Les cours ont repris en présentiel mais aussi la vie culturelle, sportive et de campus. Quel bonheur de retrouver les étudiants et de deviner les sourires sous les masques ! Certes, la crise sanitaire a bouleversé certaines pratiques pédagogiques et généré de nouvelles demandes des étudiants et des personnels dans l’utilisation du numérique en particulier. Néanmoins l’apprentissage des compétences et des connaissances a pu se faire efficacement et au terme de près de 18 mois de crise sanitaire, nous pouvons dire que notre faculté a fait plus que résister. Elle a évidemment modifié l’organisation et les méthodes d’enseignements, les modalités de contrôles des connaissances et l’organisation administrative. Elle a aussi, au cœur de la crise, multiplié les initiatives : création d’un diplôme de valorisation des études juridiques entièrement gratuit en soutien aux étudiants, création d’un parcours de Master, développement des diplômes en alternance, création d’un nouvel institut de préparation aux concours et à l’emploi public, création de doubles licences, développement d’une licence à distance, multiplication des manifestations scientifiques, partenariats avec le monde socio-économique et à l’international.
La faculté de droit et de science politique d’Aix-Marseille démontre, s’il en était besoin, la place fondamentale des UFR à l’intérieur des universités. C’est un échelon fondamental de la structuration de l’enseignement supérieur français. Il faut le défendre et le consolider.
Comme d’autres, les facultés de droit ont été parmi « les premiers de cordée » depuis mars 2020 et méritent de participer plus significativement à la construction des politiques publiques de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation et d’obtenir une plus grande reconnaissance pour tous les personnels qui ont montré leur attachement indéfectible au service public.