Coralie Klipfel

Post-doctorante
Docteur.
Qualifiée aux fonctions de maître de conférences
(2023, Droit public).
École de Droit de la Sorbonne

Institut des Sciences Juridique et Philosophique de la Sorbonne
Institut de Recherche en Droit International et Européen de la Sorbonne
Les espaces d'exception en droit international public, soutenue le 03 février 2022, sous la direction de Jean-Marc Sorel.

ACTUALITÉS RECHERCHE
ACTUALITÉS RECHERCHE
  • Coralie Klipfel, « LES SITUATIONS D'« ÉTAT D'URGENCE » EN DROIT INTERNATIONAL : ATTEINTE OU RENFORCEMENT DE L'ÉTAT DE DROIT ? », L'État de droit, Editions des Presses de l'Université, 2020   

    Coralie Klipfel, « Le juge français face aux crises migratoires et sécuritaires ; réflexions sur l'application du référé-liberté », Le rôle des juges face aux crises migratoire, sécuritaire et économique en France et en Italie, 2020   

  • Coralie Klipfel, « L'urgence dans les rouages du système de maintien de la paix et de la sécurité internationales », Sorbonne Student Law Review / Revue juridique des étudiants de la Sorbonne, 2023, n°1, pp. 48-66     

    Coralie Klipfel, « L'activation des clauses de dérogation aux conventions de protection des droits de l'homme dans le cadre de la crise sanitaire de la COVID-19 », Annuaire français de droit international, 2021, pp. 87-98   

    Coralie Klipfel, « L’activation des clauses de dérogation aux conventions de protection des droits de l’homme dans le cadre de la crise sanitaire », 2020, pp. 87-96    

    En 2020, une centaine d’États a mis en place des «états d’urgence » pour répondre à la crise de la Covid-19. Seuls 31 États ont activé les clauses de dérogations de trois instruments de protection des droits de l’homme : la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, la Convention américaine relative aux droits de l’homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Les disparités étatiques sur le choix de déroger ont fait émerger la question de l’opportunité de la dérogation, alors qu’existent déjà des limitations aux droits de l’homme. En activant la dérogation, l’État suspend une partie de ses obligations conventionnelles, mais reste lié par les obligations, formelles et substantielles, énoncées dans les clauses de dérogation. En restant en dehors de la dérogation, l’État reste dans une situation de pleine applicabilité des conventions et l’ampleur de la crise sanitaire pourra tout de même être prise en compte dans l’évaluation de la proportionnalité des restrictions aux droits internationalement protégés. En comparant les notifications étatiques de dérogation dans le cadre de la crise sanitaire aux décisions passées sur des affaires de dérogation, il ressort que l’avantage du recours à la dérogation est relativement faible pour les États.

  • Coralie Klipfel, Le droit international applicable aux formes et motifs de violences sexuelles liées aux conflits affectant les enfants: Bilan de recherche - Axe 1 - Projet ANR-VSEG, 2024   

    Coralie Klipfel, Les violences sexuelles affectant les enfants dans le conflit au Sud-Kivu (RDC) : conséquences des défaillances étatiques ?, 2023, 5161202020203020200 p.