Moncef Kdhir

Maître de conférences
Droit public.
Sciences Po Lyon

Triangle : Action, Discours, Pensée Politique et Économique
PUBLICATIONS ENCADREMENT DOCTORAL
  • THESE

    Les micro-états dans la société internationale : aspects : juridiques et politiques, soutenue en 1989 à Dijon sous la direction de Charles Leben 

  • Moncef Kdhir, Dictionnaire juridique de la Cour internationale de justice, 2e éd., Bruylant, 2000, 527 p. 

    Moncef Kdhir, Dictionnaire juridique de la Cour internationale de justice, Bruylant, 1997, 235 p.   

    Moncef Kdhir (dir.), La méthode de travail du juge international: actes de la journée d'études du 23 novembre 1996, Nemesis et Bruylant, 1997, Droit et justice, 129 p. 

    Moncef Kdhir, Alain-Serge Mescheriakoff, Marc Frangi, Droit des associations, Presses universitaires de France, 1996, Droit fondamental ( Droit politique et théorique ), 335 p.   

    Moncef Kdhir, Les Micro-Etats dans la société internationale: aspects juridiques et politiques, Atelier national de reproduction des thèses, Université Lille 3, 1990, Lille-thèses 

  • Moncef Kdhir, « La Cour internationale de justice et la culture », 2002, pp. 321-342    

    La notion de culture est relativement imprécise. C''est pourquoi il paraît très difficile de mesurer la relation entre la Cour internationale de justice et la culture. Pour autant la culture a toujours irrigué la «philosophie » de la cour aussi bien dans sa composition que dans sa jurisprudence. Puisque le droit appliqué par le juge n''est pas isolé du contexte culturel dans lequel il s''insère, la culture est devenue la référence obligée de tout discours moderne. C''est la raison pour laquelle il est important de préciser la méthode que la cour utilise pour observer la diversité culturelle. Une certaine prudence s''impose toutefois car si la représentation géographique dans la composition de la cour traduit la prise en compte de tous les systèmes juridiques et culturels du monde, l''étude de la jurisprudence démontre que la cour n''affirme quasiment jamais qu''elle fonde sa décision en prenant en compte la réalité culturelle des parties au litige. À l''évidence la cour applique normalement le droit international dans sa rigueur sans garantir que ce droit prend en compte telle ou telle réalité culturelle spécifique. La cour considère que le droit international positif vise à subordonner la conduite des États à la direction des règles et que celles-ci ne font que répondre à un besoin du milieu politique, économique, social et culturel.

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