Johanna Siméant-Germanos, Quentin Ravelli, Loic Bonin, Pauline Liochon (dir.), Les Gilets jaunes. Une révolte inclassable: une révolte inclassable, Rue d'Ulm et Cyberlibris, 2024, 432 p.
Déclenchée par une hausse du prix du carburant, la révolte des Gilets jaunes est rapidement devenue un vaste mouvement d'opposition radicale à l'État, nourri de nombreuses revendications contre les injustices sociales et économiques. Dès le 17 novembre 2018, elle se fait connaître par des moyens d'action inhabituels : occupation de milliers de ronds-points, construction de cabanes, manifestations-émeutes sans drapeaux ni cortèges. Pour dépasser l'étonnement face à un mouvement inclassable, ce livre collectif propose, à partir d'études de cas concrets, une analyse critique de ses ambivalences, qui ont tantôt limité, tantôt amplifié l'insurrection. Aux ambivalences vis-à-vis des syndicats répondent les liens versatiles avec l'extrême droite organisée. Aux réactions contradictoires de la sphère médiatique répondent des appropriations politiques et une répression policière et judiciaire exceptionnelles. Une dernière partie permet une ouverture géographique de l'étude (La Réunion, Guadeloupe et Martinique, Berry, Belgique). Les auteurs donnent ainsi à comprendre de façon limpide les formes contemporaines de la contestation
Johanna Siméant-Germanos, Pierre Bourdieu, Maxime Quijoux, Sociologie et démocratie, Presses universitaires de Lyon, 2023, Lignes de partage ( Essentiels ), 57 p.
Le 27 novembre 1995, Pierre Bourdieu est invité à prononcer une conférence exceptionnelle par l’École des hautes études commerciales (HEC) de Paris. Le sociologue, alors à l’apogée de sa carrière, profite de cette tribune pour reprendre certains de ses concepts fondamentaux et pour livrer un plaidoyer en faveur d’une sociologie au service de la démocratie. Mais quelles sont ces notions ? Comment s’est construite la pensée du sociologue et comment a-t-elle influencé la pensée intellectuelle de son temps ? Ce sont les questions, essentielles, auxquelles tente de répondre Maxime Quijoux, en s’appuyant sur les principaux ouvrages de Pierre Bourdieu et sur la conférence de 1995. Comment s’articulent le "capital culturel" et la "compétence politique" ? Quels sont les problèmes posés par la "tyrannie des experts" ou par le "piège démagogique", qui consiste à gouverner en s’appuyant sur une opinion publique facilement manipulable ? Il revient aussi sur le dévoilement des mécanismes de domination que permettrait la sociologie et sur la capacité de celle-ci à transformer la société. Johanna Siméant-Germanos, quant à elle, donne à voir la modernité de la pensée de Pierre Bourdieu et met en avant les outils qu’il a construits pour rendre compte des bouleversements économiques, sociaux et politiques que nous traversons, et de leurs articulations. Elle nous rappelle la nécessité, aujourd’hui peut-être encore plus qu’hier, de faire appel aux sciences sociales pour défendre la démocratie.
Johanna Siméant-Germanos, Grégory Daho, Florent Pouponneau (dir.), Entrer en guerre au Mali. Luttes politiques et bureaucratiques autour de l'intervention française: Luttes politiques et bureaucratiques autour de l’intervention française, éditions rue d’Ulm,, 2022, 330 p.
"Le 11 janvier 2013, dans une allocution télévisée, le président François Hollande annonçait que la France intervenait militairement pour venir en aide au Mali, alors que des groupes armés qualifiés de terroristes semblaient se diriger vers la capitale, Bamako. Cela marquait le début de l’opération Serval. Quoi de plus proche, en apparence, d’une décision souveraine et individuelle que cette annonce ? Le propos de cet ouvrage, appuyé sur un travail de terrain de plusieurs années (sources ouvertes, archives classifiées, entretiens, prosopographie…), est pourtant à rebours d’une perspective qui prétendrait isoler des moments discrets de la décision en en faisant une substance, saisissable et traçable : il s’attache à déplier ce que sont toutes les conditions plus générales de possibilité d’une entrée en guerre, et à identifier les luttes politiques et bureaucratiques au sein de l’appareil d’État dans lesquelles elle s’encastre. Il entend aussi montrer que l’on peut travailler empiriquement sur les sommets de l’État, fût-ce dans des domaines que l’on imagine verrouillés par le « secret défense », et que les relations internationales relèvent, en cela, du travail ordinaire des sciences sociales."
Johanna Siméant-Germanos, Amin Allal, Myriam Catusse, Montserrat Emperador Badimon, Sarah Barrières [et alii], Quand l'industrie proteste: fondements moraux des (in)soumissions ouvrières, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2022
Johanna Siméant-Germanos, Brigitte Gaïti (dir.), La consistance des crises – Autour de Michel Dobry.: autour de Michel Dobry, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2022, 330 p.
L'œuvre de Michel Dobry apparaît comme une des plus singulières et fécondes dans l'univers de la science politique contemporaine. Les réflexions tirées de Sociologie des crises politiques, récemment réédité, sont soumises ici à des épreuves empiriques et des questions théoriques renouvelées. Les hypothèses et méthodes proposées dans le livre de 1986 y résistent bien : elles permettent de saisir les logiques des basculements historiques, de ces moments où les repères ordinaires s'effondrent et où la légitimité des dirigeants s'épuise brutalement. Et parce que cette sociologie nous engage à saisir l'effectuation même de ces processus d'écroulement, sans postuler qu'ils doivent tout à des causes lointaines, sans faire du résultat des crises le moteur de leur déroulement, elle est un des remèdes efficaces contre ces lectures étiologiques et rétrospectives qui encombrent l'histoire des révolutions. D'autres points sont soumis à la question : comment la sociologie des crises s'accommode-t-elle d'une sociologie de l'habitus avec qui elle entend cohabiter, ou encore comment intègre-t-elle l'historicité des sciences sociales : est-on voué à penser la crise sur le mode de la contingence ou faut-il viser une épistémologie à prétention nomologique souvent laissée aux seules sciences dures ? Nul doute qu'il y a là des interrogations qui traversent les sciences sociales contemporaines et auxquelles un entretien avec Michel Dobry, publié en fin de volume, apporte quelques réponses.
Johanna Siméant-Germanos, Contester au Mali: Formes de la mobilisation et de la critique à Bamako, Cairn et Éditions Karthala, 2018, Les Afriques
Johanna Siméant-Germanos, Christophe Traïni, Bodies in Protest. Hunger Strikes and Angry Music: hunger strikes and angry music, Amsterdam University Press, 2016, Protest and social movements, 180 p.
Johanna Siméant-Germanos, Romain Lecler, Cécile Barth-Rabot (dir.), Guide de l’enquête globale en sciences sociales, CNRS éditions, 2015, Culture & société, 406 p.
Johanna Siméant-Germanos, Marie-Emmanuelle Pommerolle, Isabelle Sommier (dir.), Observing Protest from a Place – The World Social Forum in Dakar (2011): the World Social Forum in Dakar (2011), Amsterdam University Press, 2015, Protest and social movements, 271 p.
Social movements throughout the world have been central to history, politics, society, and culture. "Observing Protest from a Place" examines the impact of one such campaign, the global justice movement, as seen from the southern hemisphere. Drawing upon a collective survey from the 2011 World Social Forum in Dakar, the contributions explore a number of vital issues, including the methodological problems of studying international activist gatherings and how scholars can overcome those challenges. By demonstrating the importance of the global justice movement and the role of non-governmental organizations for participants in the southern hemisphere, this volume is an important addition to the literature on community action
Johanna Siméant-Germanos, Contester au Mali - Formes de la mobilisation et de la critique à Bamako: formes de la mobilisation et de la critique à Bamako, Éditions Karthala et Cyberlibris, 2014, 257 p.
Johanna Siméant-Germanos, Pascal Dauvin, Le travail humanitaire: les acteurs des ONG, du siège au terrain, Cairn et Presses de Sciences Po, 2012, Académique
Johanna Siméant-Germanos, La grève de la faim, Cairn et Presses de Sciences Po, 2011, Contester
Johanna Siméant-Germanos, Marc Le Pape, Claudine Vidal, Crises extrêmes, Cairn et La Découverte, 2010, Recherches
Johanna Siméant-Germanos, La grève de la faim, Sciences Po, les Presses, 2009, Contester, 142 p.
Johanna Siméant-Germanos, Marie-Émmanuelle Pommerolle (dir.), Un autre monde à Nairobi: le Forum social mondial 2007, entre extraversions et causes africaines, Karthala, 2008, Les Terrains du siècle, 267 p.
Johanna Siméant-Germanos, J. Simeant, Marc Le Pape, Claudine Vidal (dir.), Crises extrêmes. Face aux massacres, aux guerres civiles et aux génocides: face aux massacres, aux guerres civiles et aux génocides, Paris : La Découverte, 2006, Recherches, 334 p.
Johanna Siméant-Germanos, Pascal Dauvin (dir.), ONG et humanitaire, l' Harmattan et Numilog, 2004, Logiques politiques, 276 p.
Johanna Siméant-Germanos, Pascal Dauvin, Le travail humanitaire. Les acteurs des ONG, du siège au terrain: les acteurs des ONG, du siège au terrain, Presses de Sciences Po, 2002, 443 p.
Johanna Siméant-Germanos, Pascal Dauvin (dir.), L'humanitaire en discours, ENS Éditions, 2001, 159 p.
Johanna Siméant-Germanos, La cause des sans-papiers, Presses de Sciences Po, 1998, 504 p.
Johanna Siméant-Germanos, L'élaboration de normes professionnelles: le cas d'une école de journalisme, le CFJ, 1991
Johanna Siméant-Germanos, Terrorisme et médias: vers de nouveaux paradigmes ?, 1990
Johanna Siméant-Germanos, « Affinités : la démocratie comme type de société et la connaissance du monde social », in Maxime Quijoux (dir.), Sociologie et démocratie, Presses Universitaires de Lyon, 2023, pp. 45-52
Johanna Siméant-Germanos, « Ce que faire parler un classique veut dire dans les sciences sociales. Retour sur quelques usages de Max Weber dans la sociologie française », in Kimé (dir.), Passés croisés, passés composés. Perspectives à partir des classiques, 2022
Johanna Siméant-Germanos, « ‘…Stubbornly distinctive, historical bargains between informed people…’ : luttes opiniâtres et bouleversements moraux dans les mondes industriels », in Amin Allal, Myriam Catusse, Montserrat Emperador Badimon (dir.), Quand l’industrie proteste. Fondements moraux des (in)soumissions ouvrières, Presses Universitaires de Rennes, 2018
Johanna Siméant-Germanos, « Mapping a population and its taste in tactics », in Johanna Siméant, Marie-Emmanuelle Pommerolle, Isabelle Sommier (dir.), Observing Protest from a Place – The World Social Forum in Dakar (2011), Amsterdam University Press, 2015, pp. 59-90
Johanna Siméant-Germanos, Christophe Traïni, « Pourquoi et comment sensibiliser à la cause ? », in Christophe Traïni (dir.), Émotions, mobilisation !, Presses de Sciences Po, 2008
Johanna Siméant-Germanos, Jacques Lagroye, « Gouvernement des humains et légitimation des institutions », in Presses de Sciences Po (dir.), Être gouverné: études en l'honneur de Jean Leca, 2003
Johanna Siméant-Germanos, « Régulariser les sans-papiers - face à quelles opinions publiques ? », in L’Harmattan (dir.), La gouvernance de l’opinion publique, 2003
Johanna Siméant-Germanos, « Une mondialisation du sans-frontiérisme humanitaire ? », in Presses Universitaires de France / IRIS (dir.), Mondialisation et gouvernance mondiale, 2003
Johanna Siméant-Germanos, « Un humanitaire « apolitique » ? Démarcations, socialisations au politique et espaces de la réalisation de soi », in Belin (dir.), La politisation, 2003
Johanna Siméant-Germanos, « Friches, hybrides, et contrebandes : sur la circulation et la puissance militantes des discours savants », in L'Harmattan (dir.), Discours savants, discours militants, 2002
Johanna Siméant-Germanos, « Le mouvement des déboutés du droit d'asile, 1990-1992 », Sociologie de la protestation. Les formes de l'action collective dans la France contemporaine, L'Harmattan, 1993
Johanna Siméant-Germanos, Pascal Dauvin, Présentation, ENS Editions, Lyon : ENS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2001, pp. 3-6
Dauvin Pascal, Siméant Johanna. Présentation. In: Mots, n°65, mars 2001. L'Humanitaire en discours, sous la direction de Pascal Dauvin et Johanna Siméant. pp. 3-6.
Johanna Siméant-Germanos, Collectif Classes Vertes, Jean-baptiste Comby, Séverine Misset, Franck Poupeau [et alii], « La condition écologique des classes sociales »: L’injustice environnementale à l’intersection des rapports de domination, Actes de la Recherche en Sciences Sociales, Editions du Seuil, 2024, n°255, pp. 4-27
Johanna Siméant-Germanos, « Le chercheur suspect et espion par association : entretien avec Roland Marchal », Genèses. Sciences sociales et histoire, Belin, 2022, n°129
Johanna Siméant-Germanos, Elsa Rambaud, « Notes pour une sociologie incarnée du travail de la critique », Sociétés contemporaines, Presses de Sciences Po, 2022, n°1, pp. 5-33
Johanna Siméant-Germanos, Grégory Daho, Antoine Vauchez, Didier Bigo, Afrânio Garcia [et alii], « Les ficelles de l’enquête globale. Lectures, usages et débats autour de la sociologie de l’international d’Yves Dezalay », Cultures & conflits, CECLS - Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, L’Harmattan, 2021, n°119120
Johanna Siméant-Germanos, « Conceptualizing contexts or contextualizing concepts? On some issues of the modeling of relational spaces in the study of collective action », Social Movement Studies, Taylor & Francis (Routledge), 2021, n°2
Johanna Siméant-Germanos, Didier Bigo, Afrânio Garcia, Laurent Jeanpierre, Ron Levi [et alii], « Les ficelles de l’enquête globale », Cultures & conflits, CECLS - Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, L’Harmattan, 2020, n°119120
En clôture du colloque qui est à l’origine de ce dossier, nous avions demandé à des chercheurs d’horizons disciplinaires et de générations différentes de revenir sur leur rencontre avec les travaux d’Yves Dezalay et d’évoquer dans le cadre d’un échange retranscrit ci-dessous, la manière dont chacun d’entre eux avait pu mobiliser, prolonger, nuancer, parfois réfuter les pistes et façons de faire d’Yves Dezalay. On trouve là une occasion de partager des réflexions plus personnelles sur les prat...
Johanna Siméant-Germanos, « Penser les ingénieries de l’environnement en Afrique à l’aune des sciences sociales du développement », Zilsel : science, technique, société, Editions du Croquant, 2019, n°2, p. 281
Johanna Siméant-Germanos, Julie Pagis, « Années 1960-1970, les temps des possibles », Genèses. Sciences sociales et histoire, Belin, 2017, n°2, pp. 3-9
Johanna Siméant-Germanos, Julie Pagis, « Années 1960-1970, les temps des possibles (dossier) », Genèses. Sciences sociales et histoire, Belin, 2017, pp. 3-130
Johanna Siméant-Germanos, Bergamaschi Isaline, « Reshaping Political Order in Mali 2012 and after - What does a (post-)crisis stand for? », Mande Studies, Mande Studies Association, Indiana University Press, 2017, n°19, pp. 2-15
Johanna Siméant-Germanos, Julien Gavelle, « From the Streets to the Dialectics of National Conference during and after the Crisis: The Double Performativity of Street Mobilizations in Mali (2012–2014) », Mande Studies, Mande Studies Association, Indiana University Press, 2017, p. 41
Johanna Siméant-Germanos, « Three bodies of moral economy: the diffusion of a concept », Journal of Global Ethics, Taylor & Francis (Routledge), 2015, n°2
Johanna Siméant-Germanos, « C’est toujours la crise, plus que jamais l’urgence », Genèses. Sciences sociales et histoire, Belin, 2015, n°3, p. 129
Johanna Siméant-Germanos, Étienne Ollion, « Le plaidoyer : internationales et usages locaux », Critique Internationale, Presses de Sciences Po, 2015, n°2, p. 9
Johanna Siméant-Germanos, « À la lisière du foyer central : une sociologie a-ouvriériste des mondes populaires et de l’engagement », Genèses. Sciences sociales et histoire, Belin, 2015, n°3, p. 231
Johanna Siméant-Germanos, Etienne Ollion, « Politiques du plaidoyer », Critique Internationale, Presses de Sciences Po, 2015, n°2
Johanna Siméant-Germanos, « Interpreting the rise of international 'advocacy' », Humanity, , 2014, n°3
Johanna Siméant-Germanos, « Committing to Internationalisation: Careers of African Participants at the World Social Forum », Social Movement Studies, Taylor & Francis (Routledge), 2013, n°3
Johanna Siméant-Germanos, Julien Gavelle, Laure Traoré, « Le court terme de la légitimité. Prises de position, rumeurs et perceptions entre janvier et septembre 2012 à Bamako », Politique africaine, Karthala, 2013, n°2, pp. 23-46
Johanna Siméant-Germanos, « Protester/mobiliser/ne pas consentir. Sur quelques avatars de la sociologie des mobilisations appliquée au continent africain », Revue internationale de politique comparée, De Boeck, 2013, n°2, p. 125
Johanna Siméant-Germanos, « Localiser le terrain de l'international », Politix, De Boeck Supérieur, 2012, n°4, p. 129
Johanna Siméant-Germanos, Frédéric Sawicki, « Decompartmentalizing the sociology of activism: A critique of recent tendencies in French studies »: Inventário da sociologia do engajamento militante: Nota crítica sobre algumas tendências recentes dos trabalhos franceses, Sociologias, Universidade Federal do Rio Grande do Sul, 2011, n°28
Johanna Siméant-Germanos, Dominique Connan, « John Lonsdale, le nationalisme, l'ethnicité et l'économie morale : parcours d'un pionnier de l'histoire africaine », Genèses. Sciences sociales et histoire, Belin, 2011, n°2
Johanna Siméant-Germanos, « Si cette putain de guerre pouvait finir... . Des hommes, leurs mutineries, une théorie des pratiques protestataires », Genèses. Sciences sociales et histoire, Belin, 2011, n°1
Johanna Siméant-Germanos, « Économie morale et protestation – détours africains », Genèses. Sciences sociales et histoire, Belin, 2011, n°4
Johanna Siméant-Germanos, Hélène Combes, Choukri Hmed, Lilian Mathieu, Isabelle Sommier, « Observer les mobilisations. Retour sur les ficelles du métier de sociologue des mouvements sociaux », Politix, De Boeck Supérieur, 2011, n°93
Johanna Siméant-Germanos, Choukri Hmed, Lilian Mathieu, Isabelle Sommier, Hélène Combes, « Observer les mobilisations », Politix, De Boeck, 2011, p. 220
Johanna Siméant-Germanos, Marie-Emmanuelle Pommerolle, « African Voices and Activists at the WSF in Nairobi: The Uncertain Ways of Transnational African Activism », Journal of World-Systems Research, American Sociological Association Section on Political Economy of the World System, 2010, n°1, pp. 82-93
Johanna Siméant-Germanos, Richard Banégas, Marie-Emmanuelle Pommerolle, « Lutter dans les Afriques », Genèses. Sciences sociales et histoire, Belin, 2010, n°4
Johanna Siméant-Germanos, « Socialisation catholique et biens de salut dans quatre ONG humanitaires françaises », Le Mouvement social, Presses de Sciences Po (Anciennenment : Éditions de l'Atelier, Éditions ouvrières, La Découverte), 2009, n°2, p. 101
Johanna Siméant-Germanos, Frédéric Sawicki, « Décloisonner la sociologie de l’engagement militant. Note critique sur quelques tendances récentes des travaux français », Sociologie du Travail, Association pour le développement de la sociologie du travail, 2009, n°1
La sociologie de l’engagement militant, si l’on entend par là toute forme de participation durable à une action collective visant la défense ou la promotion d’une cause, a connu au cours des 20 dernières années, en France spécifiquement, mais aussi dans le monde anglo-saxon, un regain spectaculaire d’intérêt et un profond renouvellement de ses questionnements. Si ce domaine de recherche, en association avec celui des mobilisations collectives, ne s’est pas encore totalement constitué dans not...
Johanna Siméant-Germanos, Marie-Emmanuelle Pommerolle, « Voix africaines au Forum social mondial de Nairobi. Les chemins transnationaux des militantismes africains », Cultures & conflits, CECLS - Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, L’Harmattan, 2008, n°70
19 janvier 2007, dans le confortable hôtel Six-eighty, au centre de Nairobi. C’est la soirée du CRID, le Centre de recherche et d’informations pour le développement, un collectif de cinquante-quatre associations de solidarité internationale qui constitue la principale structure de coordination des organisations françaises au Forum social mondial (FSM). Alors que la soirée se poursuit et que chacun présente son organisation et « ses partenaires », tout à coup, un groupe de jeunes Kenyans, aidé...
Johanna Siméant-Germanos, Sandrine Lefranc, Lilian Mathieu, « Les victimes écrivent leur histoire », Raisons politiques, Presses de Sciences Po, 2008, n°30, pp. 5-20
Johanna Siméant-Germanos, « L'enquête judiciaire face aux crises extrêmes : modèles d'investigation, registres de la dénonciation et nouvelles arènes de défense des causes », Critique Internationale, Presses de Sciences Po, 2007, n°3, p. 9
Johanna Siméant-Germanos, « What is going global? The internationalization of French NGOs ‘without borders’* », Review of International Political Economy, Taylor & Francis (Routledge), 2005, n°5
Johanna Siméant-Germanos, Nonna Mayer, « L’espace de l’altermondialisme », Revue Française de Science Politique, Presses de Sciences Po, 2004, n°3
Johanna Siméant-Germanos, Nonna Mayer, « Les ONG face aux mouvements altermondialistes », Revue Française de Science Politique, Presses de Sciences Po, 2004, n°3, p. 147
Johanna Siméant-Germanos, « Urgence et développement, professionnalisation et militantisme dans l'humanitaire », Mots: les langages du politique, ENS Editions, Lyon : ENS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2001, n°1, pp. 28-50
URGENCE ET DEVELOPPEMENT, PROFESSIONNALISATION ET MILITANTISME DANS L'HUMANITAIRE Dans le champ de l'humanitaire médical français, deux débats sont centraux : celui de la « professionnalisation » et celui de la délimitation entre « urgence » et « développement ». Tous deux renvoient à des façons différentes de théoriser les pratiques et les contraintes auxquelles sont confrontés les humanitaires. L'observation de plusieurs ONG, et surtout de MDM, montre à la fois les enjeux, et la façon dont ces termes sont retravaillés par les acteurs de l'humanitaire.
Johanna Siméant-Germanos, Pascal Dauvin, « Travailler sur l'humanitaire par entretiens — Retour sur une méthode », Mots: les langages du politique, ENS Editions, Lyon : ENS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2001, n°1, pp. 117-133
Dauvin Pascal, Siméant Johanna. Travailler sur l'humanitaire par entretiens — Retour sur une « méthode ». In: Mots, n°65, mars 2001. L'Humanitaire en discours, sous la direction de Pascal Dauvin et Johanna Siméant. pp. 117-133.
Johanna Siméant-Germanos, « Entrer, rester en humanitaire. Des fondateurs de Médecins sans frontières aux membres actuels des ONG médicales françaises », Revue Française de Science Politique, Presses de Sciences Po, 2001, n°1, pp. 47-72
Johanna Siméant-Germanos, « Who Clamours For Attention - And Who Cares? Hunger Strikes in France From 1972 to 1992 », La Lettre de la Maison Française d'Oxford, Maison Française d'Oxford, 1999
Johanna Siméant-Germanos, « L'efficacité des corps souffrants : le recours aux grèves de la faim en France », Sociétés contemporaines, Centre d'études et de recherches internationales, Paris : Centre d'études et de recherches internationales et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1998, n°1, pp. 59-86
RESUME: À partir d’une analyse quantitative et qualitative de grèves de la faim menées en France depuis 1972, l’article tente de dégager différentes formes d’articulation entre l’identité sociale des protestataires, le type de ressources dont ils disposent et le recours à ce mode d’action. La compréhension du recours à la grève de la faim ne doit cependant pas être limitée à la mise en évidence de la socialisation des protestataires: elle passe également par celle de publics spécifiques, plus ou moins disposés à être interpellés par la souffrance des grévistes.
Johanna Siméant-Germanos, « Immigration et action collective. L'exemple des mobilisations d'étrangers en situation irrégulière », Sociétés contemporaines, Centre d'études et de recherches internationales, Paris : Centre d'études et de recherches internationales et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1994, n°1, pp. 39-62
La recherche française en matière de mobilisations immigrées semble avoir été sérieusement handicapée par la centralité de la référence à la notion «d'intégration», amenée à expliquer aussi bien la mobilisation que l'absence de mobilisation. Par ailleurs, la référence à un modèle «communautaire» tend à gommer l'hétérogénéité des populations immigrées et à contourner ainsi la question centrale soulevée par les théoriciens du courant de la mobilisation des ressources: des intérêts communs ne suffisent pas à entraîner une mobilisation. C'est pourquoi l'étude des mobilisations d'étrangers en situation irrégulière permet de soulever plusieurs questions portant sur l'action collective des groupes et les répertoires d'action collective (ici la grève de la faim). Ce n'est pas tant «l'intégration» de ces populations que l'alliance entre des entrepreneurs immigrés, des militants chrétiens et certains secteurs de l'extrême gauche française liée à un antiracisme «puriste», qui peut expliquer des mobilisations à l'origine improbables du fait de l'extrême exclusion des populations concernées du champ politique.
Johanna Siméant-Germanos, « La violence d'un répertoire : les sans-papiers en grève de la faim », Cultures & conflits, CECLS - Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, L’Harmattan, 1993, n°0910
"Alors on a choisi de se torturer nous pour leur faire mal à eux." Considérer les grèves de la faim à partir des catégories de la violence politique protestataire, revient à souligner l'intérêt que représentent les phénomènes de "violence contre soi" rapportés à la problématique du marquage des corps, à celle des "technologies politiques du corps", envisagées non plus du point de vue d'une entité politique dominante, où "marquages" et "disciplines" sont autant d'armes au sein des arsenaux é...
Johanna Siméant-Germanos, « Déontologie et crédibilité. Le réglage des relations professionnelles au CFJ », Politix, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1992, n°19, pp. 37-55
Déontologie et crédibilité. Le réglage des relations professionnelles au CFJ.
Johanna Siméant. [37-55].
L'étude des représentations liées à la profession dans une école de journalisme révèle vite une revendication déontologique aussi floue que généralisée. S'il est vrai que cette revendication permet une définition du journalisme destinée à se distinguer d'agents concurrents, et notamment des communicateurs, elle ne s'y limite pas. L'inculcation de la déontologie passe ainsi par un recours constant à la rhétorique de la crédibilité : couple dont l'intérêt pratique, s'il semble être au premier abord de régler la relation à un hypothétique "lecteur" (ce qui constitue la représentation dominante de la crédibilité), consiste avant tout en un réglage anticipé des relations à l'égard des destinataires de la pratique journalistique : "le lecteur" certes, mais avant tout sources et pairs, permettant ainsi une intégration normative procédant par des "techniques déontologiques" et un contrôle transitif qui constituent le dispositif central de l'inculcation.
Johanna Siméant-Germanos, M. Pollak, Une identité blessée. Études de sociologie et d'histoire, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1994, pp. 169-173
Siméant Johanna. M. Pollak, Une identité blessée. Études de sociologie et d'histoire. In: Politix, vol. 7, n°26, Deuxième trimestre 1994. Parler en public, sous la direction de Dominique Cardon, Jean-Philippe Heurtin et Cyril Lemieux. pp. 169-173.
Johanna Siméant-Germanos, S. Faludi, Backlash. La guerre froide contre les femmes, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1993, pp. 225-230
Siméant Johanna. S. Faludi, Backlash. La guerre froide contre les femmes. In: Politix, vol. 6, n°24, Quatrième trimestre 1993. Affaires culturelles, sous la direction de Annie Collovald, Sylvain Bourmeau et Vincent Dubois. pp. 225-230.