Jacques Viguier

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit et Science Politique

Institut du Droit de l'Espace, des Territoires, de la Culture et de la Communication
  • THESE

    Recherches sur la notion de régie en droit public français, soutenue en 1989 à Toulouse 1 sous la direction de Jean-Arnaud Mazères 

  • Jacques Viguier, La république doit-elle vraiment "guillotiner" ses juges ?, éditions Privat, 2014, 238 p. 

    Jacques Viguier, Pierre Esplugas-Labatut, Christophe Euzet, Stéphane Mouton, Droit constitutionnel, 5e éd., Ellipses, 2010, Tout le droit, 412 p. 

    Jacques Viguier, Innocent: dix ans de souffrances et de combats, Plon, 2010, 197 p.   

    Jacques Viguier, Le contentieux administratif, 2e éd., Dalloz, 2005, Connaissance du droit, 146 p. 

    Jacques Viguier, Le contentieux administratif, Dalloz, 1997, Connaissance du droit ( Droit public ), 139 p.   

    Jacques Viguier (dir.), La délégation de service public: colloque [des] 5 et 6 octobre 1995, Université des Sciences sociales de Toulouse, 1996, 150 p. 

    Jacques Viguier, Les régies des collectivités locales, Economica, 1992, Collectivités territoriales ( Série droit ), 278 p.   

    Jacques Viguier, Films américains sur la guerre du Vietnam: le passage de la mauvaise à la bonne conscience 1975-1981, Université de Toulouse-Institut d'études politiques, 1981, Enquêtes et travaux du Centre d'études et de recherches sur l'armée, 224 p. 

  • Jacques Viguier, Rémy Cabrillac, « L'image du juge dans le cinéma français », Les figures du juge à travers les créations artistiques, Dalloz, 2023, pp. 137-167 

    Jacques Viguier, « La justice dans le cinéma de John Ford », Par le droit immobilier et au-delà, Dalloz, 2022, pp. 713-728 

    Jacques Viguier, François Vialla, Pascal Vielfaure, Sophie Joly, « La représentation du suicide au cinéma », Le suicide, LEH Edition, 2022, pp. 542-558 

    Jacques Viguier, « Un retour à la laïcité-combat est-il nécessaire ? », La mixité territoriale dans tous ses états, L’Harmattan, 2021, pp. 202 

    Jacques Viguier, Nathalie Bettio, Jean-François Giacuzzo, Catherine Mamontoff, « Va-t-on vers un excès en matière de place et de droits des animaux ? », Mélanges en l’honneur du Professeur Christian Lavialle, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 2020, pp. 747 

    Jacques Viguier, « Déjà Charles Bronson perçait sous Buchinsky », Culture Société Territoires, Institut universitaire Varennes, 2019, pp. 93 

    Jacques Viguier, Olivier Devaux, « Le rapport entre force et droit dans le western américain », Mélanges en l’honneur de Bruno, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 2019, pp. 441 

    Jacques Viguier, Frédérique de la Morena, « La délicate application de la laïcité dans l'université », Laïcité : une question de frontière(s), LexisNexis / Presses de l'Université Toulouse I, 2019 

    Jacques Viguier, Hiam Mouannès, « Dialogue pagnolesque autour de la laïcité au XXIème siècle », La territorialité de la laïcité, Presses université Toulouse 1 Capitole, 2018, pp. 331 

  • Jacques Viguier, « Controverses autour de la Lutte Contre les Discriminations : introduction », Cahiers de la LCD , 2019, n° ° 9, pp. 9-18   

    Jacques Viguier, « Chronique constitutionnelle : Proclamation et contestation de l’identité Nation et Roi entre 1789 et 1791 », Politeia , 2018, p. 537 

    Jacques Viguier, « La violence horrifique dans Kill List », CinémAction, 2018, p. 83 

    Jacques Viguier, « Faut-il interdire le voile islamique à l'université ? », Actualité juridique Droit administratif, 2015, n°10, p. 545   

    Jacques Viguier, « Pour en finir avec la polémique relative aux Actes de la décentralisation », Actualité juridique Droit administratif, 2013, n°35, p. 1993   

    Jacques Viguier, « De la mauvaise utilisation du terme référendum au plan local », Actualité juridique Droit administratif, 2008, n°21, p. 1121   

    Jacques Viguier, « L'élimination du département pourrait-elle sauver notre belle République ? », Actualité juridique Droit administratif, 2008, n°08, p. 377   

    Jacques Viguier, « Soliloque iconoclaste d’un publiciste ingénu sur les origines de la propriété collective », 2006, pp. 225-250    

    Viguier Jacques. Soliloque iconoclaste d’un publiciste ingénu sur les origines de la propriété collective. In: Droit et Ville, tome 61, 2006. Colloque : Qu'en est-il de la propriété ? L'appropriation en débat (Toulouse, 27-28 octobre 2005) pp. 225-250.

    Jacques Viguier, « La région en quête d'identité politique », Actualité juridique Droit administratif, 2004, n°10, p. 513   

    Jacques Viguier, « La lettre par laquelle le préfet rappelle les dates de clôture de la chasse aux oiseaux migrateurs ne peut faire l'objet d'un recours pour excès de pouvoir », Actualité juridique Droit administratif, 1999, n°09, p. 733   

    Jacques Viguier, « A propos du contentieux en matière de chasse aux oiseaux migrateurs », Actualité juridique Droit administratif, 1997, n°05, p. 473   

    Jacques Viguier, « Les tribunaux administratifs face à l'application de la loi du 15 juillet 1994 relative aux oiseaux migrateurs : bilan jurisprudentiel contrasté », 1997, pp. 309-340    

    Les arrêtés préfectoraux, qui reprennent les dates échelonnées de clôture de la chasse au gibier d'eau et aux oiseaux de passage fixées par la loi du 15 juillet 1994, sont attaqués devant les tribunaux administratifs. Les requérants invoquent une contradiction avec la directive de 1979, telle qu'elle a été interprétée par la décision de la C.J.C.E. du 19 janvier 1994. Les recours présentés devant les tribunaux administratifs visent soit directement l'arrêté préfectoral, soit la décision du préfet refusant de modifier cet arrêté. Lorsque l'illégalité de l'arrêté est retenue par le tribunal administratif, c'est généralement pour défaut de base légale ou contrariété avec la directive de 1979. Le degré de contrôle exercé sur l'arrêté varie suivant les tribunaux administratifs. Il en est de même pour la charge de la preuve qui doit être apportée, suivant les tribunaux, par le préfet ou par l'association requérante. Si l'illégalité est retenue, la sanction normale est l'annulation de l'arrêté, mais les tribunaux administratifs divergent sur l'attribution d'indemnités ou le recours au pouvoir d'injonction.

    Jacques Viguier, « La délégation de service public », Actualité juridique Droit administratif, 1996, n°09, p. 571   

    Jacques Viguier, « Premières expériences de référendum communal », Revue française de droit administratif, 1996, n°03, p. 440   

    Jacques Viguier, « Gibier d'eau et oiseaux de passage. Dates de fermeture de la période de chasse. Conformité avec la directive CEE du 2 avril 1979 (art. 7, § 4) et son interprétation par la CJCE. Détermination du début de la période migratoire. Consultation d'un collège d'experts et interprétation par le juge de leurs conclusions. Méconnaissance des objectifs de la directive. Annulation de l'arrêté préfectoral. Contradiction avec la jurisprudence du Conseil d'Etat. Tribunal administratif de Toulouse, 19 mai 1993 Association », 1995, pp. 299-311    

    Viguier Jacques. Gibier d'eau et oiseaux de passage. Dates de fermeture de la période de chasse. Conformité avec la directive CEE du 2 avril 1979 (art. 7, § 4) et son interprétation par la CJCE. Détermination du début de la période migratoire. Consultation d'un collège d'experts et interprétation par le juge de leurs conclusions. Méconnaissance des objectifs de la directive. Annulation de l'arrêté préfectoral. Contradiction avec la jurisprudence du Conseil d'Etat. Tribunal administratif de Toulouse, 19 mai 1993 Association pour la protection des animaux sauvages et autres. Avec note.. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°2, 1995. pp. 299-311.

    Jacques Viguier, « Question des retenues pour fait de grève dans la fonction publique territoriale », Actualité juridique Droit administratif, 1993, n°05, p. 379   

    Jacques Viguier, « Discours de M. Viguier », 1978, pp. 59-60      

    Viguier Jacques. Discours de M. Viguier. In: Droit et Ville, tome 5, 1978. I.E.J.U.C.-C.N.A.B. Dix ans après : la loi du 3 janvier 1967 et la protection de l'acquéreur immobilier. pp. 59-60.

  • Jacques Viguier, « La chasse en France : ruralité et enjeux », le 10 mars 2023  

    Organisé par le CDED YS, Université de Perpignan sous la responsabilité scientifique de Jean-Marc Février, Professeur de droit public, Avocat ; Frédéric Bouin, Directeur du Master Droit de l’environnement et de l’urbanisme et Rémi Radiguet, Responsable de la licence professionnelle Droit de l’immobilier

    Jacques Viguier, « Le suicide de l’Antiquité à nos jours », le 07 septembre 2022  

    Organisé par l’Institut d’histoire du droit (IHD) et l’Ecole de droit de la santé de Montpellier (EDSM) sous la direction scientifique de François Vialla, Pascal Vielfaure et Sophie Joly

    Jacques Viguier, « 40e anniversaire des lois de décentralisation (1982-2022) », le 10 mars 2022  

    Organisé par l'IDETCOM, Université Toulouse 1 Capitole

    Jacques Viguier, « Laïcité : une question de frontière(s) », le 08 novembre 2018  

    Organisé par l’IDETCOM, laboratoire spécialisé de la Faculté de droit de l’Université Toulouse-Capitole

    Jacques Viguier, « La territorialité de la laïcité », le 28 mars 2018  

    Colloque organisé par l'IMH et l'IDETCOM sous la Direction scientifique de Hiam Mouannès, Institut Maurice Hauriou.

    Jacques Viguier, « Les Collectivités territoriales et le Code des relations entre le public et l’administration », le 14 décembre 2017  

    Colloque organisé par l’Institut du droit de l’espace, des territoires, de la culture et de la communication (IDETCOM).

    Jacques Viguier, « Réformes & Mutations des Collectivités Territoriales », le 21 octobre 2010 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Benjamin Audoye, Les votations à l'initiative des collectivités territoriales et des groupements de communes, thèse soutenue en 2011 à Toulouse 1  

    Seul le concept de « votations locales » englobe les consultations et référendums locaux. Après avoir été rejetées sous la Troisième République en raison de la manifestation de la souveraineté parlementaire, les votations locales sont désormais acceptées par le pouvoir central. Les votations locales connaissent un essor apparent qui est le signe de l’émergence d’un pouvoir local. Si cette émergence semble réelle par la consécration des votations locales en droit public français, elle semble modeste en raison de leur identification délicate. Si le pouvoir central les a acceptées, il n’en tire pas toutes les conséquences. En effet, l’essor des votations peut paraître entravé ou très encadré au point que l’on peut évoquer en la matière une persistance d’un pouvoir central. Le pouvoir des élus locaux est en effet atténué, tandis que celui des populations est refusé. Seule une profonde réforme du régime de la consultation locale permettrait une réelle démonstration d’un pouvoir local en matière de votations.

    Philippe-Louis Gilles, La contribution du régime de Vichy au statut juridique contemporain du cinéma français, thèse soutenue en 2003 à Toulouse 1  

    S'il s'agit d'une époque que l'on préfère souvent occulter, le régime de Vichy est loin de constituer une simple parenthèse sur le terrain cinématographique. C'est sous son impulsion qu' est entreprise la rationalisation de l'organisation administrative et professionnelle du cinéma ainsi que celle de son encadrement réglementaire et politique. Cette époque de la vie cinématographique est capitale dans l'histoire institutionnelle du cinéma français car c'est à ce moment là que naît le droit positif : plusieurs des éléments fondamentaux de l'organisation contemporaine y trouvent leur structuration. S'il faudra par la suite supprimer de nombreuses dispositions de circonstance, l'oeuvre législative et réglementaire de la Libération reprend ce système, maintenu dans ses grandes lignes encore aujourd'hui. La conservation du statut juridique du cinéma élaboré sous Vichy illustre l'absence de rupture véritable et profonde avec le régime.

    Ferdinand Dieudonné Obiang, L'évolution politique et constitutionnelle au Gabon de 1990 à nos jours, thèse soutenue en 1999 à Toulouse 1  

    Les changements politiques et institutionnels intervenus au Gabon depuis 1990, après de longues années d'enfermement, ne constituent pas un simple geste de bonne volonté du Président de la République. Ils sont la conséquence d'une succession d'événements concordants et convergents sur le plan national et international (ras-le-bol des populations face à la misère sans cesse croissante, perte de confiance en leurs dirigeants, pressions internationales et développement des luttes pour la démocratie et les libertés fondamentales). C'est dans ce contexte que l'invitation a été faite aux Gabonais de tous bords de participer à une conférence nationale, présentée à l'occasion comme une assemblée cathartique. Au sortir de celle-ci, une nouvelle constitution fut adoptée, laquelle restaure le multipartisme au Gabon tout en confirmant le caractère présidentialiste du régime, avec un Président de la République aux pouvoirs vastes et multiformes, qui renforcent sa prépondérance déjà suffisamment marquée dans l'esprit des Gabonais. Parallèlement, cette constitution crée de nombreux contre-pouvoirs organiques (parlement, cour constitutionnelle, conseil national de la communication etc. ). Et, si leur multiplicité ne constitue guère un gage d'efficacité, la nature et l'importance des prérogatives qui leurs sont reconnues contribuent à atténuer, tout de même, l'omnipotence présidentielle. Dans le souci d'accompagner le pays dans sa mue démocratique, l'accent est également mis sur la nécessite d'établissement de l'état de droit ainsi que sur les libertés fondamentales dont la constitution – au-delà des garanties formelles - s'efforce d'assurer le respect par la création d'organes protecteurs. Toutefois, cette volonté manifeste du constituant se heurte à d'innombrables obstacles dus aux pesanteurs socioculturelles et à une attitude transgressive face à la règle écrite dont font encore preuve de nombreux gouvernés et gouvernants.

    Marie-France Delhoste, L'indépendance des législations , thèse soutenue en 1999 à Toulouse 1  

    Le principe d'indépendance des législations est un principe de création jurisprudentielle, formulé par le Conseil d'Etat en 1959. Il repose sur le concept d'une indépendance établie entre les normes législatives intervenant en concours. Or ce principe se trouve aujourd'hui au centre d'un débat. Certains considèrent qu'il s'agit d'une règle désuette, d'autres affirment son caractère de nécessité. Son existence prête à controverse. Les conséquences induites de son application et de la logique dont il est porteur, suscitent réflexions et critiques. La justification de sa présence au sein de la vie juridique s'oppose à une évolution législative reflétant l'interdépendance croissante des domaines d'intervention de l'activité humaine. Le mouvement d'articulation des normes s'étend. L'évolution des droits interne et communautaire restreint progressivement la sphère d'intervention du principe jurisprudentiel. A contrecourant de l'évolution législative, il semble condamné à fonctionner non plus comme une référence, mais comme une règle accessoire. Le principe d'indépendance des législations est un "nécéssaire anachronisme" inscrit dans l'espace limité mais incompressible des "liaisons impossibles".

  • Marjorie Gréco, Le droit dans un environnement équilibré et respectueux de la santé, thèse soutenue en 2016 à Perpignan sous la direction de Jean-Marc Février, membres du jury : Catherine Ribot (Rapp.), Frédéric Bouin    

    La première partie de ces recherches s’attache à étudier les causes de l’apparition de la Charte de l’environnement et plus particulièrement du droit pour chacun de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé (article 1er de la Charte). Elle développe ensuite les définitions de ce droit, à la lumière notamment du droit international et national antérieur à la Charte, pour enfin analyser son effectivité. Le manque d’effectivité du droit pour chacun de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé contraint, dans une deuxième partie, à rapprocher le préjudice environnemental, en tant que préjudice subjectif, d’un dommage écologique objectif. Ce qui permet d’analyser la responsabilité induite par les atteintes environnementales et sanitaires. Il est enfin constaté qu’à travers l’ensembledes règles environnementales, un équilibre environnemental entre l’homme et la nature et une préservation de la santé sont à la fois systématiquement recherchés. Cette protection sanitaire passe par l’encadrement d’une nature sauvage et, suite à des transformations environnementales, par des aménagements permettant de réparer les dommages écologiques nuisibles à l’être humain. Si toutes ces règles convergeaient vers un seul et même objectif, celui de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé, il serait possible de dire que ce droit est le signe de l’apparition d’un nouveau concept. Cependant il demeure à ce jour un droit purement politique, hypothétique, dont l’effectivité n’existe que ponctuellement à travers une multitude de règles environnementales et urbanistiques dont l’ampleur reste un frein.

    Christophe Édouard Privat, La chasse et la protection des espaces naturels , thèse soutenue en 2005 à Bordeaux 4 sous la direction de Simon Charbonneau  

    Les domaines respectifs de la chasse et de la protection des espèces et des espaces peuvent sembler à priori incompatibles. La chasse consiste à prélever des espèces sauvages dans le milieu naturel. Au contraire, les espaces naturels ont pour objet la préservation d'espèces et d'espaces menacés. Or, le milieu naturel en général, et les espèces protégés en particulier, sont des milieux vivants, dont l'évolution peut s'avérer problématique, non seulement à l'égard des activités humaines, mais également pour leur propre pérennité. La réalisation de l'équilibre Homme/Nature devient alors une priorité. La chasse se révèle le moyen le plus approprié, car le plus naturel, pour mettre en oeuvre ces équilibres. Les obligations internationales de la France, dans le domaine de l'environnement, l'impliquent désormais dans la réalisation de ces équilibres. Néanmoins, le droit de la chasse ignore encore largement la prise en compte de la biodiversité. Pour atteindre cet objectif, de profondes réformes sont nécessaires. Il s'agit d'adapter la chasse, en l'intégrant dans la gestion des espaces naturels et en la basant sur le principe de l'équilibre durable d'une ressource renouvelable, mais rare.

    Pierre Andrieu, Les marchés à l'épreuve des nouveaux modes de gestion du secteur hospitalier public, thèse soutenue en 1996 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Pierre Duprat  

    Une certaine autonomie de gestion confortee par la decentralisation a permis la croissance de solutions innovantes qui agacent les orthodoxes des marches. Autoriser l'expression de creativites sans que la corruption puisse cultiver ses mefaits, voici brosses les nouveaux defis d'evolution que devront integrer les tutelles. Tout montage "exotique" n'est pas forcement plus efficient. Mais renoncer a l'innovation dans la gestion en raison des aleas et des couts putatifs serait aussi suicidaire que de se dispenser de recherche-developpement. L'auteur dessine quelques contours d'evolutions possibles du code des marches publics, que l'evaluation pourrait degager. L'organisation du service public de sante en reseaux appelle de nouvelles regles specifiques de comptabilite publique. Innover n'est pas toujours compatible avec l'orthodoxie des regles de droit public. L'auteur propose des pistes de solutions permettant de sortir de ce paradoxe. Un visa d'experimentation a duree determinee, specifique a chaque operation, assorti obligatoirement d'une evaluation en forme la cle de voute. L'extension de la methode experimentale aux sciences de gestion par l'evaluation ferait passer celles-ci de l'observation deduction a l'experimentation deduction.

  • Catherine Lusset-Seguin, La compétence administrative de contrainte, thèse soutenue en 1993 à Bordeaux 1 sous la direction de Bernard Pacteau  

    La competence administrative de contrainte qui est susceptible de s'exercer a l'interieur comme a l'exterieur de l'administration, consiste dans l'ensemble des procedes utilises par la puissance publique pour obtenir le respect de la regle de droit. Cette prerogative d'attribution, dont l'usage est generalement facultatif est soumise a de strictes sujetions procedurales et a un controle juridictionnel severe.


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Droit des libertés fondamentales

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Les libertés publiques peuvent être définies comme des droits de l'homme reconnus et consacrés par le droit positif. Il existe une affirmation interne...