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  • THESE

    L’acte juridique pour autrui, soutenue en 2022 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Jean-François Cesaro, membres du jury : Gilles Auzero, Olivier Deshayes, Thomas Genicon et Judith Rochfeld   

  • Marie Eliphe, Jean-François Cesaro, Gilles Auzero, Olivier Deshayes, Thomas Genicon [et alii], L'acte juridique pour autrui, 2022, 900 p.  

    L’acte juridique pour autrui est un acte qui s’impute sur une personne qui n’a pas participé à sa formation. Il n’existe, en droit positif, aucune qualification générale permettant l’identification certaine de la notion. Pourtant, les hypothèses d’actes juridiques pour autrui se multiplient. Ils sont créés par les titulaires d’un pouvoir, une prérogative permettant à l’auteur de l’acte d’agir pour autrui. Le pouvoir de représentation permet d’agir au nom et pour le compte du destinataire de l’acte qui en devient partie. Le pouvoir propre permet d’agir pour le compte du destinataire de l’acte, la nature de ce dernier engendrant une dérogation à l’effet relatif des contrats et conduisant à son imputation sur un destinataire tiers. En raison des dangers qu’ils présentent pour leur auteur et leur destinataire, de tels actes ont longtemps été prohibés par le droit privé. Ils ont été consacrés de manière parcellaire, d’abord à titre exceptionnel, puis, pour certains d’entre eux, à titre principal le Code civil. Ces consécrations n’offrent toutefois pas une totale liberté dans leur création. Le régime de l’acte juridique pour autrui reçoit un encadrement particulier par rapport au schéma contractuel classique. L’existence d’un pouvoir au profit de l’auteur de l’acte nécessite que son exercice soit strictement encadré afin de protéger les intérêts de celui qui le reçoit. De plus, les liens qui sont issus de l’acte dépassent le cercle des seules parties, compliquant ainsi l’application du droit commun des obligations. L’adaptation de ce dernier à leur particularité est nécessaire.

  • Marie Eliphe, « La contestation de la validité de la convention collective devant le juge », Revue de droit du travail, Dalloz , 2024, n°06, p. 375   

    Marie Eliphe, Maxime Cormier, Benjamin Moron-Puech, « L'introuvable réparation des préjudices liés à la traite négrière et l'esclavage », Recueil Dalloz, Dalloz , 2023, n°38   

    Marie Eliphe, « La responsabilité civile de l'employeur sur le fondement de son obligation de sécurité : contractuelle ou délictuelle ? », Revue de droit du travail, Dalloz , 2023, n°05, p. 355   

  • Marie Eliphe, « Droits humains des minorités sexuées, sexuelles et genrées », le 05 novembre 2022  

    Organisé par le CERCRID sous la direction scientifique de Yoshie Ito, Benjamin Moron-Puech et Tetsushi Saito