Christine Houteer

Maître de conférences HDR
Droit public.
Faculté d'administration et échanges internationaux

Laboratoire Interdisciplinaire d'Études du Politique Hannah Arendt de Paris-Est
  • THESE

    Recherche sur les bases constitutionnelles de la décentralisation territoriale, soutenue en 1987 à Toulouse 1 sous la direction de Jean-Arnaud Mazères 

  • Christine Houteer, La construction européenne: étapes, objectifs, réalisations, 2e éd., Armand Colin, 2007, 128 ( Histoire ), 125 p.  

    "Depuis 1945, l'Europe est sur le chemin de l'union. Un processus d'intégration original et ambitieux s'est développé avec les communautés européennes (CECA en 1951, CEE et Euratom en 1957) puis, à partir de 1992, l'Union européenne (traités de Maastricht, d'Amsterdam et de Nice). Antidote aux guerres européennes des XIXe et XXe siècles, cette quête d'unité s'est aussi concrétisée dans d'autres organisations : OCDE, Conseil de l'Europe, OTAN, OSCE, etc. Le présent ouvrage présente les étapes de la construction européenne, ses objectifs successifs et ses réalisations. Il fournit les connaissances indispensables aux étudiants du cycle de licence ainsi qu'à ceux qui préparent les concours administratifs"

    Christine Houteer, La construction européenne: étapes, objectifs, réalisations, A. Colin, 2005, 128 ( Science politique ), 127 p.   

    Christine Houteer, La construction européenne: étapes, objectifs, réalisations, Nathan, 2000, 128 ( Science politique ), 127 p.   

    Christine Houteer, Pierre-Henri Chalvidan, Droit administratif: manuel pratique, Nathan, 1997, Fac ( Droit ), 254 p.   

    Christine Houteer, Pierre-Henri Chalvidan, Manuel pratique de droit administratif, Eyrolles, 1991, Collection Droit & sciences humaines, 215 p.   

PublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Adama Coulibaly, Le contrôle de l'Etat sur les collectivités territoriales au Mali, thèse soutenue en 2021 à Paris Est, membres du jury : Bakary Camara (Rapp.), Catherine Ribot (Rapp.)  

    En dépit du nombre de lois déterminant les conditions de la libre administration des collectivités territoriales au Mali, le contrôle de l’Etat sur les actes et les organes de ces collectivités territoriales apparaît, à l’évidence, comme un instrument central dans la théorie de la décentralisation, vérifiant ainsi l’analyse suivant laquelle la portée d’une politique de décentralisation ne peut s’apprécier en dehors du contrôle.Cette problématique se confirme par l’examen des principes posés, en la matière, par les législateurs maliens de 1993 à 2017 ainsi que par la prise en compte du rôle des juridictions administratives et financières.L’étude des solutions législatives et jurisprudentielles conduit alors à examiner les caractères actuels du contrôle de l’Etat sur les collectivités territoriales et à apprécier, de façon aussi concrète possible, les règles de fonctionnement réelles prévues par les lois n°2017-051, 052 et 053 du 02 octobre 2017.

    Houry Mousisian, Le partenariat oriental de l'Union européenne et les pays du Caucase du Sud, thèse soutenue en 2016 à Paris Est, membres du jury : Eleftheria Neframi (Rapp.), Fabien Terpan (Rapp.)    

    Par l’élaboration du Partenariat oriental en 2009, l’Union européenne (Union) cherche à renforcer ses relations avec les pays du Caucase du Sud. Son objectif est de créer un cadre juridique nouveau afin de susciter un saut qualitatif d’une partie de la politique européenne de voisinage (PEV), lancée en 2003 en direction des pays voisins. Il s’agit d’aboutir à un niveau de relations à mi-chemin entre l’association et l’adhésion à l’Union. Il est notamment prévu une multitude d’instruments normatifs et opérationnels, des institutions propres qui s’ajoutent à celles de l’Union et l’efficacité repose sur des principes juridiques fondamentaux que sont : la conditionnalité, la différenciation, l’appropriation commune et la responsabilité mutuelle. Cette thèse a pour finalité d’étudier de quelle manière, à travers le Partenariat oriental, l’Union améliore son influence normative auprès des pays du Caucase du Sud et de voir comment s’opère l’incorporation de l’acquis communautaire de l’Union dans le droit respectif de ces pays.

    Elena Sferlea, L'évolution de l'administration locale : les cas de la Roumanie et de la France depuis le début des années 1990, thèse soutenue en 2010 à Paris Est, membres du jury : Olivier Gohin (Rapp.), Dana Apostol Tofan (Rapp.), Adrian Liviu Ivan    

    Cette recherche porte sur l'évolution de l'administration locale en Roumanie et en France depuis ledébut des années 1990. L'étude de la situation de départ différente dans les deux pays a étépoursuivie par l'analyse des grandes étapes du développement du cadre juridique relatif auxcollectivités territoriales : l'avènement (en Roumanie) ou le renforcement (en France) du statutconstitutionnel des collectivités et l'évolution du cadre législatif opérant les transferts decompétences et de moyens en faveur des collectivités. Cette analyse a mis en évidence uneconception des réformes qui présente bien des similitudes, mais aussi une mise en oeuvre parfoisdifférente. Une évaluation du niveau de décentralisation atteint dans les deux pays a été entrepriseau regard des critères de la Charte européenne de l'autonomie locale. Elle a permis de relever lesavancées enregistrées par chaque pays et d'identifier les marges de progrès possibles. Au final, on apu constater qu'au-delà d'un contexte initial différent et des particularités de la carte administrative,au-delà d'une application différente des réformes, la Roumanie et la France montrent aujourd'hui undegré de décentralisation très comparable, globalement en cohérence avec les prescriptions de laCharte.

    Landry Ngono Tsimi, L'autonomie administrative et financière des collectivités territoriales décentralisées : l'exemple du Cameroun, thèse soutenue en 2010 à Paris Est, membres du jury : Laetitia Janicot (Rapp.), Narcisse Mouelle Kombi (Rapp.), Jean-François Picard  

    Comme de nombreux pays européens, la plupart des Etats d’Afrique noire francophone ont souscrit au concept mondial de l’autonomie locale, à travers des modifications de leurs Lois fondamentales. Pour sa part, la Loi constitutionnelle camerounaise du 18 janvier 1996 consacre clairement la décentralisation territoriale comme mode principal de gestion de la République. Y sont proclamés, tous les grands principes fondamentaux qui sous-tendent la décentralisation territoriale, notamment la personnalité morale de droit public des collectivités territoriales, la libre administration par des conseils élus, l’autonomie administrative et financière pour la gestion des intérêts régionaux et locaux.Le principe constitutionnel de l’autonomie, décliné selon les cas en autonomie administrative et/ou financière, concept à la mode, mais paradoxalement oublié par la doctrine et objet de vives controverses quant à sa mise en oeuvre, fonde l’intérêt de cette étude. L’ambition est de dégager un concept juridique à partir des expressions d’autonomie administrative et financière, afin de doter les différents acteurs intéressés, notamment l’Etat unitaire Cameroun, d’instruments de mesure susceptibles de permettre une mise en oeuvre effective de la force d’autonomie locale sujette à tant de passions dans les discours politiques de tous bords.

  • Boubacar Diawara, Territorialisation des politiques publiques et reconstruction de l'Etat au Mali en termes de gouvernance, thèse soutenue en 2019 à Paris Est sous la direction de Yves Palau, membres du jury : Sergiu Mişcoiu (Rapp.), Fabrice Hamelin  

    Alors qu'en France, la volonté de mieux prendre en compte la variabilité et la multiplicité des situations locales a conduit au développement de programmes contractuels entre l'État et les collectivités locales, dans des champs aussi variés que l'éducation, l'action sociale, le logement, l'insertion, la santé, la sécurité. Dans les pays africains, où tout est à refaire, c'est le statut quo administratif et politique. Les politiques publiques sont décidées et mises en œuvre par l'État central. La politique de décentralisation fut enclenchée dans les années 90 suite à l'émergence de la démocratie dans la plupart des pays africains.Au Mali, les premières lois de décentralisation furent adoptées en 1993. Face aux déséquilibres territoriaux qui pénalisent leur régime de croissance et donc la création d'emploi, les pays africains sont de nos jours progressivement conduits à faire évoluer leurs modes de gouvernance. Le modèle actuel d'organisation territoriale et de planification centralisée de l'espace semble non seulement inefficace mais, également inadapté aux réalités économiques et sociales. L'État central est à lui seul en incapacité d'assurer un meilleur équilibre territorial, de réguler la croissance urbaine, de conduire et d'impulser des démarches stratégiques pour lutter contre la fracture territoriale. La territorialisation des politiques publiques passe forcément par une politique de décentralisation courageuse visant à conférer aux échelons territoriaux locaux des pouvoirs étendus de planification et d'aménagement de leur territoire.Après 20 ans de décentralisation au Mali, une réforme approfondie s'avère indispensable. Une réforme qui mettrait les collectivités territoriales au cœur des politiques de développement et de lutte contre les déséquilibres territoriaux. Les collectivités territoriales dotées de compétences étendues doivent pouvoir rendre l'action publique plus proche et plus efficace tout en l'adaptant à la diversité des territoires. Mais ces démarches stratégiques locales ne seront crédibles et efficaces, dans le contexte de ces pays, qu'à la condition d'être impulsées, accompagnées et encadrées par le niveau national tout en associant les décideurs publics locaux. C'est tout l'enjeu des politiques territoriales intégrées basées et construites sur des dynamiques d'acteurs locaux dans un système de gouvernance multi-niveaux qui est ici posé.