Jean-Gabriel Montauban, professeur des universités, doyen de la faculté de droit et d’économie de la Guadeloupe
Depuis quelques années, l’université des Antilles et de Guyane, créée en 1982, et dont le siège se trouve à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, s’est engagée dans une voie de gouvernance et de transformation en profondeur. Celle-ci avait comme mission d’assurer, à chacun des pôles de Guyane, Guadeloupe et Martinique une très large autonomie administrative, financière, scientifique et de formation. Cette mutation a généré une instabilité qui s’est traduite en Guyane par le rejet d’un pôle autonome au profit d’une université de plein exercice depuis le 1 er juin 2015. Cet objectif a été générateur d’instabilité pour de nombreux acteurs. Pour prendre un seul exemple, le Sénat a indiqué clairement que sa préférence allait à une élection distincte des vice-présidents de l’université pour chacun des pôles alors que l’Assem-blée nationale a montré clairement sa préférence pour l’élection des vice-présidents sur les deux pôles. C’est cette dernière approche qui a été adoptée définitivement lors de la séance du 16 juin 2015 dans les « termes souhaités par le Gouvernement ». Toutefois, la diversité de réactions laisse bien pressentir que rien ne peut être considéré comme véritablement acquis.
Cette situation, toutefois, n’a pas eu de conséquences négatives sur le nombre d’inscriptions à l’université des Antilles qui est en nette augmentation. Un recrutement a été effectué en la personne de Loïc Vatna.
Concernant la recherche, un colloque portant sur l’enfance et l’adolescence a eu lieu les 30 et 31 octobre. Concernant les formations, un partenariat poussé se monte avec la formation continue. Il est prévu, à partir de décembre, la préparation aux concours d’IRA .Concernant les relations avec des institutions , une rencontre avec le cabinet du vice-président du Conseil d’État est prévu les 17 et 18 décembre. Après son intervention, le vice-président doit se rendre au Mémorial ACTe.
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