Jean-Philippe Feldman

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit, des Sciences Economiques et de Gestion

Institut de Recherche sur les Entreprises et les Administrations
  • Jean-Philippe Feldman, Exception française: histoire d'une société bloquée, de l'Ancien Régime à Emmanuel Macron, Odile Jacob, 2020, 519 p. 

    Jean-Philippe Feldman, Jacques Annequin, Thibaut Charles Fleury, Impérialisme, puf, 2019, 236 p. 

    Jean-Philippe Feldman, Mathieu Laine, Transformer la France: en finir avec mille ans de mal français, Plon, 2018, 357 p. 

    Jean-Philippe Feldman, Jacques Annequin, Jean-Louis Harouel, Le «Tarif» à l'heure des négociations transatlantiques, Presses universitaires de France, 2018, 243 p. 

    Jean-Philippe Feldman, La bataille américaine du fédéralisme: John C. Calhoun et l'annulation, Cairn et Presses Universitaires de France, 2015, Léviathan  

    Cet ouvrage analyse pour la première fois en langue française, la pensée juridique de John C. Calhoun (1782-1850), homme politique de premier plan, plusieurs fois ministre et vice-président des Etats-Unis, l'un des plus brillants constitutionnalistes de l'histoire américaine

    Jean-Philippe Feldman, Emmanuel-Pie Guiselin (dir.), Les mutations de la démocratie locale : élections et statut des élus, l'Harmattan, 2011, 314 p. 

    Jean-Philippe Feldman, La famine menace-t-elle l'humanité ?, J.C. Lattès, 2010, Idées fausses, vraies réponses, 236 p.   

    Jean-Philippe Feldman, De la Ve République à la constitution de la liberté, Editions Charles Coquelin, 2008, 148 p. 

    Jean-Philippe Feldman, La bataille américaine du fédéralisme: John C. Calhoun et l'annulation (1828-1833), Presses universitaires de France, 2004, Léviathan, 294 p. 

    Jean-Philippe Feldman, Le Vote personnel, l'auteur, 1990, 242 p. 

  • Jean-Philippe Feldman, Emmanuel-Pie Guiselin, « Avant-propos. Pour une refondation de la vie politique locale », Les mutations de la démocratie locale : élections et statut des élus / sous la direction de Jean-Philippe Feldman,... Emmanuel-Pie Guiselin,...., l'Harmattan, 2011, pp. 11-27 

  • Jean-Philippe Feldman, « Néolibéralisme ou antilibéralisme ? », Recueil Dalloz, 2023, n°23, p. 1169   

    Jean-Philippe Feldman, « L'inflation normative et la complexité du droit », Recueil Dalloz, 2022, n°23, p. 1145   

    Jean-Philippe Feldman, « Un État-nounou passablement éméché », Recueil Dalloz, 2021, n°28, p. 1477   

    Jean-Philippe Feldman, « La propriété privée : une garantie de la liberté qui doit être strictement défendue », Recueil Dalloz, 2020, n°03, p. 157   

    Jean-Philippe Feldman, « Le Conseil constitutionnel, une Cour d'Ancien Régime ? », Recueil Dalloz, 2015, n°26, p. 1497   

    Jean-Philippe Feldman, « Le droit à l'information sportive : un juste équilibre sur le point d'être rompu », Recueil Dalloz, 2013, n°01, p. 34   

    Jean-Philippe Feldman, « Commission Jospin : l'erreur de la proportionnelle », Recueil Dalloz, 2012, n°44, p. 2977   

    Jean-Philippe Feldman, « Les autorités administratives indépendantes sont-elles légitimes ? Sur les AAI en général et le Conseil supérieur de l'audiovisuel en particulier », Recueil Dalloz, 2010, n°43, p. 2852   

    Jean-Philippe Feldman, « Le Conseil constitutionnel et l'ISF. De l'égalité et de la progressivité de l'impôt », Recueil Dalloz, 2010, n°39, p. 2620   

    Jean-Philippe Feldman, « Burqa : une loi dangereuse et inutile », Recueil Dalloz, 2010, n°07, p. 387   

    Jean-Philippe Feldman, « L'AMF respecte-t-elle les droits de la défense ? », Recueil Dalloz, 2009, n°41, p. 2756   

    Jean-Philippe Feldman, « Carton orange pour l'Autorité de la concurrence ! Sur l'avis n° 09-A-42 du 7 juillet 2009 », Recueil Dalloz, 2009, n°31, p. 2114   

    Jean-Philippe Feldman, « Le trouble voisinage du principe de précaution », Recueil Dalloz, 2009, n°20, p. 1369   

    Jean-Philippe Feldman, « Le comité de réflexion sur le Préambule de la Constitution et la philosophie des droits de l'homme », Recueil Dalloz, 2009, n°15, p. 1036   

    Jean-Philippe Feldman, « Rééquilibrage des institutions ou coup d'épée dans l'eau ? », Recueil Dalloz, 2008, n°35, p. 2439   

    Jean-Philippe Feldman, « Une prime à la souveraineté du consommateur ? », Recueil Dalloz, 2008, n°31, p. 2186   

    Jean-Philippe Feldman, « Lutte contre l'obésité infantile ou infantilisation des Français ? », Recueil Dalloz, 2008, n°22, p. 1492   

    Jean-Philippe Feldman, « Le chef de l'Etat devant le Parlement : réforme opportune ou faux-semblant ? », Recueil Dalloz, 2008, n°02, p. 97   

    Jean-Philippe Feldman, « Frédéric Bastiat et la lutte contre le socialisme », Revue d'histoire des facultés de droit et de la culture juridique, du monde des juristes et du livre juridique, 2008, pp. 381-404 

    Jean-Philippe Feldman, « La loi Lang est-elle à la page ? », Recueil Dalloz, 2007, n°33, p. 2311   

    Jean-Philippe Feldman, « Les faucheurs fauchés par la Cour de cassation », Recueil Dalloz, 2007, n°19, p. 1310   

    Jean-Philippe Feldman, « Les faucheurs d'OGM et la Charte de l'environnement », Recueil Dalloz, 2006, n°12, p. 814   

    Jean-Philippe Feldman, « Un Parlement en cendres », Recueil Dalloz, 2006, n°02, p. 92   

    Jean-Philippe Feldman, « Détecteur avertisseur autonome de fumée Daaf : une proposition de loi fumeuse », Recueil Dalloz, 2005, n°40, p. 2761   

    Jean-Philippe Feldman, « Une loi qui prend l'eau », Recueil Dalloz, 2005, n°34, p. 2329   

    Jean-Philippe Feldman, « Sur le projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe », Recueil Dalloz, 2004, n°22, p. 1531   

    Jean-Philippe Feldman, « Le projet de loi constitutionnelle relatif à la Charte de l'environnement », Recueil Dalloz, 2004, n°14, p. 970   

    Jean-Philippe Feldman, « Sur la proposition de loi constitutionnelle tendant à renforcer l'autorité de la loi », Recueil Dalloz, 2004, n°06, p. 399   

    Jean-Philippe Feldman, « Le délit de contestation de crimes contre l'humanité et la 17e chambre du Tribunal de grande instance de Paris », Recueil Dalloz, 1999, n°01, p. 8   

    Jean-Philippe Feldman, « Les éléments constitutifs du délit de contestation de crime contre l'humanité », Recueil Dalloz, 1998, n°04, p. 50   

  • Jean-Philippe Feldman, « Monnaie, commerce, souveraineté et droit », le 16 juin 2023  

    Conférence organisée par Dogma, Institut pour l'étude des disciplines dogmatiques et l'histoire générale des formes, avec l'assistance humaine de l'Institut des hautes études internationales de l'Université Paris Panthéon-Assas

    Jean-Philippe Feldman, « Parenté, mœurs et droit (1/5) », le 18 janvier 2021  

    Demi-journées organisées par Dogma, Institut pour l'étude des disciplines dogmatiques et l'histoire générale des formes - Paris 2

    Jean-Philippe Feldman, « Impérialisme (2/3) », le 08 septembre 2017  

    Deuxième journée du cycle consacré au thème de l'impérialisme organisé par Dogma, l'Institut pour l’étude des disciplines dogmatiques et l’histoire générale des formes de l’Université Paris II Panthéon-Assas

    Jean-Philippe Feldman, « Le « tarif » (3/4) », le 09 septembre 2016  

    DOGMA présente la troisième des quatre journées consacrées à ce programme

    Jean-Philippe Feldman, « Le « tarif » (1/4) », le 24 juin 2016  

    DOGMA présente la première de quatre journées consacrées à ce programme

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Thando Sililo, L'américanisation de la souveraineté : études sur la pensée politique de James Madison, thèse soutenue en 2017 à Sorbonne Paris Cité sous la direction de Alain Laquièze, membres du jury : Karsten Fischer (Rapp.), Anne-Marie Le Pourhiet, Emmanuel Cartier, Marie-Jeanne Rossignol et Hans Vorländer  

    L'émancipation de la pensée politique américaine de ses sources européennes était un processus à plusieurs facettes. Au cœur de ce processus d'émancipation intellectuelle des jeunes États-Unis était la notion de la souveraineté, qui doit être selon l'historien Gordon Wood considérée comme l'abstraction la plus important de la politique dans l'ère révolutionnaire. Un des contributeurs les plus important au débat sur la notion de la souveraineté était James Madison (1751-1836), surtout connu comme le père de la constitution américaine, comme l'auteur du Fédéraliste avec Hamilton et Jay et comme le quatrième Président des États-Unis. La thèse cherche à reconstituer la contribution de Madison à l'américanisation de la souveraineté en s'appuyant sur ses propres discours et écrits. Les analyses montrent qu'il proposait notamment une souveraineté à double face : quant à la dimension intérieure, il défendait l'idée d'une souveraineté limitée, qui s’avérerait dans sa forme spécifique comme une particularité : le constitutionnalisme américaine. Quant à la politique extérieure, il concevait en revanche une souveraineté plutôt illimitée et en plein extension, qui se développait au cours de sa carrière petit à petit à une conception largement en accord avec les postulats du système westphalien des États européennes. Pour éclairer les implications politiques pratiques de ce raisonnement, on peut formuler un « théorème de Madison », qui récapitule le rapport particulier entre souveraineté interne et souveraineté externe dans sa pensée politique : L'état libérale et sécularisé vit des conditions, qu'il doit garantir par sa politique étrangère. Cette reformulation d'une citation fameux du juriste allemand Böckenförde décrit non seulement la sensibilité de Madison pour la nature précaire de la liberté dans une démocratie constitutionnelle, mais aussi sa conviction que la probabilité de la violence des factions dans la république américaine peut non seulement être réduite par les remèdes républicains de la politique intérieure comme la constitutionnalisation, la démocratisation, la séparation des pouvoirs, le principe de la représentation ou la fédéralisation, mais aussi par les valves de sécurité fournis par la politique étrangers, notamment la disponibilité d'un grande nombre des terrains pour le développement du peuple américaine et les conditions commerciales favorables qui facilitent l'accès aux marchés étrangères pour les produits américaines.

  • Jean-Marie Argoud, L'auteur d'un acte juridique, thèse soutenue en 2016 à Paris 2 sous la direction de Stéphane Rials, membres du jury : Julien Boudon (Rapp.), Pierre Serrand (Rapp.), Denis Alland  

    L’auteur littéraire et son oeuvre ne peuvent être définis de façon totalement indépendante l’un de l’autre, car ils se définissent par leur lien réciproque et suivant des caractéristiques propres. Le lien se traduit par l’attribution du texte à l’auteur – terme générique – de façon directe ou par un mécanisme de représentation. L’attributaire identifie – ou authentifie – le texte, lui confère une double signification – en vertu de son intention propre et en vertu de son autorité personnelle – et il en assume la responsabilité. De son côté le texte, notamment de par sa qualité, participe à l’autorité de l’auteur et à son identification comme tel.L’écoulement du temps, enfin, amenuise le lien entre texte auteur sans le faire disparaître entièrement car une part irréductible de l’intention de signification du texte reste déterminée par son auteur, le texte seul étant dénué de portée juridique. L’auteur et l’oeuvre comportent également des caractéristiques propres. L’acte juridique peut être décrit comme une oeuvre singulière, comme un texte singulier. Les caractéristiques propres de l’auteur – sens large – et du texte sont comparables à celles de l’auteur et du texte littéraires. Le texte s’insère dans un ensemble d’intentions normatives préexistantes qu’il doit à la fois respecter et modifier. Respecter, car il doit en observer les canons pour pouvoir s’y insérer. Modifier car en s’insérant dans cet ensemble, la valeur de l’intention normative propre qui lui est reconnue, le modifie. L’auteur exerce un pouvoir, qui comporte deux fondements : celui de ses qualités personnelles et celui d’un titulaire supérieur d’une autorité, dont l’auteur assure la représentation.