JCP.G N°50 du 2019-12-08 23:00:00
Les réformes à la faculté de droit et science politique de ToulousePhilippe Nélidoff, doyen
À Toulouse, comme ailleurs, les réformes se succèdent à vive allure. Après Parcoursup, nous avons l’an dernier beaucoup travaillé sur la réforme de la Licence qui, tout en gardant son caractère naturellement généraliste, se renforce en matière de compétences linguistiques et se diversifie en L3 avec 5 parcours orientant progressivement les étudiants vers nos 15 mentions de Masters. Nous continuons à renforcer la méthodologie en L1 et travaillons sur l’intégration des compétences informationnelles dans les enseignements disciplinaires avec un financement « AMI : Flexi’CI ».
Alors que nous sommes engagés dans la procédure d’auto-évaluation qui conduira à la prochaine accréditation 2021-2025, nous voici en pleine réflexion sur la procédure d’admission en Master. Il est à regretter que toutes les facultés de droit n’aient pas adopté le même calendrier d’application de la réforme. Cela nous a valu, à la rentrée, une augmentation sensible des effectifs en M1 de 650 étudiants, avec tous les problèmes d’intendance (cours magistraux, TD et langues), résolus grâce à la réactivité de nos services de scolarité et la compréhension des collègues. Nous travaillons sur la procédure d’admission en Master et son corollaire : le droit à poursuite d’études. Il faut trouver le juste milieu entre les exigences pédagogiques et la sécurisation et lisibilité des parcours. Il faut également éviter de laisser sur le bord du chemin des étudiants ayant obtenu la Licence non admis en Mas-ter. D’où les projets de DU et de Licences professionnelles en lien avec les professions juridiques. Profitons de ces réformes pour aller de l’avant. Tout en restant fermes sur les fondamentaux, nos facultés de droit sont capables d’innover pour créer des formations diversifiées répondant aux attentes et aux capacités de nos étudiants : formation classique, formation ouverte à distance, formation continue.