Présentation de l’éditeur
Accusées de saper la lutte pour la préservation de l’environnement, les organisations revendiquent depuis plusieurs années leurs efforts pour réduire leur empreinte carbone. Les nombreuses initiatives dont la plupart se prévalent attestent d’une véritable « soif de sobriété ». Leurs stratégies, élaborées et souvent convaincantes, se heurtent pourtant à des limites.
Cadres tiraillés entre conscience écologique et désir de croissance, produits issus de matières naturelles et pourtant fabriqués en proportions déraisonnables, projets vertueux, mais cantonnés à l’échelle locale… Et si la sobriété n’était qu’une fausse promesse d’adaptation, condamnée à devenir à son tour un concept exploité à des fins commerciales ?
Cet essai, qui s’appuie sur des éclairages concrets et actuels, s’adresse à tous, et plus particulièrement à ceux qui œuvrent dans ces structures. Dressant une typologie détaillée des organisations dites « sobres », il entend en dissiper les fantasmes et en révéler la complexité.
Jean-Baptiste Welté est professeur en sciences de gestion à l'université de Dijon, et plus précisément à l'IAE Dijon, qui est une école universitaire de management. Ses travaux de recherche portent sur les cultures de consommation.