Chassel, « À propos de quelques documents de Saint-Bénigne de Dijon au XIe siècle: Robert le Pieux, [?]-Guillaume et le comté de Beaune. la liste des vicomtes et des prévôts de Dijon », Les Annales de Bourgogne, 1993, pp. 147--160 

    Jean-Luc Chassel, « À propos de quelques documents de Saint-Bénigne de Dijon au XIe siècle : 1. Robert le Pieux, Otte-Guillaume et le comté de Beaune. 2. La liste des vicomtes de Dijon », Les Annales de Bourgogne, 1993, n°258259, pp. 147-160 

    Jean-Luc Chassel, Pierre Portet, « Le sceau et la mesure : à propos d’un acte du chartrier de Saint-Victor de Paris à la fin du XIIe siècle », Revue française d'héraldique et de sigillographie, 1993, n°6263, pp. 111-127 

    Jean-Luc Chassel, J.-L. Portet, « Le sceau et la mesure : à propos d'un acte du chartrier de Saint-Victor de Paris à la fin du XIIe siècle », Revue française d'héraldique et de sigillographie, 1992, pp. 11--127 

    Jean-Luc Chassel, M. Dalas, « Bibliographie de la sigillographie française (1987-1991) », Revue française d'héraldique et de sigillographie, 1990, pp. 255--281 

    Jean-Luc Chassel, « Le serment par les armes (fin de l'Antiquité, haut Moyen Âge) », Droit et Cultures, 1989, n°17, pp. 91-121   

    Jean-Luc Chassel, « Un type de sceaux de juridiction en France de l’Est (XIIIe-XVe siècle) », Revue française d'héraldique et de sigillographie, 1989, pp. 131-153 

    Jean-Luc Chassel, « L’apparition du sceau dans les actes de la chancellerie de Langres au XIe siècle », Les Cahiers haut-marnais, 1986, n°167, pp. 77-95 

    Jean-Luc Chassel, « Emblème, légende et symbole : le sceau des mathurins de Fontainebleau en 1276 », Revue française d'héraldique et de sigillographie, 1978, pp. 7-18 

  • Jean-Luc Chassel, « Gratia Dei Regina », le 21 octobre 2024  

    Colloque organisé par les Archives nationales de France avec l'Université Sorbonne Paris Nord, et la Faculté de Lettres, Université de Lisbonne

    Jean-Luc Chassel, « L’histoire de l’authenticité, pilier de la sécurité juridique », le 20 mai 2022  

    Organisé par l’Institut International d’Histoire du Notariat (IIHN) et le Conseil Supérieur du Notariat

    Jean-Luc Chassel, « Le Temps des notaires (Italie, France, à partir du XIIe siècle) », Bisextilia. Le Temps et le Droit, Athènes, Spetsès Greece (GR), le 30 septembre 2000   

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Philippe Lamarque, Le Conseil du sceau des titres (1859-1870) , thèse soutenue en 2004 à Paris 10  

    Le Conseil du sceau des titres près-le ministère de la Justice a établi un registre des accessoires du nom accordés aux titrés distingués par le souverain. Ce document officiel -original unique- est perdu depuis plus de quarante ans. In nécéssitait une reconstitution graphique. Chaînon manquant de l'histoire du droit et des institutions, il contenait des miniatures peintes mesurant 45x55 mm. Héritier de onze siècles, le droit héraldique applique en 1859 l'esprit du régime bonapartiste. L'intention du législateur subit des changements jusqu'en 1870. Napoléon III, qualifié d'"empereur des ouvriers et des Arabes", reste en quête de légitimité. Cet armorial reflète de sa personnalité et récuse deux dogmes historiographiques : la présumée perte d'influence des Carbonari et la coupure arbitraire entre la période autoritaire et celle dite libérale. Une prudente lecture allégorique et symbolique des écus le montre. Parallèlement aux enregistrements légaux, l'usage a reconnu l'existence d'autres armoiries de courtoisie, y compris les municipalités, qui eurent une portée institutionnelle et sociale. Enfin, cet armorial fut le dernier de toute l'histoire du droit français.

  • Marie-Adélaïde Nielen, Feliciter ! Des royaumes mérovingiens aux royaumes d'Orient : recherche sur les élites et les modes d'expression du pouvoir au Moyen Âge., thèse soutenue en 2019 à Paris Ecole nationale des chartes sous la direction de Olivier Guyotjeannin, membres du jury : Josiane Barbier (Rapp.), Andrea Stieldorf  

    La présente thèse entend rendre compte d’un parcours de recherche entrepris il y a près de trente ans. Ces recherches ont connu divers développements pour lesquels une ligne conductrice peut cependant être dégagée : elles ont toutes trait à l’histoire des élites médiévales.Un premier axe concerne les enquêtes sur la société féodale de l’Orient latin. L’édition d’un texte généalogique, Les Lignages d’Outremer, a été le point de départ d’une série de publications sur ces familles, complétées par celle d’un récit de pèlerinage aux Lieux saints.Le second axe a pour objet la sigillographie. Le présent travail expose d’abord les travaux réalisés sur la sigillographie des reines et des enfants de France au Moyen Âge. L’autre volet de cette thématique a trait à la sigillographie des rois et empereurs des périodes mérovingienne et carolingienne, étude entreprise grâce à l’examen des 250 diplômes royaux conservés aux Archives nationales. À l’origine de ces publications, il y a une étonnante découverte, celle de la présence de cheveux humains dans les sceaux, pour laquelle nous tentons de trouver une explication, dans les diverses parties de ce travail et en particulier dans le mémoire De Anolo, joint au dossier.Enfin, un troisième axe est consacré à la pratique professionnelle que j’ai pu développer en tant que conservateur d’Archives. Les travaux proposés ici sont alors le témoignage des missions que j’ai pu exercer : au-delà de la publication d’instruments de recherche, une large place est faite aux problématiques de conservation préventive.

  • Arnaud Degouzon, La notion de sceau authentique au Moyen Âge : doctrine et pratique, thèse soutenue en 2014 à Paris 10 sous la direction de Christophe Archan, membres du jury : Marie Bassano (Rapp.), Franck Roumy (Rapp.), Laurent Pfister et Michel Pastoureau    

    Cette thèse étudie la notion de sceau authentique au Moyen Âge. Elle aspire à proposer une définition du sceau à travers la lecture des lois et commentaires médiévaux. Ce travail nous permet de considérer qu’un acte scellé d’un sceau authentique était avant toute autre chose un instrument au service du pouvoir et des justiciables. Pour être reconnu comme authentique, le sceau devait répondre à un ensemble de conditions. Il devait donc : respecter un ensemble de formalités ; avoir été reçu, rédigé et vérifié par des agents compétents et avoir donné lieu au paiement d’une taxe sans laquelle l’acte n’aurait pu être authentique puisque d’une part il n’aurait pas été scellé et d’autre part il n’aurait pas été conservé. Une telle analyse met en lumière l’idée selon laquelle l’authenticité n’existe pas en soi mais se présente comme le résultat d’un processus de contrôle et de vérification créé par l’autorité publique et mis en œuvre par des agents spécialement habilités par elle. Cette étude nous donne également l’occasion d’observer que l’écrit n’était pas aussi déprécié dans la société médiévale que ne le pensait traditionnellement la doctrine en histoire du droit. Elle nous a enfin offert l’opportunité de reconsidérer le rapport entre la preuve scripturale et la preuve testimoniale.

    Jacques Jalouneix, L'héraldique en Limousin (XIIe-XXIe siècle), thèse soutenue en 2012 à Paris EPHE sous la direction de Michel Pastoureau  

    Cette thèse sur "L'héraldique du Limousin du XIIe au XIIe siècle répond à un double objectif. D'une part, recenser toutes les armoiries portées par les familles et les communautés ayant ou ayant eu des liens avec le territoire de la région administrative du Limousin actuel (départements de la Corrèze, de la Creuse et de la Haute-Vienne) entre le XIIe et 2012. Les armoiries des familles ont été prises en compte sans distinction d'origine sociale. Les armoiries des communautés sont celles de collectivités territoriales, associatives, professionnelles et religieuses. Chaque famille et communauté fait l'objet d'une courte notice accompagnée de références notamment bibliographiques. Une table héraldique d'ensemble a été créée. Ce corpus héraldique rassemble au total plus de 5000 armoiries. D'autre part, présenter un certain nombre d'observations et de réflexions sur cette héraldique régionale en distinguant quatre périodes: le Moyen Age, l'époque moderne, le Premier Empire et l'époque contemporaine. Pour chacune de ces périodes, on s'est attaché à faire ressortir les caractéristiques et les originalités de l'héraldique du Limousin. Cette recherche a été complétée par 4 annexes concernant respectivement: la géographie et l'histoire de la région, la cartographie de ce territoire, un document inédit "L'Armorial de Limoges (fin XVIe siècle) et des photographies d'armoiries

    Arnaud Baudin, Emblématique et pouvoir en Champagne , thèse soutenue en 2009 à Paris 1 sous la direction de Michel Parisse  

    Adopté par Hugues Ier dans les dernières années du XIe siècle, l’usage du sceau se diffuse progressivement à l’entourage du comte de Champagne. Le corpus sigillaire des membres du lignage thibaudien, des officiers et de l’administration comtale offre ainsi un ensemble cohérent de 192 sigillants et 273 sceaux, en Champagne mais également en Navarre après la succession de 1234. Le sceau porte l’image médiatique de son possesseur, une image à la fois personnelle, emblématique et généalogique. Appendue à la charte qu’elle valide, l’empreinte sigillaire véhicule les aspirations politiques et culturelles du comte et de son entourage et témoigne des stratégies de la représentation à la cour de Champagne. L’exemple de Thibaud IV, apposant pour la première fois son sceau à l’âge de treize ans, interroge ainsi sur la figuration en armes d’un prince n’ayant pas encore été adoubé et sur le commanditaire d’une matrice dont la logique s’inscrit dans le renforcement d’un pouvoir alors contesté. Le sceau est aussi le réceptacle privilégié des armoiries. Celles de la maison bléso-champenoise apparaissent en 1176 sur un sceau d’Henri le Libéral, tandis que Thibaud IV imagine celles de la Navarre. Plus qu’une simple signalétique, cette héraldique reproduite sur les sceaux de l’administration manifeste la puissance comtale et fait naître, dans la conscience collective, le sentiment d’appartenance à la principauté. Par ailleurs, l’étude du système emblématique des hauts dignitaires éclaire sous un jour nouveau la question des relations féodo-vassaliques dans la Champagne médiévale.

    Marie Grégoire, Les armoiries des femmes en France des origines au XVIe siècle , thèse soutenue en 2009 à Paris EPHE sous la direction de Michel Pastoureau  

    Ce doctorat s’intitule : « Les armoiries de femmes en France des origines au XVIe siècle : sources, usages et fonction » et il s’inscrit dans le courant pérenne de l’histoire sociale. Afin de faire l’étude de ce sujet, une collecte de données a été faite. Un vaste corpus d’étude de 1450 armoiries a été constitué. Les sources archéologiques et textuelles utilisées ont été recueillies depuis différents inventaires des Archives nationales de France de sceaux français, les cahiers des dessins de tombeaux, de vitraux et de tapisseries de Roger de Gaignières, les armoriaux du dénombrement du comté de Clermont en Beauvaisis, armorial réalisé en deuxième moitié du XIVe siècle, et Le Breton, armorial français constitué entre la fin du XIIIe et la fin du XVe siècle. Différents traités de blason dont celui de Jérôme de Bara (1581) ont aussi été étudiés. À la suite de l’examen des sources archéologiques et donc éritables, il a été possible d’effectuer une analyse de l’utilisation des armoiries de femmes au Moyen Âge. L’examen de ces sources démontre que les éléments héraldiques des armoiries de femmes adhèrent aux mêmes règles d’usage et de codification héraldique qui existent dans la société médiévale. Les éléments utilisés dans la composition des armoiries de femmes sont usuels. Par conséquent, dans la pratique, il existe une seule héraldique dont font usage l’homme et la femme. L’héraldique des femmes est riche comme le révèle l’utilisation multiple qui est faite par la femme de ses armoiries. La femme peut utiliser ses armoiries plusieurs fois au cours de sa vie. Elle a, dès lors, plusieurs moments de vie héraldique. Plus de cent femmes qui ont plusieurs moments de vie héraldique ont été répertoriées. Cette enquête sur l’utilisation multiple informe que les femmes exposent leurs armoiries sur plusieurs supports. L’étude du sceau a été privilégiée dans cette thèse car c’est sur le sceau que sont reconnues les premières armoiries de femmes et c’est par l’usage du sceau que seront transmises les armoiries du groupe des combattants aux autres groupements sociaux. Les autres supports sur lesquels apparaissent les armoiries véritables de femmes et qui ont été observés dans cette recherche sont : le tombeau, le vitrail, la tapisserie. En ce qui a trait aux sources textuelles, les traités de blason écrits par les hérauts à partir du XIVe siècle offrent un contraste intéressant. Les armoiries de femmes provenant des sources archéologies constituent une héraldique vécue, vérifiable et véritable. L’héraldique féminine décrite dans les traités de blasons par les hérauts est théorique et imaginaire. Elle ne concorde pas avec la réalité historique que révèlent les sceaux, les tombeaux, les vitraux et tapisseries. Cependant, les hérauts rejoignent l’héraldique vécue lorsqu’ils écrivent au sujet de la fonction des armoiries. Ils présentent alors les armoiries comme des signes de « recordation », c’est-à-dire qui rappellent un fait à la mémoire. Dans le cadre de l’héraldique vécue, les armoiries de femmes ont la même fonction administrative, juridique et sociale que les armoiries en général. Elles servent d’ornements et surtout de mémoire. D’où elles naissent, les armoiries sur les champs de bataille avait la fonction de rendre reconnaissable le combattant. L’héraldique des femmes rend encore plus notable cette affirmation. Car la nécessité de se désigner dans la sphère sociojuridique est l’objectif de celle qui porte les armoiries et de la société médiévale qui met en place ce système référentiel. À la manière d’une écriture, les armoiries écrivent l’identité de la femme et les groupes de parenté qui lui sont affilié