Philippe Emy

Maître de conférences
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de droit et science politique

Institut de Recherche en Droit des Affaires et du Patrimoine
  • THESE

    Le titre financier, soutenue en 2005 à Bordeaux 4 sous la direction de Bernard Saintourens 

  • Philippe Emy, Droit commercial : instruments de paiement et de crédit, Bréal et Numérique Premium, 2019, Lexifac ( Droit )    

    Le présent ouvrage dresse, sous la forme de fiches simples, un panorama complet de la discipline et intègre les dernières évolutions législatives, notamment l'ordonnance du 15 juillet 2009 qui a procédé à la refonte du droit des instruments de paiement. Étudiants de Master, professionnels, ou même novices en la matière, y trouveront les clés indispensables à la bonne compréhension du fonctionnement des instruments de paiement et de crédit.

    Philippe Emy, Droit commercial: instruments de paiement et de crédit, 2e éd., Bréal, 2013, Lexifac ( Droit ), 191 p. 

    Philippe Emy, Droit commercial: instruments de paiement et de crédit, Bréal, 2010, Lexifac ( Droit ), 191 p. 

    Philippe Emy, Bernard Saintourens, Thierry Bonneau, Hervé Le Nabasque, Jean Hauser [et alii], Le titre financier, Atelier national de reproduction des thèses, Université de Lille III, 2005, Lille-thèses, 821 p.  

    Le titre financier, défini comme le véhicule permettant, en matière financière, de transmettre en toute sécurité et avec rapidité des droits personnels, occupe dorénavant, à côté des instruments financiers, une place autrefois réservée aux valeurs mobilières, lesquelles doivent être appréhendées comme des titres financiers fongibles. Expliquer la mobilité, élément caractéristique du titre financier, requiert de se prononcer sur sa nature juridique et de préciser le régime relatif à la sécurité de sa tansmission. Le tritre financier doit être qualifié comme un ensemble indivisible et réifié de droits personnels faisant l'objet d'un droit de propriété, ce qui nécessite de s'opposer aux théories assimilant le titre financier à une position contractuelle et de recourir à la théorie de l'institution pour comprendre la structure spécifique des titres de capital. Il faut ensuite déterminer le régime juridique qui va garantir la sécurité du titre financier, et pour cela caractériser deux séries de mécanismes distincts, à savoir ceux assurant la sécurité des droits réels portant sur le titre financier et ceux relatifs à la sécurité des droits personnels conférés par le titre.

PublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Vigny Amoussou, L'ordre public sanitaire en Afrique francophone, thèse soutenue en 2012 à Bordeaux en co-direction avec Ibrahim Salami  

    Juridiquement, plusieurs indices concordants mettent clairement en exergue l’appartenance de la santé publique à l’ordre public en Afrique francophone. Partant de ce constat, la notion d’ordre public sanitaire repose sur de solides arguments qui fondent son existence et son positionnement en tant que démembrement de la définition générale ou traditionnelle de l’ordre public. En revanche, le lien quasi fusionnel entre l’ordre public sanitaire et le droit fondamental à la protection de la santé met à rude épreuve la pertinence de son action dans la plupart des États africains. En cause, le stade embryonnaire de la sécurité sociale en Afrique francophone qui contraste avec les mesures de police ayant pour objet la protection de la santé publique de sorte que, les mesures de protection (police sanitaire) et l’absence de protection (la très faible couverture de la sécurité sociale) se chevauchent et se contredisent. Evidemment, la jonction de ces deux facteurs : l’inopérance du droit à la santé et l’inefficacité des services publics sont de nature à fragiliser d’avantage l’ordre public sanitaire dans les États d’Afrique francophone. En définitive, au delà de sa justification légale et réglementaire l’ordre public sanitaire en Afrique francophone manque cruellement de moyens humains, financiers, matériels et institutionnels pour en faire un véritable outil de préservation de la santé publique, composante de l’ordre public.