Présentation
Une des mutations les plus notables de la justice contemporaine est son inscription dans la vie de la cité. Mais cette avancée est le fruit d'une longue évolution. Les Parlements d'Ancien Régime ne motivaient pas leurs arrêts. A partir de la Révolution, le juge devait se borner à être « l'exécutant muet de la volonté générale », comme le voulait Rousseau. C'est peu à peu, par l'écrit et par l'oralité, qu'une ouverture au public a pu s'établir. Mais faut-il parler d'un public ? N'y a-t-il pas des publics ? Les parties d'abord, mais aussi les cours supérieures, les professionnels et, plus largement, ce que Chaïm Perelman appelle un « auditoire universel ». Ce cycle de conférences voudrait analyser dans la longue durée la manière dont la justice est entrée en relation avec ses publics et mesurer, à l'échelle de l'histoire, l'ampleur de cette mutation.
Programme
16h00 : Interventions de Régis de Jorna, Ancien président de la cour d'assises spécialement composée de Paris
Virginie Sansico, Historienne, chercheure associée au CESDIP
18h00 : Fin
Entrée sur présentation d'une pièce d'identité avec inscription préalable obligatoire
Il n'y a plus de place disponible en présentiel
L'inscription au live stream vous permet d'être notifié : https://www.courdecassation.fr/subscribe_event_base/form/14375/livestream/0/0
Conférence organisée dans le cadre du cycle "La justice, les justiciables et le public" par la Cour de cassation, l'ENM et l'AFHJ