Si l'année universitaire 2024 a été fortement perturbée par les événements que la Nouvelle-Caledonie a subis à compter du 13 mai, le département Droit Economie et Gestion demeure résolument tourné vers l'avenir et l'accompagnement de 800 étudiants qu'il accueille. Un forum des métiers du droit en Nouvelle Calédonie, organisé à l'occasion de la Nuit du droit, a ainsi permis d'offrir des perspectives professionnelles nombreuses à la jeunesse calédonienne inscrite en licence et en master. Il y a été l'occasion de rappeler l'encrage de la nouvelle offre de formation (déployée depuis la rentrée de février dernier) dans les spécificités économiques, juridiques sociales et cultures du territoire mais également de mettre en lumière les besoins forts, sur le marché du travail, de juristes spécialisés en droit local. Car c'est là l'un des atouts des études de droit dans le département : proposer, à l'issue de la licence, une formation de master tournée vers les singularités du cadre juridique et institutionnel du territoire (master mention Droit, parcours droit Nouvelle Calédonie). Il offre, en parallèle,  des diplômes  universitaires utiles aux étudiants comme à la population calédonienne (DU de droit de coutumier kanak par exemple ou celui de Prévention et règlement des différends - comprenant un module relatif au contexte interculturel tel que celui de la Nouvelle Calédonie). Le département participe ainsi à la mission dévolue à cette jeune université par l'Accord de Nouméa du 5 mai 1998, "répondre aux besoins de formation et de recherche propres à la Nouvelle Calédonie" (§ 4.1) mission dont l'importance a été cruellement renforcée par les crises insurrectionnel sociale et économique vécues.