La faculté de droit au cœur de son environnement Pacifique

JCP.G N°27 du 2021-07-04 22:00:00

La faculté de droit au cœur de son environnement Pacifique

Sandrine Sana-Chaillé de Néré, vice-doyen

Département Droit, Economie et Gestion

Comme les lecteurs de cette rubrique le savent, les facultés de droit françaises sont présentes au cœur du Pacifique. L’uni­versité de la Polynésie française forme les étudiants en droit jusqu’au Master 2 en leur offrant divers parcours : une Licence généraliste, une Licence d’Administration publique et un parcours d’excellence « Droit-Sciences Politiques », ainsi que deux Masters, l’un en Droit des collectivités ter­ritoriales, l’autre en Droit privé des affaires. La formation continue propose le diplôme de Capacité ainsi qu’une préparation à l’examen d’entrée à l’école des avocats et un DU de criminologie. L’année 2020-2021 a également vu s’ouvrir un DU de droit maritime et droit de la mer qui a rencontré un franc succès. Malgré les difficultés liées à la crise sanitaire, les étudiants de l’UPF ont pu suivre une année d’enseignement dans des conditions très privilégiées puisque tous les cours ont eu lieu en présentiel, grâce aux efforts conjugués de la Direction et des équipes pédagogiques.

La recherche juridique, portée par le Labora­toire Gouvernance et Développement Insu­laire, n’a pas non plus marqué le pas, malgré l’isolement géographique aggravé par les restrictions de voyages. Des colloques ont pu se tenir sous forme hybride sans que leur qualité en soit affectée, comme celui consacré aux dispositifs de lutte contre les atteintes à la probité en outre-mer. D’autres auront lieu en présentiel tel celui des 23 et 24 septembre 2021 sur la problématique foncière, sujet éminemment sensible en Océanie (La terre en Polynésie – La propriété foncière à l’épreuve des liens de parenté). Le lancement d’un cycle annuel de journées d’études sur l’environnement est prévu pour octobre et un ouvrage collectif sur les ques­tions juridiques liées aux essais nucléaires, sujet là encore prégnant pour la Polynésie, est en voie de publication. La dynamique de la recherche collective n’a donc pas faibli malgré les vents contraires.


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