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  • THESE

    Les calculs de la puissance : Socio-histoire d’une science de gouvernement : l’économie des transports (1960-1982), soutenue en 2011 à Lyon 2 sous la direction de Gilles Pollet 

  • Harold Mazoyer, Léonard Laborie, Dominique Pinsolle, « Les grands réseaux en démocratie technique ? », Eléments de démocratie technique, Université de technologie de Belfort-Montbéliard, 2014, pp. 79-91   

  • Harold Mazoyer, Michel Deshaies, Camilo Argibay, Virginie Billon, Jean Carsignol [et alii], « Les effets du jumelage des infrastructures lourdes de transport sur les territoires : quels enseignements? », Les éditions en environnements VertigO, 2016  

    Introduction Depuis une trentaine d’années, la multiplication des grandes infrastructures de transport (ITT) comme les autoroutes et les lignes LGV a considérablement renforcé leur impact sur le territoire français. Si ces grandes infrastructures sont susceptibles de favoriser une certaine dynamique économique du territoire traversé (Mérenne-Schoumaker, 2008a, 2008 b; Fritsch, 2007, 2008), elles sont aussi considérées comme sources de nuisances environnementales pour les riverains et de fragm...

    Harold Mazoyer, Michel Deshaies, Camilo Argibay, Virginie Billon, Jean Carsignol [et alii], « Les effets du jumelage des infrastructures lourdes de transport sur les territoires : quels enseignements ? », VertigO : La revue électronique en sciences de l'environnement, VertigO, 2016, n°24 

    Harold Mazoyer, Sébastien Gardon, « Le  retour  du tramway en France, origines et controverses », AHICF, 2014  

    Depuis le printemps 2013, un nouveau séminaire intitulé « Réinventer le tramway ? Quarante années de TCSP, tramways et transports guidés en France : controverses et réalisations » est organisé par l’Association pour l’histoire des chemins de fer (AHICF) et l’UMR AUSser (CNRS et École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville). L’objectif de ce séminaire est de mettre en lumière les processus qui ont participé au « retour » du tramway dans les grandes villes françaises et à l’exp...

  • Harold Mazoyer, « L’Etat des économistes », le 21 novembre 2019  

    Organisé pour le CURAPP par Isabelle Gouarné, Emmanuel Monneau, Mathieu Hauchecorne, et Antoine Vion

    Harold Mazoyer, Les calculs de la puissance, thèse soutenue en 2011 sous la direction de Gilles Pollet, membres du jury : Brigitte Gaïti (Rapp.), Frédéric Lebaron (Rapp.), Vincent Spenlehauer    

    A partir du début de la Vème République, l’économie des transports s’institutionnalise progressivement comme une science de gouvernement. Peu à peu, le recours aux économistes, et à leurs savoirs, dans les processus de décision publique s’impose comme une nécessité sociale. Cette recherche vise à comprendre les ressorts de cette dynamique. Elle s’efforce, plus généralement, de saisir l’origine et la nature de l’autorité dont ils bénéficient dans un domaine d’action publique. Pour ce faire, le regard est porté, tout d’abord, sur les services de l’administration centrale où des ingénieurs-économistes deviennent alors perçus comme d’influents « conseillers du prince », puis s’imposent comme les principaux animateurs d’une tentative de réforme de l’administration. La thèse interroge également le développement d’une expertise savante en investiguant l’univers académique. L’enquête porte, enfin, sur le processus d’expertise et de décision d’un projet, le métro de Lyon, pour saisir comment les économistes interviennent dans le dialogue noué entre le pouvoir central et le pouvoir local. La dynamique d’institutionnalisation d’une science de gouvernement est envisagée à travers les processus qui participent à la construction, et à l’affirmation, des rôles de l’économiste dans ces trois univers distincts. Il s’agit ainsi d’éclairer les processus singuliers se déroulant dans chacun d’eux mais également de comprendre ce qui se joue dans leurs connexions. Cette approche donne à voir le succès des économistes dans le gouvernement des transports comme l’appropriation d’un projet de réforme de l’action publique porté, à l’origine, par des élites et des institutions « centralistes ». En outre, elle montre comment la gestion des affaires publiques territoriales constitue alors un enjeu décisif qui participe à forger les attentes qui pèsent sur les économistes. Empruntant une démarche socio-historique, l’analyse se nourrit d’un matériau essentiellement archivistique mais également de plus de soixante-dix entretiens semi-directifs.