Présentation de l’éditeur
Au-delà d’un anti-machiavélisme énergique et manifeste, Machiavel a en réalité exercé une profonde influence dans la pensée politique de l’Espagne du Siècle d’or, comme interlocuteur, mais aussi comme inspirateur et comme autorité.
Sommaire
Introduction. Le défi machiavélien
PREMIÈRE PARTIE. MACHIAVEL EN ESPAGNE, UN ENNEMI INTIME, UN ENNEMI D’ÉTAT
Prélude. Deux portraits de Machiavel
Dieu et religion. Fondements et fins de la politique
« Conveniencias de estado » et « Razón de Dios ». La tentative de définition d’une raison d’État catholique en Espagne
Deux exemples d’application de la « mala razón de estado »
DEUXIÈME PARTIE. MACHIAVEL, UN INDISPENSABLE SPARRING-PARTNER
Les vertus princières et leur économie propre. Libéralité et parcimonie, cruauté et pitié, amour et crainte
Le respect circonstanciel de la parole donnée
Simulation et dissimulation
Contre la critique machiavélienne du christianisme, l’affirmation de la vigueur du soldat chrétien
La valeur politique de la religion en question
TROISIÈME PARTIE. UN MACHIAVÉLISME ESPAGNOL. MACHIAVEL, UNE SOURCE ET UNE AUTORITÉ MAJEURE POUR LA PENSÉE POLITIQUE DU SIÈCLE D’OR
Les traductions espagnoles de Machiavel au Siècle d’or
Tacitisme et machiavélisme
Le machiavélisme espagnol [Partie I]
Le machiavélisme espagnol [Partie II]
Conclusion. Machiavel, une passion espagnole
Postlude Baltasar Gracián et la raison d’État de soi-même