Présentation
Organisée par la Société Française de Psychologie Juridique de l'Université Paris-Saclay (www.psycho-droit.com , en collaboration avec le CERDI, le CLIPSYD et avec le soutien de l'IEJ de l'Université Paris-Saclay, cette journée d'étude a deux objectifs principaux :
1) permettre aux intervenants de développer aussi librement que possible leur regard sur une ou des questions qui appellent particulièrement leur attention s'agissant des liens unissant le droit et la psychologie
2) privilégier le retour d'expériences et les échanges concrets et vivants entre les intervenants et avec l'assistance.
La journée d'étude peut notamment être l'occasion pour les intervenants/
- de réfléchir à la question du bien-être des magistrats dans l'exercice de leurs missions ; aux effets de leur office sur leur personne, leur moral, leur vie privée… ; les risques psycho-sociaux auxquels sont particulièrement exposés les magistrats dans l'exercice de leurs missions…
- de développer sur les ressources morales, psychologiques nécessaires (résistance aux menaces, aux intimidations…) utiles (déceler la bonne foi…), susceptibles d'être profitables aux magistrats dans l'exercice de leurs missions (recul, repos, distance avec les dossiers…)
- de renseigner les futurs magistrats sur les risques et les difficultés d'ordre personnel auxquels expose l'exercice de la profession afin de leur permettre d'anticiper, de mieux se préparer, se former…
- de réfléchir à la question de l'expertise psychologique, de l'expertise psychiatrique ; aux avantages et aux inconvénients tenant à celle-ci ou à celle-là ; aux voies susceptibles d'améliorer leur établissement…
- de réfléchir à la question de la personnalité du justiciable en matière civile et pénale (enfants, victimes, auteurs, personnes vulnérables, personnes radicalisées, terroristes présumés, récidivistes…) ; aux corrections, aux améliorations qui pourraient être apportées au droit en la matière (par exemple, en l'état de procédures susceptibles de concerner des enfants (divorce…), des victimes de violence morale, sexuelle…)
- de réfléchir à la question de la violence morale ou psychologique et aux difficultés particulières qu'elle soulève notamment d'un point de vue probatoire…
- de réfléchir aux questions touchant à la recherche d'intention, de consentement ; la question de l'intime conviction du juge…
- de réfléchir aux effets psychologiques du procès, de la procédure sur les justiciables ; voire plus largement, aux effets du droit sur les justiciables, sur les sujets de droit…
- de réfléchir sur les alternatives aux procédures judiciaires (MARC ou MARD, médiation…) et en particulier au recours à la médiation par les entreprises - et au dévoiement certain qu'il implique par rapport à une médiation à proprement parler, qui suppose le recours à un tiers neutre…
- de réfléchir à l'introduction d'enseignements portant sur le savoir-être à destination des futurs magistrats (dès l'IEJ) ou plus largement réfléchir au profit que tous les juristes - et au premier rang desquels les étudiants en droit - pourraient tirer d'une plus grande porosité entre le droit et la psychologie…
Programme
14h00 : Accueil
Interventions de Pascale Cariou, Conseillère à la Cour d'appel de Versailles
Aline Emptaz, Première vice-Présidente adjointe au Tribunal judiciaire de Versailles
Laurence Joulin, Conseillère à la Cour d'appel de Versailles, Présidente de Cour d'Assises et Cour Criminelle
Stéphanie Noël, Juge des contentieux de la protection près le Tribunal de proximité d'Antony
Hélène Prudhomme, Première Présidente de chambre honoraire de la Cour d'appel de Versailles
Philippe Prudhomme, Premier Président de chambre honoraire de la Cour d'appel de Paris
17h00 : Fin des travaux
Entrée libre
Journée d'études organisée par la Société Française de Psychologie Juridique sous la direction scientifique de Jean-Pierre Relmy, MCF en droit privé à Paris-Saclay, Président-fondateur de la Société Française de Psychologie Juridique, Directeur-fondateur de la revue Psycho-Droit en collaboration avec le CERDI, le CLIPSYD - Nanterre et l'Institut d'Etudes Judiciaires de l'Université Paris-Saclay