La crise que traversent nos facultés de droit depuis mars 2020 est sans précédent. En premier lieu, évidemment, sur le plan sanitaire, mais aussi sur le plan économique et social. Notre faculté, à l’instar de l’ensemble des universités françaises, subit de plein fouet la crise sanitaire et ses lourdes conséquences.
Je ne ferai pas ici la longue liste de tout ce qui a été mis en œuvre pour y faire face. J’en viendrai directement à la conclusion : incontestablement les femmes et les hommes qui la font, ont été au rendez-vous de l’histoire en maintenant leurs missions de service public. Malheureusement, les premiers jours de 2021 nous montrent que nous allons de nouveau devoir affronter de longues semaines compliquées. La situation de crise, en s’inscrivant dans la durée, génère de nouvelles difficultés : lassitude du travail à distance pour nos personnels, difficultés liées à l’absence d’enseignement en présentiel, problèmes économiques, sociaux et psychologiques qui touchent d’abord les étudiant(e)s. Le retour aux cours en présentiel dans le respect des consignes sanitaires et des directives nationales devient une priorité absolue.
De plus, il nous faut très vite imaginer ce que sera notre université dès la sortie de la crise. En effet, ce n’est pas au moment où elle se terminera qu’il faudra tenter d’imaginer des lendemains heureux. Non, c’est dès maintenant qu’il faut réfléchir à ce que nous sommes et à ce que nous voulons être demain pour nos étudiantes et nos étudiants.
Suprême effort de la vertu humaine, nous avons, toutes et tous, su sacrifier quelques mois de notre vie sans attendre de récompense. Chaque jour qui passe nous rapproche de la fin de cette terrible crise. Il faut maintenant unir nos expériences, nos capacités de travail et nos potentiels d’innovation pour penser nos facultés de droit de demain. Elles seront une fois encore au rendez-vous de l’histoire.