Présentation de l'éditeur
Les institutions marchandes et non marchandes dégagées par l’ordre spontané ont permis aux subsistances de progresser enfin plus vite que la population mettant fin aux sombres prédictions du Pasteur Malthus. Auparavant les Lumières, c’est à dire le libéralisme politique, ont mis fin aux dogmes dans lesquels la vie de l’individu était toute entière enchâssée et comme prisonnière. On pourrait en déduire que la doctrine libérale et ses préconisations fait l’objet d’une grande sympathie, à tout le moins d’un préjugé favorable et d’un statut enviable. Or c’est l’inverse. Le libéralisme est au mieux toléré au prétexte utilitariste, souvent dénoncé, constamment vilipendé, fréquemment haï. Cet ouvrage a pour enjeu de percer ce mystère profond et ce paradoxe saisissant. Après avoir démontré que défendre le libéralisme n’est pas rentable pour un intellectuel, une plongée dans l’histoire est révélatrice pour faire souvenir de l’éviction sous des motifs statutaires des libéraux dans l’université Napoléonienne. Puis on s’interroge pour analyser les raisons endogènes qui rendent incompréhensibles à nombre d’intellectuels, aux journalistes et aux médias de masse les dimensions véritables du libéralisme qui sont engerbées dans la trilogie : liberté, responsabilité, propriété. Enfin l’ultime réflexion s’essaie à un portrait croisé psychologique et sociologique d’une part de l’idéal-type du libéral, d’autre part de celui du socialiste. L’ouvrage se clôt par une réflexion sur la question de l’intérêt général.
Droits, pouvoirs & sociétés , 150 pages. 15,00 €