Le terme peut paraître galvaudé et pourtant l'ouverture est inscrite dans la matrice des universités françaises en général, et de la faculté de droit et de science politique d'Aix-Marseille université en particulier. Ouverture sur le monde professionnel, avec ses formations résolument pratiques, ouverture sur le territoire, avec ses sites et ses partenariats, ouverture sur l'international, avec ses doubles diplômes et programmes d'échange.
Plusieurs diplômes sont ainsi proposés, notamment la licence 2+2 avec l'université de Kent (permettant d'obtenir un master en droit international et un LLB), ainsi que des partenariats en droit des affaires avec plusieurs universités américaines. S'ajouteront bientôt des formations et des échanges avec l'université d'Ottawa en droit de l'environnement, avec l'université de Chuo en droit international, ou encore avec l'URDSE à Phnom Penh, en droit du numérique.
Cet esprit d'ouverture implique une réciprocité à laquelle nous sommes très attachés. Alors que le nombre d'enseignants ou d'étudiants étrangers est l'un des critères d'évaluation de certains classements internationaux, notamment le Times Higher Education, auxquels d'aucuns prêtent beaucoup d'attention, il est assez paradoxal de vouloir en limiter le nombre. Le paradoxe est d'autant plus grand que le nombre d'étudiants étrangers est un signe de l'attractivité d'une université: 25 % d'étudiants étrangers à Harvard, 33 % au MIT et même 42 % à Oxford. Les systèmes, les moyens et les frais d'inscription n'ont rien de comparables avec nos universités, mais la faculté de droit et de science politique s'enorgueillit d'accueillir chaque année plus de 1 000 étudiants internationaux. Derrière ces chiffres, ce sont avant tout des étudiantes et des étudiants, qui ne se réduisent ni à des taux ni à une caution, autant de parcours qui font la richesse de nos formations et le rayonnement de notre recherche et, à travers elles, l'influence de droit français.