Présentation de l’éditeur
Le cyberespace a connu des évolutions majeures ces dernières années : Edward Snowden a mis en évidence que l’espace numérique était vulnérable aux ingérences des agences de renseignement. La crise sanitaire a accéléré la digitalisation des activités économiques accentuant réciproquement la surface d’exposition aux cyberrisques. L’émergence des opérateurs chinois a mis en lumière une compétition géopolitique féroce ainsi qu’une guerre technologique. L’ingérence en matière de manipulation de l’information est devenue un enjeu cardinal. Et les menaces hybrides se traduisent par des cyberattaques de vaste ampleur, constituant une cyberguerre. Ainsi, tandis que l’avènement de la société numérique avait nourri de grands espoirs, cette évolution nourrit désormais des suspicions légitimes face aux actes de cybercriminalité devenus monnaie courante : ransomware, violation d’informations sensibles, risques réputationnels, divulgations sur les réseaux sociaux, usurpation d’identité, cyberharcèlement…
En réponse, cet ouvrage se présente comme un vade-mecum du management juridique des risques numériques, embrassant tout à la fois la protection des supports que la sécurité des communications et des données.
L'ouvrage se propose d’aborder ces cyberrisques sous quatre axes :
- la souveraineté numérique
- les cyberrisques structurels (les acteurs de la régulation numérique, les politiques Apubliques de cybersécurité)
- les cyberrisques informationnels : la gestion de la donnée, la protection et l’expression électronique
- la répression des cyberatteintes.
Enfin, l’ouvrage s’achève sur une réflexion sur l’intelligence artificielle.
Olivier de Maison Rouge est avocat. Docteur en droit. Diplômé de Sciences politiques. DPO externe. Directeur de programme du MBA Management stratégique et intelligence juridique à l’EGE, intervenant régulier à l’IHEDN et à l’ENM. Également Vice-président de la Fédération européenne des experts en cybersécurité, il est membre de la commission permanente « secrets d’a_ aires » de l’Association internationale pour la protection de la propriété intellectuelle et Président du comité d’éthique du Syndicat français de l’intelligence économique.
Préface de Nicolas Arpagian, vice-président du cabinet HeadMind Partners, enseignant à l’École nationale supérieure de la police.