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Parution : 10/2011
Editeur : Presses Universitaires d'Aix-Marseille
ISBN : 978-2-7314-0767-9

Les gens de commerce et le droit à Rome

Essai d’histoire juridique et sociale du commerce dans le monde antique romain

Gérard Minaud

Gérard MinaudLes gens de commerce et le droit à RomeEssai d’histoire juridique et sociale du commerce dans le monde antique romain Préf. E. Putman, prof. de droit privé à la Faculté de Droit et de Science Politique d’Aix-Marseille, Avant-Propos, J.-J. Aubert, prof. de philologie classique et d’histoire ancienne à l’Université de Neuchâtel Aix-en-Provence, PUd’Aix-Marseille, 2011, 468 p., ISBN:978-2-7314-0767-9, 36€ (port en sus) PrésentationLe vocabulaire latin est riche de termes évoquant les échanges et les transactions économiques, mais les Romains n’en ont laissé aucune définition.Pour commencer, un examen diachronique des mots va faciliter la recherche, notamment en vérifiant par exemple si l’appellation de mercator ou celle de negotiator renvoyaient à un régime juridique particulier, parallèlement au statut civil des personnes (Romain ou non, libre ou esclave, femme, etc). Ce travail d’identification des acteurs conduit ensuite à voir de façon plus détaillée les rapports entre la vie commerciale et le droit. Plusieurs questions, toujours d’actualité aujourd’hui, retiennent alors l’attention : qui pouvait faire du commerce, de quelle manière et où, quel contrôle exerçait l’autorité publique sur cette faculté, quelles règles s’appliquaient aux gens de commerce, dans quels métiers, comment s’organisaient leurs rapports juridiques, entre eux ou avec un tiers, de quelles juridiction relevaient-ils, etc ? Le législateur romain avait en effet déjà cerné tous ces problèmes de la vie commerciale, mais plutôt que d’avoir bâti un droit commercial, c’est un droit des affaires innommé qu’il semble avoir mis en place au fil du temps. Au IVe siècle p.C., un statut administratif des gens de commerce et des juridictions commerciales donnent la timide impression de se manifester, mais l’Empire romain vivait son dernier siècle en Occident, et cette tendance ne put prospérer. Gérard Minaud, diplômé de l’Institut supérieur de gestion (1984), docteur en histoire (EHESS, 2002) et docteur en sciences juridiques (Université Paul Cézanne Aix-Marseille III 2009), propose dans cet ouvrage le texte de sa dernière thèse : par son sujet elle s’inscrit dans la suite de son précédent ouvrage La comptabilité à Rome. Après avoir dirigé pendant près de vingt ans des entreprise industrielles, siégé au Conseil de prud’hommes de Marseille et au conseil d’administration d’institutions publiques, Gérard Minaud se consacre désormais à la recherche et à l’enseignement, il est notamment chercheur associé au Centre Camille Jullian (UMR 6573). Spécialiste de la gestion dans l’Antiquité romaine, ses travaux actuels portent sur la gestion du travail à cette époque et sur l’éthique managériale des Chrétiens des premiers siècles et son influence dans le temps. Sommaire PREMIÈRE PARTIE. - COMMERCIALITÉ ET DROIT À ROME TITRE I : LA COMMERCIALITÉ DES ACTES Chapitre I : Le commerciumChapitre II : Des mots pour des actes TITRE II : LA COMMERCIALITÉ DES ACTEURSChapitre I : Des mots pour des acteursChapitre II : Le statut et le genre DEUXIÈME PARTIE COMMERCE ET DROIT À ROME TITRE I : DES NORMES POUR LES ACTEURSChapitre I : Un régime dans la sociétéChapitre II : Un régime envers le droit TITRE II : DES NORMES POUR LES ACTESChapitre I : Les droits innommésChapitre II : Les droits pratiqués ContactPRESSES UNIVERSITAIRES D’AIX-MARSEILLE, 3 avenue Robert Schuman – 13628 Aix-en-Provence cedex 1 Tél : +33 (0)4 42 17 24 21 – Fax : +33 (0)4 42 17 24 33 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - www.puam.univ-cezanne.fr