Simon Persico

Professeur
Science politique.
Sciences Po Grenoble

Politiques Publiques, Actions Politiques, Territoires
  • THESE

    Un clivage, des enjeux : une étude comparée de la réaction des grands partis de gouvernement face à l'écologie, soutenue en 2014 à Paris Institut détudes politiques sous la direction de Florence Haegel, membres du jury : Jacques Gerstlé (Rapp.), Hanspeter Kriesi (Rapp.), Florence Faucher-King, Jacques Gerstlé, Hanspeter Kriesi, Robert Ladrech et Antoine Roger     

  • Simon Persico, Vincent Tiberj, Kevin Brookes, Amaïa Courty, Anja Durovic, Tristan Haute, Romain Mespoulet, Max-Valentin Robert (dir.), Citoyens et partis après 2022 : éloignement, fragmentation, PUF, 2024, 304 p.    

    De quoi les élections de 2022 sont-elles le signe ? Celui de la consolidation d'un nouveau système partisan autour de trois pôles, libéral, national-conservateur et social-écologiste ? Ou celui d'une transformation démocratique qui s'amplifie et dont le niveau d'abstention et la rupture avec les partis et les responsables politiques sont les symptômes les plus évidents ? Et quelles sont les conséquences sur ce système politique du renouvellement des générations, des transformations des manières de s'informer ou des demandes d'autres manières de faire démocratie ? Cet ouvrage collectif croise les regards entre générations de chercheuses et chercheurs pour analyser à froid ce qui s'est passé en 2022 à partir de différentes enquêtes originales. Il s'agit de mettre la lumière sur des événements récents, mais aussi de les resituer dans leurs perspectives scientifiques et citoyennes, afin de comprendre ce que voter et être citoyen veulent encore dire dans la France contemporaine.

    Simon Persico, Florence Haegel (dir.), Partis politiques, Bruylant et Strada lex, 2023, Science politique, 1014 p.    

    Effondrement électoral de vieux partis jadis dominants, déclin du nombre d’adhérents, érosion de la confiance que leur accordent les citoyens, mais aussi émergence de nouveaux partis et de nouveaux enjeux, renouvellement des modes d’organisation… Les partis politiques sont en pleine transformation ; leur champ d’étude aussi. Ce Traité prend acte de ces changements et présente une synthèse, la plus complète et récente possible, des travaux permettant de les comprendre. Il a été conçu autour de l’application de deux grands principes : le pluralisme théorique et méthodologique et la dimension comparative. Afin de saisir l’ensemble des facettes de l’objet partisan, il s’organise en quatre grandes parties. La première porte sur la naissance et la transformation historique des partis politiques. La deuxième présente la manière dont ils s’inscrivent dans des environnements institutionnel, médiatique, ou encore financier qui encadrent leur action. La troisième s’intéresse aux principales activités partisanes. La quatrième et dernière partie propose un éclairage comparatif centré sur des enjeux et objets contemporains. Fondé sur la mobilisation d’une trentaine d’experts, cet ouvrage s’adresse à un public francophone intéressé par la politique dans le cadre universitaire (étudiants, enseignants), professionnel (journalistes, acteurs du monde associatif ou politique) et, plus généralement, à tous les citoyens soucieux de mieux connaître des organisations qui demeurent incontournables dans les démocraties représentatives.

    Simon Persico, Sabine Saurugger (dir.), Sauver l'Europe ? Elections, citoyens et gouvernance européenne par gros temps: citoyens, élections et gouvernance européenne par gros temps, Dalloz, 2019, Les sens du droit, 233 p.    

    La 4e de couverture indique : "Quand elles ont été imaginées dans les années 1970, les élections européennes devaient permettre d'associer les Européens à la construction européenne. Mais ces élections n'ont cessé de tromper les attentes mises en elles. Le scrutin de 2019 ne devrait pas faire exception à cette tendance. Entre abstention et succès des formations d'extrême droite et eurosceptiques, il pourrait témoigner d'une défiance citoyenne inégalée à l'égard de L'Union européenne. Cette défiance est d'autant plus forte que les décisions prises ou esquivées par l'Union européenne pour répondre à la polycrise qu'elle doit affronter ne semblent pas convaincre les citoyens. Cet ouvrage souhaite offrir au grand public un diagnostic sur l'état de la démocratie européenne et proposer une voie de sortie démocratique des crises de l'Union. Centrés sur des questions formulées de manière volontairement provocatrice, les chapitres sont rédigés par des chercheuses et chercheurs issus d'universités et de centres de recherche français et européens. Au-delà de l'état des lieux circonstancié qui est dressé ici, le lecteur trouvera des pistes pour « sauver l'Europe », avec un seul objectif : permettre à chacune et chacun de mieux saisir les enjeux démocratiques de la construction européenne et décider en connaissance de cause lors du scrutin à venir."

    Simon Persico, Reprise conjoncturelle ou transformation doctrinale ?: le traitement de l'enjeu environnemental par les partis de droite en France depuis le début des années 1970, 2008, 201 p. 

  • Simon Persico, Chloé Alexandre, Esther Hathaway, « L'écologie partout, les écologistes ailleurs », in Vincent Tiberj, Kevin Brookes, Amaïa Courty, Anja Durovic, Tristan Haute, Romain Mespoulet, Simon Persico, Max-Valentin Robert (dir.), Citoyens et partis après 2022 : éloignement, fragmentation, PUF, 2024, pp. 117-132   

    Simon Persico, Florent Gougou, Tristan Guerra, « Tripartition et tripolarisation : les contours du nouvel ordre électoral », in Vincent Tiberj, Kevin Brookes, Anja Durovic, Tristan Haute, Romain Mespoulet, Simon Persico, Max-Valentin Robert, Amaïa Courty (dir.), Citoyens et partis après 2022 : éloignement, fragmentation, PUF, 2024   

    Simon Persico, Isabelle Guinaudeau, « Partis, promesses et politiques publiques », in Florence Haegel, Simon Persico (dir.), Partis politiques, Bruylant, 2023 

    Simon Persico, Florent Gougou, « Partis, clivages et enjeux », in Florence Haegel, Simon Persico (dir.), Partis politiques, Bruylant, 2023, pp. 713-766 

    Simon Persico, « Le conflit entre croissance et environnement », in Daniel Boy, Didier Witkovski (dir.), Une planète mobilisée ? L’opinion mondiale face au changement climatique, EDF - Direction des études, 2023, pp. 62-67   

    Simon Persico, « L'écologie dans l'opinion publique française à la veille de l'élection présidentielle de 2022 », in Antoine Bristielle (dir.), Que veulent les Français ? L'opinion publique dans tous ses états, Éditions de l'Aube, 2022, pp. 141-154   

    Simon Persico, Isabelle Guinaudeau, « France: electoral necessity and presidential leadership beyond parties », in Torbjörn Bergman, Hanna Back, Johan Hellström (ed.) (dir.), Coalition Governance in Western Europe, Oxford University Press, 2021, pp. 205-246   

    Simon Persico, Aurélien Evrard, « Entre relance verte et variable d’ajustement : les effets contradictoires de la Grande Récession sur les politiques environnementales », in Sabine Saurugger, Patrick Hassenteufel (dir.), Les politiques publiques dans la crise. 2008 et ses suites, Presses de Sciences Po, 2021, pp. 297-329 

    Simon Persico, Sabine Saurugger, « Introduction : Sauver l'Europe ? », in Simon Persico, Sabine Saurugger (dir.), Sauver l’Europe ? Citoyens, élections et gouvernance européenne par gros temps, Dalloz, 2019, pp. 9-16 

    Simon Persico, Christophe Bouillaud, Sabine Saurugger, « Les grands partis de gouvernement peuvent-ils perdre les élections européennes ? », in Simon Persico, Sabine Saurugger (dir.), Sauver l'Europe ? Citoyens, élections et gouvernance européenne par gros temps, Dalloz, 2019, pp. 83-92 

    Simon Persico, Isabelle Guinaudeau, Emiliano Grossman, « Quelles sont les conséquences de la montée des oppositions à l’Union européenne sur les systèmes politiques nationaux ? », in Simon Persico, Sabine Saurugger (dir.) (dir.), Sauver l’Europe ? Citoyens, élections et gouvernance européenne par gros temps, Dalloz, 2019, pp. 103-112 

    Simon Persico, Isabelle Guinaudeau, Emiliano Grossman, « Comment les enjeux européens transforment-ils la compétition politique nationale ? », in Simon Persico, Sabine Saurugger (dir.) (dir.), Sauver l'Europe ? Citoyens, élections et gouvernance européenne par gros temps, Ed. Dalloz, 2019, pp. 127-137 

    Simon Persico, Florence Haegel, « Le système partisan », in Yves Déloye, Nonna Mayer (dir.), Analyses électorales, Éditions Bruylant, 2017, pp. 761-802 

    Simon Persico, « Le Mouvement écologiste. Faiblesse politique et dynamisme social », in Florent Gougou, Vincent Tiberj (dir.), La déconnexion électorale. Un état des lieux de la démocratie française, Fondation Jean-Jaurès, 2017, pp. 21-28   

    Simon Persico, Ramona Coman, « Partis politiques et politiques publiques », in Laurie Boussaguet, Sophie Jacquot, Pauline Ravinet (dir.), Dictionnaire des Politiques publiques, Presses de Sciences Po, 2014, pp. 482-491 

    Simon Persico, « Europe Écologie Les Verts : l’histoire du verre à moitié plein », in Pascal Delwit (dir.), Les partis politiques en France, Éditions de l'Université de Bruxelles, 2014, pp. 87-108 

    Simon Persico, « Allées et venues dans le champ de la gauche non socialiste », in Vincent Tiberj (dir.), Des votes et des voix: De Mitterrand à Hollande, Champ social Éditions, 2013, pp. 95-100 

    Simon Persico, Sylvain Brouard, Isabelle Guinaudeau, Florent Gougou, « Les Français et le nucléaire pendant la campagne présidentielle de 2012. Enquête TNS SOFRES / TRIELEC 2012 », in Édouard Lecerf, Olivier Duhamel (dir.), L'état de l'opinion 2013, Editions Seuil, 2013, pp. 117-134 

    Simon Persico, Isabelle Guinaudeau, « L'UE dans la compétition électorale en France, en Allemagne et au Royaume-Uni : un enjeu consensuel, "propriétal" ou positionnel? », in Mathieu Petithomme (dir.) (dir.), L'européanisation de la compétition politique nationale : Adaptations et résistances en perspective comparée, Presses universitaires de Grenoble, 2011, pp. 73-95 

  • Simon Persico, Hélène Caune, Florent Frasque, « La politisation des cantines scolaires en France »: Visibilité et conflits dans les arènes nationales et locales, Lien social et Politiques, 2023, n°90, pp. 85-109   

    Simon Persico, Alix Levain, Chloé Alexandre, Christèle Dondeyne, Charif Elalaoui [et alii], « Are movements against climate-change policy anti-environmental? Research on the Yellow Vest Movement », French Politics, 2022, n°34, pp. 550-572   

    Simon Persico, Florent Gougou, « Décider ensemble. La convention citoyenne pour le climat et le défi démocratique », La vie des idées, 2020     

    Simon Persico, Isabelle Guinaudeau, « Les programmes électoraux valent-ils la peine d’être lus ? Engagements électoraux et politiques publiques », La Lettre de l'InSHS, 2020, n°46, pp. 33-34 

    Simon Persico, Emiliano Grossman, Isabelle Guinaudeau, « Les partis et l'Europe : Européanisation des programmes ou nationalisation des enjeux européens ? », Politique européenne, 2019, n°64, pp. 56-85   

    Simon Persico, Stéphanie Abrial, « Les coûts cachés d'une promesse incontournable. L'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe », Revue Française de Science Politique, 2018, n°2, pp. 343-364 

    Simon Persico, Isabelle Guinaudeau, « Tenir promesse. Les conditions de réalisation des programmes électoraux », Revue Française de Science Politique, 2018, n°2, pp. 215-237 

    Simon Persico, Eva Deront, Aurélien Evrard, « Tenir une promesse électorale sans la mettre en œuvre. Le cas de la fermeture de Fessenheim », Revue Française de Science Politique, 2018, n°2, pp. 265-289 

    Simon Persico, Sylvain Brouard, Emiliano Grossman, Isabelle Guinaudeau, Caterina Froio, « Do Party Manifestos Matter in Policy-Making? Capacities, Incentives and Outcomes of Electoral Programmes in France », Political Studies, 2018, n°4, pp. 903-921   

    Simon Persico, Isabelle Guinaudeau, « Dossier : Promesses électorales », Revue Française de Science Politique, 2018, n°2, pp. 215-364   

    Simon Persico, Florent Gougou, « A new party system in the making? The 2017 French presidential election », French Politics, 2017, n°3, pp. 303-321 

    Simon Persico, Christophe Bouillaud, Isabelle Guinaudeau, « Parole tenue ? Une étude de la trajectoire des promesses électorales du président Nicolas Sarkozy (2007-2012) », Gouvernement & action publique, 2017, n°3, pp. 85-113   

    Simon Persico, « L'écologie doit-elle prendre partie ? », Sciences humaines, 2016 

    Simon Persico, « L’écologie doit-elle prendre parti ? », Sciences humaines. Hors-série, 2016, n°21   

    Simon Persico, « Déclarer qu’on va protéger la planète, ça ne coûte rien . Les droites françaises et l’écologie (1971-2015) », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques, 2016, n°44, pp. 157-186   

    Simon Persico, Emiliano Grossman, « Introduire la proportionnelle pour restaurer la confiance en la démocratie ? », LIEPP Policy Brief, 2015, n°18   

    Simon Persico, « En parler ou pas ? », Revue Française de Science Politique, 2015, n°3, pp. 405-428 

    Simon Persico, Sylvain Brouard, Florent Gougou, Isabelle Guinaudeau, « Un effet de campagne : le déclin de l’opposition des français au nucléaire en 2011-2012 », Revue Française de Science Politique, 2013, n°6, pp. 1051-1079   

    Simon Persico, Isabelle Guinaudeau, « What is issue competition? Conflict, consensus, and issue ownership in party competition », Journal of Elections, Public Opinion and Parties, 2013, n°3, pp. 312-333   

    Simon Persico, Isabelle Guinaudeau, « EU politicization through the lens of salience. How the EU enters the French, British and German electoral agenda (1986-2009) », French Politics, 2013, pp. 143-168 

    Simon Persico, Caterina Froio, Isabelle Guinaudeau, « Action publique et partis politiques : L’analyse de l’agenda législatif français entre 1981 et 2009 », Gouvernement & action publique, 2012, n°1, pp. 11-35   

    Simon Persico, « Militants de la décroissance dans le champ politique : le temps de la récolte n’est pas (encore) venu », De ligne en ligne : le magazine de la Bibliothèque Publique d'Information, 2012, n°9 

  • Simon Persico, Alix Levain, Magali Della Sudda, Chloé Alexandre, Christèle Dondeyne [et alii], Les Gilets jaunes, anti-écologistes ? Bilan des recherches en sciences sociales sur les rapports à l'environnement des Gilets jaunes, 2023, pp. 46-71   

    Simon Persico, Florent Gougou, Anouk Perrette, L'opinion des françaises et des français sur les questions environnementales. Note de synthèse sur les résultats du module Environnement de l'International social survey programme (ISSP), 2023   

    Simon Persico, Chloé Alexandre, Florent Gougou, Erwan Lecoeur, Rapport descriptif de l'enquête sur le mouvement climat (Pacte), 2021, 43 p.   

    Simon Persico, Halpern Charlotte, Historical transport policy developments in 5 European capital-cities: do policies matter?: First WP4 technical report., 2016, 131 p. 

  • Simon Persico, Florent Gougou, Vers un écologisme municipal ? Promesses de campagne et action politique des mairies vertes en France, 2023   

    Simon Persico, Esther Hathaway, Et pourtant, on en parle… La présence inoffensive de l'environnement dans la campagne présidentielle, The Conversation Media Group, 2022   

    Simon Persico, Florent Gougou, La poussée (inachevée) de EELV : leçons tirées du 1er tour des municipales, Fondation de l’Écologie Politique, 2020   

    Simon Persico, Sylvia Zappi, Mestre Abel, Entretien : L’écologie peut être un débouché politique potentiel pour des électeurs de gauche en déshérence, Le Monde, 2020 

    Simon Persico, Greta Thunberg oblige les dirigeants à sortir d'un unanimisme de façade, Le Monde, 2019 

    Simon Persico, Florent Gougou, Les Verts doivent encore devenir des concurrents crédibles dans la conquête du pouvoir national, Le Monde, 2019 

    Simon Persico, Christophe Bouillaud, Political Turnover Will Help Democracy in Europe, Green European Foundation, 2019 

    Simon Persico, Entretien avec Simon Persico : dans les faits, l'écologie est de plus en plus ancrée à gauche, Paris (8 passage Brulon ; 75012) : Société éditrice de Mediapart, 2008-, 2019 

    Simon Persico, Tristan Guerra, Frédéric Gonthier, Chloé Alexandre, Florent Gougou, Les valeurs politiques des « gilets jaunes ». Double-page dans Le Monde du 27-28 janvier, Le Monde, 2019, pp. 24-25 

    Simon Persico, Isabelle Guinaudeau, Les promesses électorales n’engagent-elles que ceux qui les écoutent ?, Société AOC, 2018 

    Simon Persico, Nicolas Hulot : un bilan largement en deçà des attentes, Le Monde, 2018 

    Simon Persico, Une droite de plus en plus hostile à l'écologie, Le Monde, 2016 

  • Simon Persico, Sylvie Ollitrault, Adrien Estève, Bruno Villalba, Amandine Orsini Bled [et alii], « Présentation Groupe de recherche sur l’Écologie politique - présentation et structuration », Rencontres de la science politique – 3ème Edition, Paris, le 26 juin 2023 

    Simon Persico, Florent Gougou, Tristan Guerra, « Dimensionnalité de l’espace politique français et structuration des votes lors de la présidentielle de 2022 », Congrès 2022 de l'Association Française de Science Politique (AFSP), Lille, le 05 juillet 2022 

    Simon Persico, Alix Levain, Chloé Alexandre, Christèle Dondeyne, Charif Elalaoui [et alii], « How political are Yellow Vests’ ecologies? An overview of current social research on ecological concerns, praxis and engagement with politics within an unprecedented grassroots movement. », Journée d’études de l’ANR Gilets jaunes “Understanding the French Yellow Vest Movement through the lens of mixed methods”, Paris, le 29 septembre 2021 

    Simon Persico, Isabelle Guinaudeau, Tinette Schnatterer, « European Mood and Partisan Support for European Integration », Comparative Agendas Project Conference, Genève Switzerland (CH), le 27 juin 2016 

    Simon Persico, « Ownership, conflict and consensus in party competition. The case of environmental issues in France and the UK », Workshop on Political Parties, European Universitary Institute, Florence Italy (IT), le 13 juin 2012 

    Simon Persico, Isabelle Guinaudeau, « EU Related Issues in Party Competition: Valence, Proprietal or Positional? Empirical Evidence from the British, French and German Cases (1986-2009) », Comparative Agendas Project General Conference, Seattle United States (US), le 17 juin 2010 

    Simon Persico, « Europeanization of Party Competition in France, Germany and the UK. Empirical Evidence since 1986 », ECPR Joint Sessions of Workshop "The Europeanization of National Political Parties", Münster Germany (DE), le 22 mars 2010 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Blaise Mouton, Les classes populaires contre l'écologie ? Une étude de l'articulation entre les perceptions de l'écologie au sein des classes populaires, et le traitement de l'enjeu écologique par les structures partisanes en France, thèse en cours depuis 2024  

    Malgré leur plus grande exposition aux inégalités environnementales et leur plus faible contribution au changement climatique, les classes populaires demeurent sous-représentées dans les mouvements sociaux en faveur du climat et au sein de l'électorat des partis verts. Toutefois, loin de traduire un rejet par les classes populaires de l'écologie en général, il semblerait que ce paradoxe résulte en partie des conflits de classe que fait émerger la politisation de l'enjeu écologique. En effet, les classes populaires sont porteuses de représentations spécifiques de l'écologie, et nous pouvons supposer que celles-ci ne correspondent pas nécessairement au traitement de la question dominant au sein des partis politiques. Ainsi, ce travail vise à répondre à la question suivante : Comment les perceptions de l'écologie au sein des classes populaires s'articulent-t-elles avec les différentes formes de traitement de cette question par les structures partisanes dans le cadre de la compétition électorale ? Pour cela il mobilisera trois types de matériaux principaux : des enquêtes d'opinions par sondage, des entretiens collectifs, ainsi qu'une analyse des discours et du matériel de campagne des différent partis politiques.

    Rémi Passerotti, Les candidats à la présidentielle en France. Quelle influence de l'opinion publique sondagière sur les promesses formulées dans les discours ?, thèse en cours depuis 2023  

    Champ de la littérature de science politique dynamique, au croisement de la sociologie politique et des politiques publiques, l'étude des promesses électorales cherche à documenter le lien de représentation entre citoyens et élus. Quand la plupart des travaux sur le sujet s'intéressent aux effets des promesses sur l'action publique, cette thèse se penche sur la genèse des engagements électoraux : quel usage est fait des sondages par les candidats lors des campagnes électorales pour prendre en considération l'avis de l'opinion publique et formuler des promesses en adéquation avec la demande citoyenne ? Bien que cruciale, cette étape est malheureusement souvent laissée de côté dans le cycle de politiques publiques. Pour répondre à cette question, nous avons recours aux méthodes de traitement automatique du langage naturel pour quantifier la part de promesses dans les discours des candidats relatives aux grands enjeux qui structurent le débat public pendant les élections présidentielles. Nous croisons ces données avec celles des baromètres faisant état des enjeux saillants pour l'opinion publique pour déterminer dans quelle mesure celle-ci exerce une influence sur la formulation des promesses électorales. Nous complétons cette phase quantitative avec des entretiens d'experts pour étudier plus en profondeur les mécanismes de ces liens causaux.

    Esther Hathaway, Analyse des interactions entre le genre, la gouvernance et les politiques environnementales, thèse en cours depuis 2021  

    L'objectif principal de cette thèse est d'étudier les interactions entre le genre, la gouvernance et la politique climatique. Depuis des années, divers leaders provenant des domaines scientifiques et sociaux soulignent le rôle important que jouent le genre dans le comportement et la perception des individus face aux problèmes environnementaux. Dans le contexte de l'urgence climatique actuelle, comment ces connaissances ont-elles été mises en pratique ? Ce projet est structuré autour de trois axes distincts traitant le nexus des leaders femmes et les politiques environnementales. 1) L'importance des enjeux environnementaux dans les programmes politiques des femmes et des hommes lors des élections nationales et régionales, et la formulation de ces enjeux ; 2) Les différences genrées en termes d'accès aux portefeuilles politiques liés à l'atténuation du changement climatique dans les cabinets nationaux de trois pays ; et 3) L'influence du genre sur l'élaboration des politiques climatiques et environnementales.

    Philippe Cuntigh, Europe, emploi, territoires et université : mémoire d'expériences, thèse soutenue en 2021 à Université Grenoble Alpes, membres du jury : Éric Verdier (Rapp.), Pierre Mathiot (Rapp.), Christine Musselin et Pauline Prat    

    Ce rapport est un mémoire d'expériences personnelles et professionnelles visant l'obtention d'un doctorat par Validation des Acquis de l’Expérience. Il s'articule autour d'une présentation synthétique de plusieurs recherches articulées à quatre objets thématiques - Europe, Emploi, Territoires et Université - dont seuls les résultats essentiels sont rapportés. Ces travaux ont porté sur des périodes comprises entre 1981 et 2021.Dans la décennie 90 où les travaux de science politique sur les questions d’européanisation en étaient à leurs balbutiements, notre interrogation portait sur la capacité des instruments de l’Union à donner une texture européenne aux politiques publiques en France et plus largement à contribuer, par une européanisation des pratiques, à une intégration européenne des modes d'action publique. Il est apparu que l'ensemble des normes, règles ou principes communautaires n'avait encore qu'une capacité toute relative à européaniser les politiques françaises. La question qui semblait alors se poser était celle du rapport entretenu entre le processus de décentralisation et celui de l'intégration française à un espace public européen en construction. Pour être intimement liés, il n'en demeurait pas moins que les enjeux de l'un semblaient encore souvent occulter les enjeux de l'autre.Sur les politiques de l’emploi, les travaux rapportés montrent l’émergence entre 1980 et 2000 de systèmes locaux pour l’emploi, et l’avènement, sur la première décennie 2000, d’une troisième voie conciliant flexibilité et sécurité. Sur la période, l’État-social fait une place plus importante à la responsabilité de l’individu et invite à penser la relation aux marchés du travail en dynamique, privilégiant la mobilité et la sécurisation des transitions à la stabilisation des états d’emploi.Sur les liens territoires et université, les travaux, nourris d’observations participantes, ont permis de mettre en évidence des configurations territoriales singulières préfigurant à partir de 2010 de possibles systèmes locaux d’enseignement supérieur et de recherche, suivant le modèle d’une université « en nuage » et organisée selon un modèle fractal. Il est toutefois montré que les logiques universitaires de concentration métropolitaine laissaient encore peu de place aux logiques de reterritorialisation spatiale de la ressource universitaire, en dehors de l’émergence de quelques ancrages suivant une double perspective d’empowerment des individus et de développement des capabilités territoriales.En conclusion, le rapport ouvert deux perspectives de recherche, l’une portant sur l’émergence de secteurs différenciés à l’université répondant à deux logiques aux référentiels distincts. La première met en tension un principe de recherche d’excellence de niveau mondial à une volonté d’ancrage territorial au service du développement économique régional (Université rankée vs université ancrée). La seconde porte sur l’émergence d’une Université en conflit de valeurs selon une deuxième ligne de partage mettant en tension élitisme académique “universitas” (Sorbonne) versus élitisme économique (Bologne).

  • Eva Deront, L’Atome de la Discorde : évolutions de la politique nucléaire de l'Union européenne de 2000 à 2016, thèse soutenue en 2019 à Université Grenoble Alpes ComUE sous la direction de Sabine Saurugger, membres du jury : Nikolaos Zahariadis (Rapp.), Stephen Thomas (Rapp.), Charlotte Halpern et Marc Deffrennes    

    Cette thèse étudie les conditions et l’ampleur des évolutions de la politique nucléaire de l’Union européenne, de 2000 à 2016. Depuis le milieu des années 1990, plusieurs événements – ou « fenêtres d’opportunité » selon la terminologie du Multiple Streams Framework – ont remis les politiques nucléaires au centre de l’attention des décideurs européens : l’adhésion de nouveaux Etats membres en 2004 ; différentes Présidences du Conseil et nominations de Commissaires ayant pris clairement position sur les questions nucléaires ; l’accident de Fukushima de mars 2011 ; et enfin, les deux sorties du nucléaire allemandes, en 2000 et 2011.La première partie de ce travail est consacrée à l’analyse de l’ampleur du changement introduit par les directives adoptées durant la période étudiée: les directives sûreté réacteur de 2009 et 2014, ainsi que la directive déchets radioactifs de 2011. La deuxième partie étudie les facteurs de stabilité qui ont empêché la mise à l’agenda ou l’adoption de certaines propositions, comme les politiques d’harmonisation des régimes de responsabilité civile ou comme les tentatives d’abolition du traité Euratom.Parmi les différentes variables testées, des coûts de mise en œuvre limités, ainsi que l’existence d’indicateurs pour un problème donné, sont apparus comme des conditions nécessaires (mais non suffisantes) pour un changement de politique.La variable la plus pertinente pour expliquer les changements contenus dans les directives adoptées est l’évolution de la place d’un problème dans les priorités des acteurs. L’accident de Fukushima n’a modifié ni les conditions objectives d’existence d’un problème, ni, sur le long terme, les priorités des Etats Membres ou du secteur nucléaire. Ainsi, les propositions post Fukushima tendant à augmenter le rôle de la Commission européenne ou une calibration plus stricte des mesures de sûreté ont donc été partiellement rejetées, pour finalement aboutir à une révision de la directive sûreté, en 2014, avec peu de changements. De même, la priorité accordée à la résolution des problèmes nationaux liés à gestion des déchets radioactifs a abouti à l’adoption d’une directive incluant des mesures plus précises.Les principaux changements ayant eu lieu dans les directives étudiées concernent leur logique instrumentale et leur calibration ; aucun changement n’a été observé dans les buts ou les orientations générales de la politique nucléaire de l’UE. La politique nucléaire de l’UE semble ainsi particulièrement stable.Cette thèse met en évidence plusieurs facteurs d’inertie des politiques et institutions d’Euratom, malgré l’action d’entrepreneurs politiques : le haut niveau de méfiance entre acteurs, la délégation de la sûreté à des agences indépendantes, la dépendance au sentier liée à la technologie nucléaire, et la flexibilité « incorporée » dans Euratom. Ces facteurs réduisent le nombre d’entrepreneurs politiques potentiellement efficaces ainsi que l’éventail de leurs stratégies pour promouvoir un changement. En plus des facteurs institutionnels, la stabilité des politiques et institutions est également promue par des veto players.Néanmoins, les problèmes récents auxquels est confronté le secteur nucléaire européen (intégration croissante de sources d’énergie renouvelable, difficultés économiques) érodent les conditions de reproduction et de stabilité des institutions d’Euratom. Cet aspect se traduit notamment dans le progressif retrait du nucléaire des communications officielles mentionnant les sources d’énergie à développer pour remplir les objectifs de l’Union.En se basant sur le MSF et sur l’institutionnalisme historique, cette thèse démontre ainsi que les évolutions de la politique nucléaire de l’UE requièrent trois conditions : l’action d’un entrepreneur politique, l’émergence d’un problème dans les priorités des principaux acteurs et, pour des changements d’orientation ou d’institution, l’érosion des mécanismes de reproduction.

  • Florence Ecormier-Nocca, Intra-party ideological diversity : a comparative approach in France and Spain (2016-2019), thèse soutenue en 2021 à Paris Institut détudes politiques sous la direction de Nicolas Sauger et Mohamed Nadif, membres du jury : Anika Gauja (Rapp.), Émilie Van Haute et Pablo Barbera  

    Cette thèse explore et explique la diversité idéologique intra-partisane (DIP), que nous définissons comme la variété des positions idéologiques prises par les députés par rapport à leur parti à différents niveaux d’organisation. En mobilisant la théorie du principal-agent ainsi que la littérature sur l’organisation territoriale des partis politiques, nous considérons les députés comme des agents de différents principaux, les électeurs et le parti aux niveaux local, régional et national, dont les attentes vis-à-vis de leur agent peuvent être contradictoires. Nous proposons deux mesures de la DIP. Au niveau agrégé, à partir du désaccord des experts vis-à-vis de la position des partis sur plusieurs dimensions idéologiques, à partir des données de l’enquête Chapel Hill Expert Survey, sur 24 pays européens entre 1999 et 2019. Au niveau individuel, en construisant une distance textuelle entre les députés et leur parti à différents niveaux d’organisation, à partir de données Twitter en France et en Espagne entre 2016 et 2019. Nous trouvons que la DIP dépend principalement des variations du système électoral et de l’autonomie régionale entre, et au sein, des pays, ainsi que de la force électorale relative des députés et des différents principaux issus de leur parti. Nous distinguons deux situations : la dissidence et la diversité. Dans la première situation, les députés s’éloignent de leur parti dans son ensemble lorsque leur environnement institutionnel, partisan et local leur donne les moyens d’assurer leur réelection indépendamment de leur étiquette partisane. Dans la seconde situation, lorsque leur environnement institutionnel, partisan et local ne favorise pas leur autonomie vis-à-vis de leur parti, les députés expriment une position les rapprochant du niveau de leur parti le plus à même de maximiser leurs chances de réélection.

    Herry Malo, Verdir la société : les organisations environnementales nationales à la croisée des champs, thèse soutenue en 2021 à Rennes 1 sous la direction de Romain Pasquier et Julien Weisbein, membres du jury : Johanna Siméant-Germanos (Rapp.), Nathalie Berny et Michel Grossetti  

    Cette thèse s'intéresse à l'espace social formé par les associations et les fondations environnementales nationales. En articulant méthodes qualitative (entretiens, corpus documentaire) et quantitative (analyse des réseaux sociaux), elle étudie selon quelles modalités et sous quelles conditions ces organisations parviennent, individuellement et en tant qu'espace, à créer des dynamiques d'autonomisation face aux hétéronomies historiques qui les caractérisent. À travers une approche structurale, elle montre que cet espace éclaté s'organise en deux pôles. Alors que le premier rassemble des organisations qui valorisent des formes d'autonomie vis-à-vis des champs limitrophes (administratif, économique, syndical, scientifique et reste du monde associatif), celles du second pôle revendiquent l'ouverture de l'espace comme moyen d'accomplir leur mission sociale, en l'occurrence accompagner ces champs dans leur transition écologique. Pour l'ensemble des organisations, les relations avec les champs externes sont vectrices d'injonctions qui viennent contraindre leur action, et particulièrement les dynamiques de coopération. Sous certaines conditions, elles parviennent toutefois à se saisir de ces multiples allégeances comme d'une ressource qui vient renforcer leur capacité d'action stratégique. Le croisement de cette pluralité de contraintes et des capacités d'action différenciées des organisations favorisent le maintien d'une diversité des modèles organisationnels. En faisant discuter théorie des champs, analyse structurale et néo-institutionnalisme en sociologie des organisations, ce travail contribue à l’étude des spécificités de l’action collective dans des espaces à l’autonomie faible et variable.

  • Fanny Rodier, Fabriquer la transition écologique et solidaire entre Etat et projets de territoire : étude de trois Contrats de Transition Ecologique (CTE) en territoire de montagne, thèse soutenue en 2023 à Université Grenoble Alpes sous la direction de Céline Granjou et Gwenola Le Naour, membres du jury : Gilles Pinson (Rapp.), François-Mathieu Poupeau (Rapp.), Alice Mazeaud  

    La transition écologique constitue un mot d'ordre aujourd'hui largement relayé par les politiques, visant à réarticuler des objectifs de durabilité dans un contexte social et écologique qui s'est profondément modifié depuis l'émergence de l'idée de développement durable dans les années 1980. Les injonctions à la sortie de modèles de production et de consommation fondés sur les hydrocarbures, le développement des mouvements de décentralisation et de territorialisation ainsi que la multiplication d’initiatives citoyennes marquent le contexte de mise à l’agenda de la « transition » dans l’action publique environnementale.Le Contrat de Transition Écologique (CTE) constitue un nouvel instrument d'action publique mis en place à l’échelle des intercommunalités dans l’optique d’accompagner les territoires dans tous les aspects d’une transition écologique voulue, génératrice d’activités économiques et d’opportunités sociales. Il ne s’accompagne pas d’une enveloppe financière dédiée, mais se veut facilitateur des projets portés par les acteurs des territoires.La thèse s’intéresse à la manière dont le dispositif des CTE peut contribuer à construire et concrétiser certaines conceptions de la notion de transition écologique dans l’action publique, et notamment autour des rôles respectifs de l’État et des territoires dans la fabrique de la transition. Nous faisons l’hypothèse que s’opposent au moins deux types de conception de la transition, qui engagent deux visions différentes des relations État/territoire. Tandis que le mouvement des Transition Towns promeut la relocalisation et la création d’une communauté d’appartenance territoriale, l’institutionnalisation de la transition, telle qu’analysée par Semal (2017), témoigne plutôt d’une relation où l’État reste maître de la définition et de la mise en œuvre de la transition. Sans tenter de nous insérer dans l’une ou l’autre de ces conceptions, nous cherchons plutôt à identifier précisément celles à l’œuvre dans les CTE. Nous interrogeons alors : Quelles conceptions de la transition sont construites dans le dispositif des CTE ? Et dans quelle mesure contribuent-elles à renouveler l’action publique, notamment en ce qui concerne les rôles de l’État et des territoires ?Nous nous intéressons à travers cette question de recherche au passage du vocabulaire de développement durable à celui de transition écologique, notamment à travers une analyse de l’évolution du nom associé au ministère de l’environnement ainsi qu’en identifiant les récits de la transition dans la genèse du CTE à l’échelle nationale. Nous montrons que dans les conceptions de la transition, les territoires et leurs relations avec l’État y sont centrales. Ensuite, nous étudions plus précisément trois territoires, leurs caractéristiques, leur récit de la transition et le rôle des acteurs majeurs dans leur CTE : Grenoble Métropole associée au Trièves, le Briançonnais, Écrins, Guillestrois et Queyras et le Royans Vercors. Enfin, nous identifions et décrivons un nouveau type de gouvernement (hybride du gouvernement à distance, à crédit et de la gouvernance territoriale) que nous appelons gouvernement par délégation, dans lequel l’État tente de piloter à distance la transition mais sans moyens et sans définition claire, il tend surtout à déléguer aux territoires qui peuvent alors se réapproprier le dispositif sous réserve d’ingénierie et de portage politique.Pour y répondre, la thèse déploie une enquête incluant une soixantaine d’entretiens semi-directifs avec des représentant·es du ministère de la Transition écologique, des élu·es, des technicien·nes et des parties prenantes nationales et locales (de trois territoires de montagne) ; un travail de revue de presse et des observations de réunions et d’interactions, que nous analysons via une approche par les « récits ».