Le 22 novembre 2016 ont lieu, à l’université des Antilles, les premières élections visant à constituer les conseils d’administration et académique.
Quand on sait que l’élection du président est assurée par le conseil d’administration, et que l’université des Antilles est dirigée depuis trois mois par un administrateur provisoire depuis la démission de la présidente Corinne Mence-Caster, on comprend sans peine que la question du devenir de cette université est capitale. On a pu se rendre compte de sa fragilité à l’ampleur du traumatisme constitué par le départ de la Guyane en 2014.
Depuis cette date, tous les débats mettent l’accent sur la nécessité d’une autonomie réelle des pôles, qu’elle soit administrative ou financière. En effet, s’il est un domaine que l’on cite volontiers pour pointer du doigt les dysfonctionnements de l’université des Antilles, c’est sans aucun doute celui de l’autonomie des pôles.
Cette année notre contrat quadriennal touche à son terme. L’UA en a profité pour introduire dans sa maquette d’autres formations devenues nécessaires si elle veut s’adapter aux contraintes et réalités nouvelles.
L’offre de formations s’en trouve élargie. Ainsi, une licence professionnelle intitulée "Sécurité des biens et des personnes", une double licence en droit et en économie et une licence d’excellence en droit font désormais partie des formations dispensées à l’UA.
Pour les masters en droit privé un par-cours nouveau "Justice, Procès et Procédure" vient s’ajouter au parcours droit des affaires.
Enfin, soulignons que le vendredi 18 novembre 2016 s’est tenue une conférence sur l’état d’urgence et l’état de droit sous la présidence de M. Denis Besle, président des tribunaux administratifs de la Guadeloupe, de Saint-Barthélemy et Saint-Martin.