La filière droit de l’UPF a fait preuve d’un dynamisme remarquable ces deux dernières années, permettant d’associer plus régulièrement les étudiants des deux masters de droit aux manifestations scientifique et de développer la formation à et par la recherche. La rentrée en distanciel n’a en effet pas découragé les nombreux projets de manifestations juridiques programmés pour l’année 2021-2022, qui ont pu se réaliser au prix d’une persévérance louable. Se sont ainsi succédé le colloque « La terre en Polynésie », la conférence relative au « Vivre ensemble », la conférence « Environnement et Humanité.s », le colloque relatif à « La dignité des détenus dans les prisons des Outre-mer » ou encore la journée d’étude consacrée aux obligations de service public, des thématiques aux forts enjeux locaux. Les étudiants ont pu y animer des tables rondes ou présenter des communications orales, largement diffusées dans l’hexagone et les autres Outre-mer grâce à la chaîne Youtube de l’université et qui seront publiées avec les actes.
Par ailleurs, l’utilisation accrue des nouvelles technologies a permis d’innover et de rapprocher l’université des étudiants que les contraintes, notamment géographiques, éloignent. En effet, cette année universitaire a vu le lancement du premier archipel connecté, sur l’île de Raiatea, permettant de suivre à distance le DAEU et le DU PaRéO, en attendant l’ouverture de la capacité en droit et d’autres formations continues. Les études supérieures franchissent également les murs des deux établissements pénitentiaires de Tahiti, grâce à la dématérialisation hors internet des enseignements du DAEU et de la capacité en droit. Ces projets sont rendus possibles par l’implication, qu’il faut ici saluer, de l’équipe TICE et des enseignants-chercheurs dans l’innovation et l’hybridation pédagogique, au service d’un savoir diffusé le plus largement possible, relevant le défi d’un contexte multi-insulaire.