Jacobo Grajales, Jacobo Grajales Lopez, Hadrien Holstein, Raphaëlle Parizet, Marie Saiget, L'aide au développement: une fenêtre sur le politique, L'Harmattan, 2022, 164 p.
Ce dossier propose de repolitiser l'analyse des politiques de l'aide au développement, concevant celles-ci comme un point d'observation privilégié sur la fabrique multi-située de l'action publique, l'exercice internationalisé du pouvoir et les significations du politique. Ces trois axes principaux invitent à croiser la sociologie politique, les relations internationales et les politiques publiques. Dans cette perspective, les auteurs et autrices de ce numéro spécial ont en commun leur inscription forte en science politique, leur goût pour le dialogue entre littératures et leur emprunt des méthodes ethnographiques et sociologiques. De l'Ethiopie au Mexique, en passant par les sièges des institutions onusiennes, les contributions réunies dans ce dossier se proposent ainsi de décrire, au concret, les discours et pratiques du développement dans le quotidien des agents qui s'en saisissent, de dévoiler les logiques de pouvoir qu'ils sous-tendent et d'interroger les effets intentionnels, ou non, qu'ils ont sur le changement social et politique.
Jacobo Grajales, Agrarian Capitalism, War and Peace in Colombia. Beyond Dispossession, Routledge, 2021, 190 p.
Jacobo Grajales, Jacobo Grajales Lopez, Agrarian capitalism, war and peace in Colombia: beyond dispossession, Taylor & Francis Group, 2021, Routledge studies in global land and resource grabbing series (Online), 178 p.
"Based on extensive research conducted in Colombia since 2009, this book addresses the connection between land grabbing and agrarian capitalism, as well as the unfulfilled promises of peace and justice. While land remains a key resource at the core of many contemporary civil wars, the impact of high intensity armed violence on the formation of agrarian capitalism is seldom discussed. Drawing on over two hundred interviews, this book examines land grabbing and the role of violence in capital with a particular focus on one key actor in the Colombian civil war: paramilitary militias. Arguing that armed violence should not be analysed as an exceptional form of action, this book demonstrates how the intricate ties between armed conflict and economy formation are obscured by the widespread belief that violence is a radical form of action, breaking with the normal course of society and disconnected from the legal economy. Under this view, dispossession is perceived as diametrically opposed to capitalist accumulation. This belief is enormously influential in precisely those bureaucratic agencies that are in charge of peacebuilding, both domestically and internationally. However, this narrow view of the relationship between armed violence and capitalism belies the close ties between plunder and lawful profit and obscures the continuity between violent dispossession and the free market. By the same token, it legitimizes post-war inequality in the name of capitalist development. The book concludes by arguing that the promotion of radical democracy in the government of land and rural development emerges as the only reasonable path for pacifying a violent polity. The book is essential reading for students, scholars and development aid practitioners interested in land and resource grabbing, agrarian capitalism, civil wars and conflict resolution"
Jacobo Grajales, Pénélope Larzillière, Jacobo Grajales Lopez, Les émotions politiques des combattants, entre guerre et paix, Presses de Sciences Po, 2021, 200 p.
Jacobo Grajales, Yvon Le Bot, Sabrina Melenotte, Claude Le Gouill, Sophie Daviaud [et alii], Sortir de la violence: ce que nous enseigne l'Amérique latine, Rue de Seine, 2021, Le Monde comme il va, 273 p.
L’Amérique latine passe, à juste titre, pour un continent de violences, souvent extrêmes. C’est pourtant aussi une région qui, dans les dernières décennies, donne à voir le plus grand nombre d’expériences, réussies ou non, de sortie de la violence, à travers négociations de paix, transitions démocratiques, processus mémoriels, mobilisations sociales et créations culturelles. Sortir de la violence : Ce que nous enseigne l’Amérique latine est le premier ouvrage entièrement consacré à une étude comparative de ces expériences. Des chercheurs français et latino-américains (sociologues, politistes, historiens, anthropologues) y confrontent leurs analyses et leurs réflexions sur ce thème. L’initiative est née en 2015-2016 dans le contexte des attentats djihadistes en France et du processus de paix en Colombie. Elle s’est développée et étendue avec le soutien du CNRS puis de l’Agence nationale de la recherche (ANR), dans le cadre de la Plateforme Violence et sortie de la violence de la FMSH-Paris
Jacobo Grajales, Camille Goirand, Kim Aumonier, Anne Bazin, Carolina de Campos Melo [et alii], Documenter les violences: Usages publics du passé dans la justice transitionnelle, Éditions de l’IHEAL et OpenEdition, 2020
Jacobo Grajales, Jean-Pierre Chauveau, Jacobo Grajales Lopez, Éric Léonard (dir.), Foncier et conflits violents en Afrique, Éditions de la Sorbonne, 2020, 287 p.
Jacobo Grajales, Guillaume Vadot, Jacobo Grajales Lopez (dir.), Entreprises ancrées, États en jeu ?, De Boeck supérieur, 2020, 236 p.
Jacobo Grajales, Jacobo Grajales Lopez, Romain Le Cour Grandmaison (dir.), L'État malgré tout, Éditions Karthala et Cyberlibris, 2019, 274 p.
"Dans l'après-guerre froide, de nombreux observateurs s'inquiétaient de la multiplication de « nouveaux » conflits armés, et promettaient des États « faibles » ou en « faillite ». À rebours de ces approches, les auteurs analysent des situations dans lesquelles la violence est une forme d'action politique routinière. Les principaux protagonistes sont de multiple nature. On observe des groupes armés qui, loin de se placer simplement dans l'opposition ou la défense d'un ordre établi, naviguent dans un espace de dissidence relative. Des organisations qui exigent leur intégration à l'État, et visent à en être reconnues comme des intermédiaires, des partisans, voire des branches légitimes. Enfin, des acteurs appartenant directement à des institutions publiques. Ceux-ci cherchent à incarner l'État dès lors qu'ils tentent de se placer dans un hors-champ du conflit. Ainsi, la violence ne représente pas une remise en cause du jeu politique, mais bien une opportunité pour des acteurs de s'y intégrer, de s'y positionner, ou de s'y maintenir, et d'en tirer une forme de reconnaissance. Autrement dit, la fragmentation de l'autorité sur un territoire ne conduit pas nécessairement à l'accroissement de son autonomie par rapport au centre. Au contraire, ces contextes peuvent réaffirmer l'État en tant qu'arène politique de référence, et pousser les acteurs à poursuivre un objectif central : rester dans le jeu, plutôt que de le renverser." -- [4ème de couverture]
Jacobo Grajales, Romain Le Cour Grandmaison, L’État malgré tout. Produire l’autorité dans la violence, Karthala, 2019
Jacobo Grajales, Jacobo Grajales Lopez, Gobernar en medio de la violencia: estado y paramilitarismo en Colombia, Editorial Universidad del Rosario, 2017, Colección Textos de ciencias humanas, 242 p.
Jacobo Grajales, Jacobo Grajales Lopez, Gouverner dans la violence. Le paramilitarisme en Colombie: le paramilitarisme en Colombie, Éditions Karthala et Cyberlibris, 2016, 324 p.
Entre le début des années 1980 et le milieu des années 2000, des groupes paramilitaires ont développé leur emprise sur de larges pans du territoire colombien. Apparus à la confluence de la criminalité et de la contre-insurrection, ils ont entretenu des liens forts avec les milieux de la politique et de l'économie, légale comme illégale. Malgré cette domination institutionnelle et armée, leur déclin a été rapide. Après leur démobilisation partielle entre 2003 et 2006, et à la suite de la crise majeure qu'ont déclenchée les révélations relatives à leurs alliances politiques, la majorité de leurs leaders ont été extradés aux États-Unis, où ils ont dû faire face à des accusations de trafic de narcotiques. Eux qui se voulaient bandits politiques ont finalement été traités en simples trafiquants de drogue. Alors que la violence est généralement vue comme la cause de la faillite des États dans les pays du Sud, cet ouvrage propose une approche sociologique non normative des rapports entre la violence et le politique. À partir d'études locales, il montre comment les paramilitaires ont participé en Colombie à la répression des opposants, au partage des ressources publiques, à la mise en exploitation capitaliste de zones marginales. À l'échelle nationale, il analyse la manière dont cette même violence est devenue un problème public qu'ont pris en charge les politiques de sécurité, non sans transformer les usages de la justice pénale. Il confirme ainsi que les groupes armés sont ancrés dans le processus historique de formation de l'État, en renouvelant un débat classique et en conférant au cas colombien de « gouvernement dans la violence » une portée paradigmatique.
Jacobo Grajales, Jacobo Grajales Lopez, Jean-Louis Briquet, Le pouvoir des armes, le pouvoir de la loi: groupes paramilitaires et formation de l'Etat en Colombie,, 2014, 580 p.
La relation des groupes armés non étatiques à l’Etat ne relève pas nécessairement d’une alternative exclusive entre l’affaiblissement étatique ou la délégation de la violence. Cette thèse prend comme objet la relation entre l’Etat et les groupes paramilitaires en Colombie afin d’étudier le lien entre la violence privée et la formation de l’Etat. L’histoire de ces groupes se caractérise à la fois par des alliances collusives avec des secteurs des élites politiques et administratives et par des processus de dénonciation qui rendent ces relations inavouables. Il s��agit donc d’une situation dans laquelle le pouvoir des armes échoue à se transformer en pouvoir légal. Une double perspective est mobilisée. Une première approche analyse le traitement des groupes paramilitaires par les institutions étatiques centrales, dans les termes d la politique de sécurité, de l’action judiciaire ou encore des politiques de sortie de conflit. Elle montre que ces groupes font l’objet d’une multiplicité de formes d’intervention étatique. Celles- ci ne peuvent se comprendre comme une forme univoque d’action publique, mais plutôt comme le signe de conflits intra-étatiques portant sur le contrôle et la régulation de la violence. Une seconde approche analyse l’action locale des groupes paramilitaires, à la fois dans leur intervention dans le jeu électoral, leur rôle d’entrepreneurs de violence, leur positionnement face aux guérillas et leur relation au marché. Elle montre que les groupes paramilitaires constituent des formes d’autorité locale. Loin de s’opposer à l’Etat, ils cherchent à tirer des bénéfices de leur position dans le maintien de l’ordre et l’exploitation des ressources.
Jacobo Grajales, Jacobo Grajales Lopez, La prison est notre fusil, 2009, 237 p.
Jacobo Grajales, Mathilde Allain, « The Politics of the Land Rush: Scales of Land Contention and the Reconfiguration of Political Authority », in S. A. Hamed Hosseini, James Goodman, Sara C. Motta, Barry K. Gills (dir.), The Routledge Handbook of Transformative Global Studies, Routledge, 2022
Jacobo Grajales, Marie Saiget, « Repolitiser l’étude de l’aide au développement », Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, 2022
En janvier 1949, le président étasunien Harry Truman affirmait dans un discours historique que l’aide aux pays « sous-développés » aurait vocation, dans le monde de la Guerre froide, à devenir un axe central de la politique étrangère de Washington. C’est la date choisie par commodité par nombre d’études pour faire démarrer une histoire contemporaine de l’aide publique au développement, comprise comme le financement par des États de politiques ayant pour but affiché d’améliorer la situation éc...
Jacobo Grajales, « Contre-insurrection et anti-drogues dans la guerre colombienne », in Alix, Julie, Cahn, Olivier (dir.), Terrorisme et infraction politique, Mare & Martin, 2021
Jacobo Grajales, Mathilde Allain, « The politics of the land rush. Scales of land contention and the reconfiguration of political authority », in Hosseini, Hamed, Goodman, James, Motta, Sara, Gills, Barry (dir.), The Routledge Handbook of Transformative Global Studies, Routledge, 2020
Jacobo Grajales, « Mapiripán, Colombie. Documenter la violence paramilitaire par l’examen du travail judiciaire », in Goirand, Camille, Müller, Angelica (dir.), Documenter les violences. Usages publics du passé dans la justice transitionnelle, Presses de l'IHEAL, 2020
Jacobo Grajales, « Saisir les transitions par l’économie politique. Un capitalisme agraire d’après-guerre en Colombie », in Padovani, Florence, Lysaniuk, Benjamin (dir.), Gestions des transitions. Anticiper, subir, réagir, planifier, L'Harmattan, 2019
Jacobo Grajales, « State Involvement, Land Grabbing and Counter-Insurgency in Colombia », Governing Global Land Deals: The Role of the State in the Rush for Land, 2013
Jacobo Grajales, Oscar Toukpo, « Making green cocoa: Deforestation, the legacy of war, and agrarian capitalism in Côte d'Ivoire », Journal of Agrarian Change, Wiley, 2025, n°1
Jacobo Grajales, Benjamin Lévy, « Socio-Economic Order and the Legacies of Armed Governance: The Aftermath of Paramilitary Rule in Colombia », Civil Wars, Taylor & Francis (Routledge), 2024, pp. 1-27
Jacobo Grajales, Anthony Amicelle, Laurent Gayer, Sophie Russo, « Histoires et actualités de l’accumulation coercitive », MagAFSP , Association française de science politique — AFSP, 2023, n°4, pp. 12-13
Jacobo Grajales, Ibrahima Coulibaly, « Being a peasant is about resistance: West African peasant movements and the struggle for agrarian justice », The Journal of Peasant Studies, , 2023
Jacobo Grajales, Annie Shattuck, Ricardo Jacobs, Sergio Sauer, « Life on the land: new lives for agrarian questions », The Journal of Peasant Studies, , 2023
Jacobo Grajales, Ruth Hall, Ricardo Jacobs, Sérgio Sauer, « Intertwined histories: JPS at 50, La Via Campesina at 30 », The Journal of Peasant Studies, , 2023
Jacobo Grajales, Marie Saiget, « Du post-conflit au développement, une question de temps? Temporalités de l’action publique et sortie de conflit en Côte d’Ivoire », Cultures & conflits, CECLS - Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, L’Harmattan, 2022, pp. 61-81
Jacobo Grajales, Marie Saiget, « Repolitiser l’étude de l’aide au développement », Cultures & conflits, CECLS - Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, L’Harmattan, 2022, pp. 7-18
Jacobo Grajales, Marie Saiget, « Du post-conflit au développement, une question de temps ? », Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, 2022
L’aide au développement joue un rôle complexe dans les situations de sortie de conflit. D’une part, car elle est appelée à soutenir les effets de stabilisation, en finançant les politiques publiques qui permettent d’asseoir la présence des États sur leur territoire et de répondre aux griefs de divers groupes sociaux. D’autre part, car elle est censée jouer un rôle central dans la reconstruction des économies, consolidant les bases pour une croissance durable, dont on espère qu’elle sera facte...
Jacobo Grajales, « Losing land in times of peace: post-war agrarian capitalism in Colombia and Côte d'Ivoire », The Journal of Peasant Studies, Routledge, 2021, n°5
Jacobo Grajales, Pénélope Larzillière, E.C. Calabrese, G. Manrique, « Engagements et désengagements combattants : les émotions comme outil d'analyse », Critique Internationale, Presses de Sciences Po, 2021, n°2
Jacobo Grajales, Jean-Pierre Chauveau, Éric Léonard, « Introduction : foncier et violences politiques en Afrique », Éditions de la Sorbonne, 2020
En Afrique rurale, la place des tensions autour de la terre et des ressources naturelles dans des conflits armés mettant en danger la sécurité nationale et parfois internationale a attiré l’attention de nombreux observateurs sur les rapports complexes entre foncier et violence politique. Les violences à propos de la terre prennent des formes extrêmement variées. Elles peuvent s’exercer directement par l’usage de la force dans le contrôle de la terre et des ressources naturelles, ou par des ac...
Jacobo Grajales, Jean-Pierre Chauveau, Éric Léonard, « Introduction : foncier et violences politiques en Afrique »: Pour une approche continuiste et processuelle, Revue internationale des études du développement, Éditions de la Sorbonne, 2020, n°3, pp. 7-35
Jacobo Grajales, Guillaume Vadot, « Introduction. Entreprises, territoires et pouvoirs politiques : localiser l’analyse du capitalisme extractif », Politix, De Boeck Supérieur, 2020, n°4, pp. 7-21
Jacobo Grajales, « De la guerre à la prospérité ? Politiques foncières et économie de la paix en Côte d’Ivoire », Review of African Political Economy, Taylor & Francis (Routledge), 2020, n°163, pp. 78-94
Jacobo Grajales, « A land full of opportunities? Agrarian frontiers, policy narratives and the political economy of peace in Colombia », Third World Quarterly, Taylor & Francis (Routledge), 2020, n°7
Jacobo Grajales, Marie Saiget, « En lisière de la plantation. Intermédiation, protestation et adaptation aux accaparements de terres en Côte d’Ivoire », Politix, De Boeck Supérieur, 2020, n°4
Jacobo Grajales, « From war to wealth? Land policies and the peace economy in Côte d’Ivoire », Review of African Political Economy, , 2020
Jacobo Grajales, « Les terres de la paix. Politiques foncières et sortie de conflit en Colombie », Gouvernement & action publique, Presses de sciences po, 2019, n°4, p. 25
Jacobo Grajales, Cécile Jouhanneau, « L’ordinaire de la sortie de guerre », Gouvernement & action publique, Presses de sciences po, 2019, n°4, p. 7
Jacobo Grajales, Cécile Jouhanneau, « L'ordinaire de la sortie de guerre. Sociologie de l'action publique après la violence armée », Gouvernement & action publique, Presses de sciences po, 2019, n°4, p. 186
Jacobo Grajales, « Où sont passés les criminels ? Transformations de la guerre et catégorisations de la violence en Colombie », Politix, De Boeck Sup{\'e}rieur, 2018, n°3
Jacobo Grajales, « L’agro-business au village. La notion d’accaparement de terres à l’épreuve du cas ivoirien », Politique africaine, Karthala, 2018, n°3
Jacobo Grajales, « L'agro-business au village. La notion d'accaparement de terres à l'épreuve du cas ivoirien », Politique africaine, , 2018
Jacobo Grajales, « Sortie de conflit et capitalisme agraire en Colombie : une esquisse d’analyse », IdeAs - Idées d’Amérique, Institut des Amériques, 2017
Le vote de la loi sur les « zones d’intérêt pour le développement rural, économique et social » (ZIDRES) en janvier 2016, sa validation par la Cour constitutionnelle un an plus tard et la récente diffusion d’un projet de loi « d’aménagement social de la propriété et des terres rurales » témoignent d’une tension qui traverse la reconfiguration récente des politiques foncières et agraires en Colombie et qui sera probablement exacerbée par la mise en œuvre des accords de paix avec les FARC. Cett...
Jacobo Grajales, « De la spoliation à l’accumulation : violence, pacification et conflits fonciers en Colombie », Critique internationale, Presses de Sciences Po, 2017
Jacobo Grajales, « Privatisation et fragmentation de la violence en Colombie: L’État au centre du jeu », Revue Française de Science Politique, Presses de Sciences Po, 2017, n°2
Jacobo Grajales, « Private Security and Paramilitarism in Colombia: Governing in the Midst of Violence », Journal of Politics in Latin America, German Institute of Global and Area Studies, Institute of Latin American Studies, 2017
Jacobo Grajales, « Privatisation et fragmentation de la violence en Colombie », Revue française de science politique, , 2017
Jacobo Grajales, « Private Security and Paramilitarism in Colombia: Governing in the Midst of Violence ; Seguridad privada y paramilitarismo en Colombia: Gobernar en medio de la violencia », Journal or Politics in Latin America, , 2017
Jacobo Grajales, « Le droit, la violence et la terre : le rôle de l’État dans l’accaparement foncier en Colombie », Cahiers des Amériques latines, Université Paris 3, Institut des Hautes Etudes de l'Amérique Latine (IHEAL / Université Paris 3), 2016
Le phénomène d’appropriations massives de terres, popularisé sous le terme de land grabbing, a souvent été interprété comme une conséquence de la faiblesse des États dans les pays du Sud [BM, 2010]. L’accaparement foncier serait lié à la faiblesse des règles de droit, à l’absence de registres fonciers fiables et à l’incapacité des administrations à faire face à la demande internationale pour la terre. Une telle vision a été abondamment critiquée depuis une perspective attentive aux ancrages s...
Jacobo Grajales, « Violence Entrepreneurs, Law and Authority in Colombia », Development and Change, Wiley, 2016, n°6
Jacobo Grajales, « La terre, entre guerre et paix. Politiques foncières et sortie de conflit en Colombie », Les Etudes du CERI, Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI), 2016, n°223, p. 27
Jacobo Grajales, « Faire la guerre contre la drogue . Relations asymétriques et adoption d’un régime répressif », conflits, CECLS - Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, L’Harmattan, 2016
En mai 1983, Semana, l’hebdomadaire politique le plus prestigieux de Colombie, dédiait sa Une à Pablo Escobar. Il le qualifiait de « Robin des bois » local, titre attribué en raison de la munificence dont il faisait alors preuve envers les quartiers pauvres de sa ville de Medellín . À cette même époque, Carlos Lehder, fils d’un immigré allemand et pittoresque créateur du parti national-latino dont la rhétorique antiaméricaine versait dans l’exaltation du nazisme, organisait des meetings polit...
Jacobo Grajales, « Quand les juges s’en mêlent. Justice et violence dans la démobilisation des groupes paramilitaires colombiens », Critique Internationale, Presses de Sciences Po, 2016, n°1
Jacobo Grajales, « Quand les juges s’en mêlent. Le rôle de la justice dans la démobilisation des groupes paramilitaires en Colombie », Critique Internationale, Presses de sciences po, 2016
Jacobo Grajales, « Land grabbing, legal contention and institutional change in Colombia », The Journal of Peasant Studies, Taylor & Francis (Routledge), 2015, n°34
Jacobo Grajales, « State Involvement, Land Grabbing and Counter-Insurgency in Colombia », Development and Change, Wiley, 2013, n°2
Jacobo Grajales, « The rifle and the title: paramilitary violence, land grab and land control in Colombia », Journal of Peasant Studies, Taylor & Francis (Routledge), 2011, n°4
Jacobo Grajales, « El proceso de desmovilización de los paramilitares en Colombia: entre lo político y lo judicial », Desafíos, Universidad del Rosario, 2011, n°2
El tratamiento del paramilitarismo en Colombia ha oscilado entre lo político y lo penal, en relación estrecha con la evolución del conflicto interno. Este artículo analiza las recientes negociaciones llevadas a cabo por el gobierno de Álvaro Uribe Vélez (2002-2010) con los grupos paramilitares. Después de un recuento del sendero de dependencia que determinó este episodio histórico, se analiza la utilización estraté-gica que los diferentes actores hicieron de las categorías judiciales. Se muestra cómo estas categorías –criminal de guerra, delincuente político, narcotraficante, etc. – no dependen de la naturaleza intrínseca del actor armado, sino que son construidas en un proceso conflictivo hecho de luchas materiales y simbólicas. La capacidad de categorizar las violencias privadas, entre legítimas o ilegítimas, políticas o criminales,