Laure Marino

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit, de Sciences Politiques et de Gestion

  • THESE

    Responsabilité civile et activité d'information, soutenue en 1995 à Montpellier 1 

  • Laure Marino, Droit de la propriété industrielle, 9e éd., Dalloz, 2020, Les mémentos Dalloz ( Série droit privé ), 164 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le droit de la propriété industrielle se taille une place de choix dans le monde de propriété intellectuelle, puisqu'il a pour objet la protection et la valorisation des inventions, innovations et créations. Il connaît une évolution spectaculaire sous l'influence européenne et s'adapte aux mutations technologiques. Tous les droits de la propriété industrielle sont présentés de façon claire et complète : brevets d'invention et certificats d'obtention végétale ; marques et autres signes distinctifs ; dessins et modèles et topographies de semi-conducteurs. Cette édition est notamment à jour du "paquet marques" (ordonnance du 13 novembre 2019), des modifications initiées par la loi PACTE du 22 mai 2019 et des incidences du Brexit sur la matière"

    Laure Marino, Droit de la propriété industrielle, 8e éd., Dalloz, 2013, Les mémentos Dalloz ( Série droit privé ), 160 p.  

    "Ce mémento donne une vision synthétique du droit de la propriété industrielle, souvent jugé complexe. Il expose, de manière concise et claire, l'ensemble des règles applicables à la protection des inventions technologiques, des dessins et modèles industriels, des marques de commerce et de service, des appellations d'origine. Dans chaque cas, sont envisagés l'obtention de la protection, la défense contre la contrefaçon, ainsi que les contrats d'exploitation, selon le droit français, le droit international et le droit communautaire européen." [Source : site de l'éditeur]

    Laure Marino, Droit de la propriété intellectuelle, Presses universitaires de France, 2013, Thémis ( Droit ), 425 p. 

    Laure Marino, Droit des contrats spéciaux, 2e éd., Vuibert, 2005, Dyna'sup Vuibert ( Droit ), 222 p. 

    Laure Marino, Droit des contrats spéciaux, Vuibert, 1999, Dyna'sup ( Droit ), 219 p.   

    Laure Marino, Responsabilité civile, activité d'information et médias, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1997, Collection Droit de l'audiovisuel, 379 p.   

  • Laure Marino, « Chronique de jurisprudence de droit de la propriété intellectuelle (Janvier-Avril 2017) », Gazette du Palais, 2017, n°23, pp. 40-45 

    Laure Marino, « Chronique de jurisprudence de droit de la propriété intellectuelle (Septembre-Décembre 2016) », Gazette du Palais, 2017, n°6, pp. 21-26 

    Laure Marino, « États-Unis (Samsung c/ Apple) : un smartphone n'est pas une assiette ! », Propriété industrielle, 2017, n°2 

    Laure Marino, « Compétence du tribunal de grande instance ou du tribunal de commerce ? La ligne de partage est désormais claire en droit des dessins et modèles communautaires ! », Propriété industrielle, 2016, n°12, pp. 35-36 

    Laure Marino, « Liens hypertexte et droit d'auteur : à la rencontre de la troisième voie », La Semaine juridique. Édition générale, 2016, n°24 

    Laure Marino, « Comment prouver la date de la divulgation d'un dessin ou modèle communautaire ? », Propriété industrielle, 2016, n°11, pp. 37-38 

    Laure Marino, « Chronique de jurisprudence de droit de la propriété intellectuelle (Mai-Août 2016) », Gazette du Palais, 2016, n°37, pp. 19-26 

    Laure Marino, « Condition de visibilité, pointillés et multiplicité des formes : la cour d'appel de Paris enfonce le pieu ! », Propriété industrielle, 2016, n°10, pp. 44-46 

    Laure Marino, « Arrêt Thomas Philipps : le licencié non inscrit au registre peut agir en contrefaçon », Propriété industrielle, 2016, n°09, pp. 632-33 

    Laure Marino, « Sketchers : attention aux dépôts successifs portant sur la déclinaison d'un même dessin ou modèle communautaire ! », Propriété industrielle, 2016, n°7, pp. 34-36 

    Laure Marino, « Isabel Marant c/ Mango : contrefaçon de droit d’auteur et de modèle communautaire de bottines », Propriété industrielle, 2016, n°6, pp. 54-55 

    Laure Marino, « Le règlement européen sur la protection des données personnelles : une révolution ! », La Semaine juridique. Édition générale, 2016, n°22 

    Laure Marino, « Affaire Trunki : la UK Supreme Court se prononce sur l’appréciation de l’impression globale », Propriété industrielle, 2016, n°5, pp. 42-44 

    Laure Marino, « Promarc Technics : le Tribunal de l’Union européenne fait son miel de la condition de caractère individuel ! », Propriété industrielle, 2016, n°4, pp. 51-53 

    Laure Marino, « H&M c/ Yves Saint Laurent : le tribunal de l’UE a plus d’un tour dans son sac pour apprécier la condition de caractère individuel ! », Propriété industrielle, 2016, n°3, pp. 36-38 

    Laure Marino, « Chronique de jurisprudence de droit de la propriété intellectuelle (Septembre-Décembre 2015) », Gazette du Palais, 2016, n°6, pp. 31-38 

    Laure Marino, « Chronique de jurisprudence de droit de la propriété intellectuelle (Janvier-Avril 2016) », Gazette du Palais, 2016, n°24, pp. 25-32 

    Laure Marino, « Apple c/ Samsung aux États-Unis : angles arrondis et pommes de discorde », Propriété industrielle, 2015, n°9, pp. 61-61 

    Laure Marino, « Affaire Senz : ouvrez vos parapluies ! », Propriété industrielle, 2015, n°78, pp. 31-32 

    Laure Marino, « À vos marques, prêts, partez ! », Propriété industrielle, 2015, n°6, pp. 3-3 

    Laure Marino, Jean-Pierre Gasnier, Pierre Greffe, François Greffe, « Dessins et modèles », Propriété industrielle, 2015, n°6, pp. 45-48 

    Laure Marino, « Que la force de la preuve via Internet soit avec toi ! », Propriété industrielle, 2015, n°6, pp. 46-48 

    Laure Marino, « Karen Millen : un arrêt fashion favorable aux titulaires de droits », Propriété industrielle, 2015, n°5, pp. 32-33 

    Laure Marino, « Un an de propriété industrielle dans les technologies NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives) », Propriété industrielle, 2015, n°4, pp. 27-35 

    Laure Marino, « Chronique de jurisprudence de droit de la propriété intellectuelle (de septembre à décembre 2014) », Gazette du Palais, 2015, n°64, pp. 14-16-1820-21-14-16-1820-21 

    Laure Marino, Clarisse Girot, Yoram Elkaim, « La consécration par la CJUE d'un droit de déréférencement par les moteurs de recherche : principe, exceptions et mise en uvre », Légicom : Revue du droit de la communication des entreprises et de la communication publique, 2015, n°54, p. 91   

    Laure Marino, « Chronique de jurisprudence de droit de la propriété intellectuelle (de mai à août 2014) », Gazette du Palais, 2014, n°310, pp. 15-20 

    Laure Marino, « Comment mettre en uvre le droit à l'oubli numérique ? », Recueil Dalloz, 2014, n°29, p. 1680   

    Laure Marino, « Chronique de jurisprudence de droit de la propriété intellectuelle (de janv. à avril 2014) », Gazette du Palais, 2014, n°198, pp. 13-19 

    Laure Marino, « Nom d'un cabinet d'avocats ! », Dalloz avocats : exercer et entreprendre, 2014, n°0607, p. 241   

    Laure Marino, « Arrêt UPC Telekabel : le blocage des sites pirates devant la CJUE », Légipresse : l'actualité du droit des médias, de la communication et des réseaux sociaux, 2014, n°317, p. 345   

    Laure Marino, « New gTLDs : toute toute première fois ! », Propriété industrielle, 2014, n°6, pp. 2-2 

    Laure Marino, « Affaire Karen Millen : les bons conseils de mode sur le caractère individuel », Propriété industrielle, 2014, n°6, pp. 54-56 

    Laure Marino, « Affaire Trunki : les juges anglais se font la malle », Propriété industrielle, 2014, n°5, pp. 46-48 

    Laure Marino, « Qui est dans le cercle ? La Cour de justice explore les milieux spécialisés du secteur concerné », Propriété industrielle, 2014, n°4, pp. 37-38 

    Laure Marino, « Un an de propriété industrielle dans les technologies NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives) », Propriété industrielle, 2014, n°3, pp. 24-32 

    Laure Marino, « Surveillance du net : un Patriot Act à la française ? », Recueil Dalloz, 2014, n°05, p. 360   

    Laure Marino, « Secret Story », Propriété industrielle, 2014, n°2, pp. 3-3 

    Laure Marino, « Les patent thickets : du bouillon de l'innovation à la poudrière », Revue Lamy Droit de l'immatériel, 2014, n°101, pp. 69-72 

    Laure Marino, « To be or not to be connected : ces objets connectés qui nous espionnent », Recueil Dalloz, 2014, n°01, p. 29   

    Laure Marino, « Chronique. Arrêt Meltwater : du soleil et du surf (sur Internet) », Documentaliste, 2014, n°20143, pp. 27-27 

    Laure Marino, Michèle Battisti, Lucie Guibault, Sophie Brezel, Chantal Sibille [et alii], « Droit de l'information. Arrêt Svensson : les hyperliens en liberté (conditionnelle) », Documentaliste, 2014, n°1, pp. 27-27 

    Laure Marino, Michèle Battisti, Lucie Guibault, Sophie Brezel, Chantal Sibille [et alii], « Droit de l'information. Chronique », Documentaliste, 2014, n°20142, pp. 20-27 

    Laure Marino, « Le big data bouscule le droit », Revue Lamy Droit de l'immatériel, 2013, n°99, pp. 55-58 

    Laure Marino, « Ce qui se cache derrière la TMCH », Propriété industrielle, 2013, n°11, pp. 3-3 

    Laure Marino, « #Avocats : à la conquête des réseaux sociaux », La Semaine juridique. Édition générale, 2013, n°43, pp. 1120-1120 

    Laure Marino, « Gare à la requête de preuve d’usage sérieux ! », Propriété industrielle, 2013, n°10, pp. 47-48 

    Laure Marino, « Google et la machine à effacer le passé. À propos de l’affaire Max Mosley. », La Semaine juridique. Édition générale, 2013, n°39, pp. 1726-1727 

    Laure Marino, « Tout ce que les avocats ont toujours voulu savoir sur le plagiat.. », Dalloz avocats : exercer et entreprendre, 2013, n°0809, p. 340   

    Laure Marino, « Le caractère individuel chevauche la nouveauté », Propriété industrielle, 2013, n°9, pp. 36-37 

    Laure Marino, « Première annulation par le Tribunal de l’Union européenne d’un modèle qui reproduit une marque tridimensionnelle antérieure », Propriété industrielle, 2013, n°78, pp. 33-34 

    Laure Marino, « L’affaire est dans le sac », Propriété industrielle, 2013, n°6, pp. 33-34 

    Laure Marino, « Tout ce que les avocats ont toujours voulu savoir sur les réseaux sociaux.. », Dalloz avocats : exercer et entreprendre, 2013, n°05, p. 248   

    Laure Marino, « Chronique de jurisprudence de droit de la propriété intellectuelle (15 sept. 2012 - 15 janv. 2013) », Gazette du Palais, 2013, n°65, pp. 16-22 

    Laure Marino, « Chronique de jurisprudence de droit de la propriété intellectuelle 15 mai 2012 - 15 sept. 2012) », Gazette du Palais, 2012, n°292, pp. 12-1921-12-1921 

    Laure Marino, « Chronique de jurisprudence de droit de la propriété intellectuelle (15 janv. 2012 - 15 mai 2012) », Gazette du Palais, 2012, n°291, pp. 11-1214-1618-20-11-1214-1618-20 

    Laure Marino, « Chronique de jurisprudence de droit de la propriété intellectuelle (15 sept. 2011 - 15 janv. 2012) », Gazette du Palais, 2012, n°46, pp. 14-1618-2022-23-14-1618-2022-23 

    Laure Marino, « Repenser le droit du plagiat de la recherche. », La Semaine juridique. Édition générale, 2011, n°50, pp. 2483-2489 

    Laure Marino, « Le devenir des brevets dans le secteur des médicaments en Europe », Propriété industrielle, 2011, n°9, pp. 7-11 

    Laure Marino, « Plaidoyer pour la liberté d'expression, droit fondamental de l'entreprise », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2011, n°01, p. 1   

    Laure Marino, « Vidéosurveillance au travail : le principe de proportionnalité mis en uvre par la CNIL », Revue de droit du travail, 2010, n°02, p. 108   

    Laure Marino, « La loi du 28 octobre 2009 relative à la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur internet (dite HADOPI 2) », Recueil Dalloz, 2010, n°03, p. 160   

    Laure Marino, « La consultation des messages électroniques des salariés sous le feu d'une enquête demandée par le délégué du personnel : ombre et lumière de l'arrêt Sanofi », Revue de droit du travail, 2009, n°10, p. 591   

    Laure Marino, « Le droit d'accès à internet, nouveau droit fondamental », Recueil Dalloz, 2009, n°30, p. 2045   

    Laure Marino, Agathe Lepage, « Droits de la personnalité », Recueil Dalloz, 2007, n°39, p. 2771   

    Laure Marino, Agathe Lepage, « Droits de la personnalité (juillet 2005/juillet 2006) », Recueil Dalloz, 2006, n°39, p. 2702   

    Laure Marino, Agathe Lepage, « Droits de la personnalité : panorama 2004-2005 », Recueil Dalloz, 2005, n°38, p. 2643   

    Laure Marino, « Les maladresses de la proposition de loi sur le droit à l'image », Recueil Dalloz, 2004, n°23, p. 1631   

    Laure Marino, « Une présomption de connaissance des moyens de cybersurveillance du salarié ? », Recueil Dalloz, 2004, n°23, p. 1636   

    Laure Marino, « Le contenu d'un site est présumé provenir de ce site, et non du stockage qu'en aurait fait les moteurs de recherche », Recueil Dalloz, 2004, n°23, p. 1637   

    Laure Marino, « L'irresponsabilité de l'exploitant du moteur de recherche référençant un site illicite », Recueil Dalloz, 2004, n°23, p. 1638   

    Laure Marino, « Protection pénale de la vie privée du salarié espionné par son employeur », Recueil Dalloz, 2003, n°23, p. 1533   

    Laure Marino, « Compatibilité d'un système d'astreinte avec le droit à la vie privée du salarié », Recueil Dalloz, 2003, n°23, p. 1535   

    Laure Marino, « Caractère public d'un forum de discussion sélectionnant les internautes par simple filtrage », Recueil Dalloz, 2003, n°23, p. 1536   

    Laure Marino, « Mention de l'adresse électronique professionnelle sur un site religieux », Recueil Dalloz, 2003, n°23, p. 1538   

    Laure Marino, « L'intérêt du public pour des informations sur les événements heureux ne peut justifier une atteinte à la vie privée », Recueil Dalloz, 2002, n°30, p. 2372   

    Laure Marino, « L'atteinte au droit à l'image distincte d'une diffamation », Recueil Dalloz, 2002, n°30, p. 2374   

    Laure Marino, « Image d'actualité et dignité de la personne humaine », Recueil Dalloz, 2002, n°29, p. 2298   

    Laure Marino, « La bonne conduite sur internet : ne pas spammer ! », Recueil Dalloz, 2002, n°19, p. 1544   

    Laure Marino, « Variations autour de la personnalité : du patrimoine et de la redivulgation », Recueil Dalloz, 2001, n°25, p. 1989   

    Laure Marino, « Publication judiciaire en première page : la panacée ? », Recueil Dalloz, 2001, n°25, p. 1991   

    Laure Marino, « Protection constitutionnelle du droit au respect de la vie privée », Recueil Dalloz, 2000, n°26, p. 265   

  • Laure Marino, Responsabilité civile et pénale des fournisseurs d’accès et d’hébergement, LexisNexis, 2016 

PublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Léo Peuillot, Droit des marques et collectivité territoriale : perspectives de protection et de valorisation, thèse soutenue en 2017 à Strasbourg en co-direction avec Laure Marino    

    Cette étude tente de déterminer la place accordée à la collectivité territoriale au sein du droit des marques, tout en recherchant si cet outil répond réellement à ses besoins et s’il est opportun de le modifier. Outre l’analyse d’éventuelles évolutions du droit des marques, en vue d'améliorer la prise en compte des intérêts de la collectivité territoriale, l’objectif est également de proposer des méthodes et instruments à mettre en œuvre concrètement afin d’optimiser l’utilisation de ce droit. D’une part, sont étudiés les défis et enjeux auxquels elle est confrontée, ainsi que les utilités et bénéfices que la marque peut lui apporter. Il s’agit ainsi de déterminer l’intérêt du droit des marques pour la collectivité territoriale. D’autre part, celle-ci souhaite mettre en œuvre ce droit afin d’enregistrer et d’exploiter une marque. Il est alors réalisé une analyse du fonctionnement du droit des marques au service de la collectivité territoriale.

    Thomas Lemieux, L'équilibre du droit d'auteur à la lumière des droits fondamentaux, thèse soutenue en 2017 à Strasbourg en co-direction avec Laure Marino    

    Le droit d’auteur est le théâtre de conflits entre différents intérêts. D’un côté ceux de l’auteur et de ses ayants droit, de l’autre ceux du public, des exploitants et des intermédiaires techniques de l’Internet. Le droit d’auteur s’est construit en prenant en compte ces tensions entre les différentes parties prenantes. Or, aujourd’hui, les droits fondamentaux sont invoqués par chacun des acteurs du droit d’auteur pour la défense de ses intérêts propres. Ces normes, ayant une valeur supra-législative, sont de nature à exercer une influence sur l’équilibre du droit d’auteur mis en place par le législateur et interprété par le juge. Le travail présenté se propose d’analyser l’intensité de cette influence tant dans l’élaboration législative du droit que dans son application jurisprudentielle. La démarche envisagée est celle d’un examen de l’importance des droits fondamentaux sur le droit d’auteur des fondations législatives historiques aux récents développements jurisprudentiels.

    Jihane El hayek, La protection des produits cosmetiques par le droit de la propriete intellectuelle., thèse en cours depuis 2008 en co-direction avec Laure Marino 

    Jerome Albertin, Les contrats d'artiste a l'ere numerique., thèse en cours depuis 2007 en co-direction avec Laure Marino 

  • Noémie Enser, Conscience et création en droit d'auteur, thèse soutenue en 2015 à Université ParisSaclay ComUE, membres du jury : Laure Marino (Rapp.)  

    Le droit et la conscience entretiennent une relation évidente, mais ambigüe. Plusieurs auteurs ont déjà été séduits par ces rapports, mais aucun ne s’est encore intéressé aux relations qui existent entre la conscience et le domaine spécifique de la science juridique qu’est le droit d'auteur. Pourtant, le droit d'auteur n'est pas indifférent à la notion de conscience. La conscience s’entend de deux acceptions : la conscience morale, qui renvoie à la distinction du bien et du mal, et la conscience psychologique, qui désigne l’appréhension que l’homme a de lui-même et du monde qui l’entoure. Chacun de ces deux aspects de la conscience se retrouve en doit d’auteur. La conscience morale est en principe indifférente en droit d’auteur : ses liens avec la liberté artistique en font un domaine amoral. Mais la liberté artistique n’est pas sans limite. Or ces limites posées à la liberté artistique se répercutent sur l’exercice, et parfois même sur l’existence du droit d’auteur. L’indifférence affichée du droit d’auteur pour la conscience morale s’effrite alors, laissant apparaître des hypothèses de prise en compte de la moralité, ou plutôt de l’immoralité de l’œuvre. La conscience psychologique, au contraire, semble jouer un rôle nettement plus fondamental en droit d’auteur. Malgré le silence du législateur, la majorité des membres de la doctrine conditionnent la reconnaissance de la protection par le droit d’auteur à la conscience de la création. Il faut alors distinguer les différents éléments de la conscience psychologique de l’auteur : son discernement, sa volonté de créer et sa maîtrise du processus de création sont les trois conditions doctrinales rattachées à la conscience de la création. Or aucune de ces trois conditions n’est appliquée systématiquement et il apparaît qu’elles ne sont pas justifiées, ni même nécessaires. Une relecture de la conscience de la création s’impose alors. Dans un jeu de miroir, la conscience morale et la conscience psychologique jouent un rôle en droit d’auteur qui n’est pas celui que l’on attend d’elles : la conscience morale entre inévitablement en compte alors qu’elle est affichée comme indifférente, la conscience psychologique joue selon la doctrine un rôle discriminant qui n’est pas celui qui lui revient.

    Laurie Propolis, Le droit à l'image : de la théorie à l'application pratique, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille, membres du jury : Laure Marino (Rapp.)  

    Enfant de la jurisprudence, le droit à l'image est une prérogative attachée à l'individu qui a longtemps été discutée. Si aujourd'hui une certaine stabilité théorique a été trouvée, celle-ci demeure néanmoins relative du fait de sa non-reconnaissance par la législation française. Il recouvre différentes réalités et ainsi concerner l'image d'une oeuvre, celle d'un bien mobilier ou immobilier, ou encore, être relatif aux traits des individus eux-mêmes. C'est sur cette dernière dimension que la présente étude a entendu s'attarder, celle-ci présentant une certaine complexité juridique liée à la défaillance législative et à la place prépondérante de la jurisprudence au sein du droit à l'image. Le choc résultant de la rencontre entre un droit théorique, dépourvu de régime juridique officiel, et la pratique judiciaire conduit de facto, à une instabilité et une insécurité juridique avérées, en incompatibilité totale avec la notion de droit de la personnalité telle qu'énoncée par la théorie des droits de l'Homme.Les interrogations induites par cette étude ont abouti à des conclusions quelque peu funestes. Tout d'abord, le droit à l'image demeure fondé sur un régime hybride dont la nature apparaît être, plus que jamais, juridiquement contestable et largement contestée. Ensuite, la seconde conclusion met en évidence la place trop importante laissée aux juridictions en cette matière, ce qui conduit à des disparités inconciliables avec les notions d'égalité, d'impartialité et de fiabilité. Dès lors, une révision globale du droit à l'image, et la mise en place d'un régime juridique légal autonome semblent être aussi bien nécessaires qu'inévitables.

    Young Sug Pyun, La résolution des conflits entre marques et noms de domaine : étude comparative Europe-Asie, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille, membres du jury : Laure Marino (Rapp.)  

    Le nom de domaine était inventé pour localiser sur Internet. Son valeur augment en tant qu'une ressource importante pour les entreprises. Ils ont été reconnu un type d'un signe distinctif par les jurisprudences. Le principe de « premier arrivé, premier servi » est appliqué pour enregistrer. Le problème est qu'il n'existe pas de système permettant aux registraires de filtrer au préalable les demandes susceptibles de poser problème. Ils peuvent entrer en conflit avec d'autres signes distinctifs, notamment avec les marques. Les causes peuvent expliquer par les différences des systèmes. En principe, les litiges relatifs aux noms de domaine découlent de la pratique du cybersquattage. L'apparition du cyber squattage et l'augmentation rapide du nombre de conflits nuisent à la sécurité légale. Pour résoudre ces conflits, on peut utiliser deux procédures : la procédure extrajudiciaire et judiciaire. L'UDRP procédure a été mise en place par l'ICANN. Cette procédure est évaluée comme peu coûteuse, rapide et efficace. Beaucoup de pays opèrent la procédure extrajudiciaire très similaire avec l'UDRP. En ce qui concerne des litiges « .eu », la procédure ADR est lancée. Les tribunaux de chaque pays sont en train d'essayer de régler les conflits relatifs au cybersquattage sous le fondement des lois tels que le droit de marque, le droit de concurrence déloyale et droit civil. Comme les systèmes légaux de chaque de pays sont différents, le critère appliqué ne peut pas être identique. En conclusion, le système légal pour règlementer les conflits est en train de développer au niveau international. Il est nécessaire d'harmoniser le système de règlement des conflits.

    Delphine Chauvet, La vie privée : étude de droit privé, thèse soutenue en 2014 à Paris 11, membres du jury : Laure Marino (Rapp.)  

    La vie privée est une notion jurisprudentielle, consacrée récemment par le législateur. Pourtant, elle n’est pas clairement définie. Elle s’inscrit dans un contexte éminemment variable. Par conséquent, son domaine et son régime juridique sont complexes à déterminer. Cependant, des notions telles que l’intimité, l’identité et la personnalité permettent de mieux cerner le concept de vie privée.L’évolution de la société et l’accroissement des nouvelles technologies ont des incidences sur la vie privée. Mise en péril, celle-ci doit être mieux protégée. Les juridictions françaises et la Cour européenne des droits de l’homme tentent de répondre à cette nécessité.Si la vie privée fait l’objet d’un droit au respect, son contentieux ne se cantonne pas seulement à un aspect défensif. Elle participe à l’épanouissement personnel de l’individu.Néanmoins, la protection de la vie privée est relative dans la mesure où elle se heurte à des intérêts antagonistes, tels que l’intérêt général et divers intérêts particuliers.Cette étude apportera des réponses sur la manière dont la vie privée est appréhendée par le droit.

    Axelle Louis, L’évolution contemporaine de la notion de brevetabilité : étude en droit français et européen, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille, membres du jury : Laure Marino (Rapp.)  

    L'impressionnante augmentation du nombre de dépôts de brevets, l'arrivée de nouvelles technologies mais également les nombreuses contestations du système des brevets invitent à se pencher sur la façon dont la notion de brevetabilité a su faire face à l'évolution des techniques et des pratiques. La présente étude propose d'analyser l'évolution contemporaine de la notion de brevetabilité en observant d'abord l'élargissement du domaine de la brevetabilité, avant de s'intéresser à l'assouplissement des conditions de brevetabilité. Les vecteurs de cette évolution vers une plus grande protection sont la lacune législative en matière de définition de l'invention et le recul successif des exclusions à la brevetabilité. Il ressort en outre de l'étude que le critère d'application industrielle doit être vu comme participant de la nature de l'invention, et non comme une condition de brevetabilité. Il apparaît également qu'en réaction à la complexité des nouvelles technologies et à la pression des acteurs économiques, les conditions de nouveauté et d'activité inventive se voient particulièrement assouplies. L'étude conclut a un abaissement du seuil de brevetabilité et à la prolifération de brevets de mauvaises qualité ayant un impact négatif sur l'innovation.

    Pierre-Dominique Cervetti, Du bon usage de la contractualisation en droit de la propriété intellectuelle, thèse soutenue en 2012 à AixMarseille, membres du jury : Laure Marino (Rapp.)  

    La contractualisation est une tendance contemporaine qui traverse de nombreuses branches du droit. Elle est un procédé de régulation impliquant la participation des acteurs privés à l'élaboration et à l'évolution du droit. Cette thèse a pour objet d'en vérifier la pertinence et d'en déterminer la portée en droit de la propriété intellectuelle, domaine dominé par l'ordre public, mais sujet à une perte profonde de légitimité. Traduisant aussi bien un recul de l'ordre public qu'une véritable dynamique de normativité, la contractualisation s'illustre sur deux niveaux. D'abord, dans le rapport contractuel, la contractualisation permet au titulaire d'un droit subjectif de négocier l'exercice de ses prérogatives individuelles et de conférer, au mieux offrant, une certaine liberté, une faculté ou un pouvoir d'agir qu'il pourra exercer en lieu et place de son cocontractant. Elle est alors un vecteur renouvelé des droits subjectifs. Ensuite, à l'échelon supérieur, la contractualisation apparaît comme un nouveau mode de régulation. Les acteurs des milieux professionnels sont associés à l'élaboration de la règle de droit, soit par délégation, soit par incitation. Cette contractualisation complémentaire s'inscrivant au cœur du droit objectif se destine à produire des normes autorégulées reposant tout à la fois sur l'idée de flexibilité et d'adhésion volontaire. Ces normes privées seront enfin réceptionnées dans l'ordre juridique à la condition qu'elles réalisent un équilibre entre l'utilité économique de l'aménagement proposé et la valeur sociale portée par la règle du droit imposé

  • Philippe Jehl, La défense juridique de l'oeuvre audiovisuelle, thèse soutenue en 2013 à Strasbourg, membres du jury : Laure Marino (Exam.)    

    La défense juridique des éléments de l'œuvre audiovisuelle est un domaine complexe où le sort du contentieux dépend en grande partie du choix stratégique que l'avocat adopte pour défendre les intérêts économiques ou moraux des titulaires de droits sur l'œuvre audiovisuelle. Le constat est que tous les éléments de l'œuvre audiovisuelle ne peuvent prétendre être défendus systématiquement par le biais d'une seule et même action. Cette défense peut être assurée par le biais de deux voies : la défense au regard du droit spécial de la propriété intellectuelle (droit des marques, droit d'auteur, droits voisins) ou celle au regard des régimes de mise sous responsabilité pour faute. La stratégie de défense retenue est liée en grande partie à la nature de l'élément de l'œuvre audiovisuelle que l'avocat doit défendre. L'action en contrefaçon au titre du droit d'auteur permet, sous certaines conditions, de protéger et de défendre les droits afférents aux formats télévisés, aux scénario audiovisuels, aux synopsis, aux titres, aux péripéties principales d'un film ou encore aux personnages de celui-ci. Elle permet également de sanctionner la reproduction servile d'une œuvre audiovisuelle. Des exceptions au droit d'auteur permettent également d'exclure toute caractérisation d'un grief de contrefaçon lorsque l'avocat est chargé de prouver que son client n'est pas contrefacteur. Le producteur de vidéogramme, les acteurs, les comédiens et les chaînes de télévision détiennent des droits voisins sur l'œuvre audiovisuelle. Parallèlement à ces actions conférées par le droit d'auteur et ses droits voisins, l'avocat dispose d'autres voies de défense. Ainsi, la voie de l'action en contrefaçon de marques lui permet de défendre les droits afférents à un titre, à un personnage ou encore aux produits dérivés de l'œuvre audiovisuelle. A côté de ses régimes juridiques de droit privatif, coexistent l'action en concurrence déloyale ou en sanction des agissements parasitaires, ainsi que le régime spécial de mise sous responsabilité des hébergeurs. A noter enfin que, si l'avocat souhaite défendre des éléments spécifiques de l'œuvre audiovisuelle, une stratégie particulière peut être retenue. Celle-ci peut être notamment intentée sur le double fondement juridique de la contrefaçon et de la concurrence déloyale ou parasitaire lorsque l'avocat décide de cumuler ces deux actions. Pour autant, il appartient à ce dernier de prouver l'existence d'un fait distinct de la contrefaçon, ce qui, comme nous l'avons vu, est une preuve délicate à rapporter. Cependant, cette stratégie peut permettre d'augmenter le montant des dommages et intérêts.

    Jean Cattan, Le droit et les communications électroniques, thèse soutenue en 2012 à AixMarseille, membres du jury : Laure Marino (Exam.)  

    La coexistence du droit et des communications électroniques interroge, notamment quant à la prétention du droit à réguler la communication d'informations illicites en ligne. En vue de sanctionner efficacement la diffusion de ce type d'informations, l'harmonisation des droits au sein de l'Union européenne s'ajoute aux solutions conventionnelles. De plus, en droit français, l'obligation de sécurisation de l'accès aux services de communication au public en ligne coexiste avec le blocage de l'accès aux informations illicites. Autant d'obligations qui ont vivement sollicité les mécanismes juridictionnels destinés à assurer l'équilibre des droits fondamentaux et qui continuent d'interroger quant à la légitimité d'une possible sanction. Mais il est également à observer que le droit est, en amont, le vecteur du développement de l'accès aux communications électroniques. L'objectif de la norme juridique étant ici d'assurer la prévalence des mécanismes concurrentiels dans le développement et la diffusion des techniques de communication. Il apparaît alors que l'évolution des communications électroniques dépend d'une concurrence ordonnancée en droit. En faisant le choix d'une approche globale de la relation entre le droit et les communications électroniques, la présente étude révèle le caractère éminemment dialectique de la relation du droit à la technique. Portées par le droit, les communications électroniques sont aussi une source de sa perturbation avant de devenir un facteur de son évolution

    Bhumindr Butr-Indr, La contrefaçon des droits de propriété intellectuelle : étude comparative en droits français et thaïlandais, thèse soutenue en 2012 à Paris 2, membres du jury : Laure Marino (Exam.)  

    La contrefaçon est un phénomène de dimension internationale qui constitue aujourd’hui plus qu’hier un véritable fléau. Il apparaît que les principaux pays de provenance des contrefaçons saisies dans l’Union Européenne sont les pays d’Asie,notamment la Thaïlande. Cette recherche a pour but d'étudier les problèmes juridiques relatifs à la contrefaçon des droits de propriété intellectuelle. Ceci nous amène à poursuivre la recherche suivant deux axes. La première partie a pour but de mettre en évidence la comparaison de la définition de la contrefaçon en France et en Thaïlande. Elle se décompose en deux sous-parties, la première s'attachant à décrire la qualification de l’atteinte constitutive de contrefaçon selon les droits concernés (le terme « contrefaçon » en lui-même, tant en France qu’en Thaïlande, désignant différentes formes d’atteintes à un droit patrimonial de propriété intellectuelle). Pour identifier les atteintes constitutives de contrefaçon, notamment l’élément matériel, nous mettons l’accent sur 4 points: l’existence de la création, la diffusion de la création, l’usage de la création et la participation à l’action contrefaisante. S’agissant de l’élément intentionnel de contrefaçon, il semble présenter de multiples facettes. La seconde définit la preuve de la contrefaçon. On observe alors les moyens de preuve de la contrefaçon : la loi prévoit deux séries de mesures principales que nous pouvons regrouper en moyens de preuve en matière civile et pénale. Par ailleurs, il y a des moyens de preuve alternatifs entre les deux régimes. Ce sont des procédures douanières.La seconde partie a pour objet la prise en considération de la répression par les juridictions civiles et pénales. Elle se décompose donc en deux sous-parties : la première concerne les sanctions prononcées par les juridictions pénales. Nous avons déjà étudié la procédure pénale et les sanctions applicables à la contrefaçon. Il se trouve que la situation en Thaïlande est totalement différente de la situation française, notamment concernant la jurisprudence en matière pénale. Il semblerait que la majorité des décisions soient des sanctions prononcées par les juridictions pénales. La seconde sous-partie concerne quant à elle la réparation des atteintes à la propriété intellectuelle. Nous constatons que le préjudice subi, en France tout comme en Thaïlande constitue en un gain manqué . En outre l’évaluation du préjudice en France et en Thaïlande est difficile (préjudice subi en matière de marque, préjudice moral et fixation de l’indemnisation de peine privée).

    Caroline Zorn, Données de santé et secret partagé : pour un droit de la personne à la protection de ses données de santé partagées, thèse soutenue en 2009 à Nancy 2, membres du jury : Laure Marino (Exam.)    

    Le secret partagé est une exception légale au secret professionnel, permettant à ceux qui prennent en charge le patient d'échanger des informations le concernant, sans être sanctionnés du fait de cette révélation d'informations protégées. Si les soignants depuis toujours communiquent au sujet du patient dans son intérêt, il n'y en a pas moins un équilibre à trouver entre l'échange d'informations nécessaire à la pratique médicale, et le respect de la vie privée qu'un partage trop large peu compromettre. Or, l'émergence de l'outil informatique, multipliant les possibilités de partage de données de santé, remet en cause un équilibre fondé sur des mécanismes traditionnels de protection de l'intimité de la personne. Le traitement de données de santé partagées doit alors s'analyser au regard des règles du secret partagé, des règles de la législation "Informatique et Libertés", mais également au jour d'un foisonnement vertigineux de normes relatives à la mise en oeuvre de dossiers spécifiques comme le Dossier médical personnel, le Dossier pharmaceutique ou l'Historique des remboursements. La mise en relief systématique de la place du consentement de la personne concernée conduit au constat de l'impérative inscription à la Constitution du droit de la personne à la protection de ses données de santé partagées.