ActualitésPUBLICATIONS
  • THESE

    Il nous faut une barrière ! : sociologie politique des mobilisations pro-barrière en Israël et en Arizona (Etats-Unis), soutenue en 2015 à Bordeaux sous la direction de Évelyne Ritaine, membres du jury : Thierry Balzacq (Rapp.), Denis Duez (Rapp.)   

  • Damien Simonneau, Pourquoi s'emmurer ?: essai sur une frénésie planétaire, Éditions Stock, 2024, Essais - Documents, 226 p.    

    Apeurés par des ennemis multiformes, les États construisent de plus en plus de murs  : 74 dans le monde en 2022 contre une douzaine au sortir de la Guerre froide. Certains sont situés en zone de guerre, d'autres entre États en paix. Certains se limitent à des grillages barbelés, d'autres sont des déploiements de technologies de pointe ou d'importantes patrouilles maritimes. On peut aisément les répertorier selon leurs finalités : ici délimiter une ligne de cessez-le-feu, là empêcher l'intrusion de potentiels combattants, ou encore lutter contre l'immigration dite clandestine et la contrebande. Mais le mur est aussi dans les têtes. Il contribue à mettre en scène une vision fantasmée de l'identité de nos sociétés, de notre rapport au territoire, à la migration et à l'altérité.  "Pourquoi s'emmurer ?" prend à bras le corps l'idée que nos frontières seraient des passoires à colmater, et entend rappeler que la construction de murs est avant tout le résultat de calculs politiques.

    Damien Simonneau, L'obsession du mur: Politique de militarisation des frontières en Israël et aux États-Unis, Peter Lang, 2020, Enjeux internationaux, 418 p.  

    De plus en plus d'États renforcent leurs frontières par des murs militarisés à l'image de la "barrière frontalière" états-unienne à la frontière mexicaine et de la "barrière de sécurité" israélienne en Cisjordanie. Comme l'atteste le mur de Trump, cette obsession globale suscite des controverses. Les murs constituent un spectacle politique, destiné aux citoyens emmurés, et joué par des acteurs conservateurs, sécuritaires et xénophobes. Problématisant les mobilités, ces derniers développent une expertise sécuritaire, et s'opposent à l'État. Fondé sur deux enquêtes en immersion auprès de ces acteurs, le livre souligne que le militarisme des sociétés est renforcé au détriment d'autres approches humanitaires, juridiques ou économiques des circulations transfrontalières.

  • Damien Simonneau, « Guerre et migrations : vers une arsenalisation des migrants ? », le 20 septembre 2024  

    Journée d'études organisée par le CMH, Université de Clermont-Auvergne sous la direction scientifique de Sabine Dini, CMH - UR4232 et Damien Simonneau, INALCO