Présentation de l'éditeur
Les autorités sont confrontées quotidiennement à la fuite des personnes, définie dans cette étude comme le fait de se soustraire, physiquement et intentionnellement, à l'action avérée ou prévisible de la justice pénale. Si elle est un choix de défense, la fuite n'est pas un droit de la défense. Au contraire, le système pénal envisage et déploie un arsenal important pour le prévenir et le réprimer. Paradoxalement, l'institution judiciaire prend le parti de ne pas faire de la fuite une incrimination à titre général, de sorte que sa nature paraît incertaine. Cette solution ne saurait, toutefois, être répercutée sur les droits, tant substantiels que processuels, du mis en cause en situation de fuite.
Préface de Sylvie Cimamonti
Prix de sciences criminelles de la faculté de droit d'Aix-Marseille Université attribué à la meilleure thèse en droit pénal, procédure pénale ou criminologie