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  • THESE

    Les calculs de la puissance : Socio-histoire d’une science de gouvernement : l’économie des transports (1960-1982), soutenue en 2011 à Lyon 2 sous la direction de Gilles Pollet 

  • Harold Mazoyer, Léonard Laborie, Dominique Pinsolle, « Les grands réseaux en démocratie technique ? », Eléments de démocratie technique, Université de technologie de Belfort-Montbéliard, 2014, pp. 79-91   

  • Cotten Seiler, postface à Mathieu Flonneau, Léonard Laborie, Arnaud Passalacqua, Stève Bernardin, Yves Crozet [et alii], Les transports de la démocratie: approche historique des enjeux politiques de la mobilité, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019      

    Mobilité et démocratie forment en apparence un couple historique idéal. Union de deux idéaux en tout cas, dont Les transports de la démocratie éclairent les destinées variées et les affinités tumultueuses. S'ils semblent indissociables, ces deux idéaux se posent mutuellement des problèmes en pratique. La reconfiguration au cours du temps des liens qui les unissent et parfois les entravent dans un environnement changeant : tel est le sujet de ce volume. Écrit depuis plusieurs perspectives disciplinaires (histoire, science politique, géographie et économie), ce livre est centré d'une part sur la France, tout en offrant des points de comparaison avec d'autres espaces politiques, et d'autre part sur le second XXe siècle, tout en s'autorisant des échappées vers les périodes antérieures. Démocratie technique, écosystèmes de mobilité et équation des déplacements : ces opérateurs de la pensée sur les mobilités durables y gagnent en profondeur et s'en trouvent décapés. Avec ce recueil, l'histoire décloisonnée de la mobilité et des transports témoigne de sa maturité

  • Harold Mazoyer, Michel Deshaies, Camilo Argibay, Virginie Billon, Jean Carsignol, « Les effets du jumelage des infrastructures lourdes de transport sur les territoires : quels enseignements ? », VertigO : La revue électronique en sciences de l'environnement, VertigO, 2016, n°24 

    Harold Mazoyer, Sébastien Gardon, « Le  retour  du tramway en France, origines et controverses », AHICF, 2014    

    Depuis le printemps 2013, un nouveau séminaire intitulé « Réinventer le tramway ? Quarante années de TCSP, tramways et transports guidés en France : controverses et réalisations » est organisé par l’Association pour l’histoire des chemins de fer (AHICF) et l’UMR AUSser (CNRS et École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville). L’objectif de ce séminaire est de mettre en lumière les processus qui ont participé au « retour » du tramway dans les grandes villes françaises et à l’exp...

  • Harold Mazoyer, « L’Etat des économistes », le 21 novembre 2019  

    Organisé pour le CURAPP par Isabelle Gouarné, Emmanuel Monneau, Mathieu Hauchecorne, et Antoine Vion

    Harold Mazoyer, Les calculs de la puissance, thèse soutenue en 2011 sous la direction de Gilles Pollet présidée par Renaud Payre, membres du jury : Brigitte Gaïti (Rapp.), Frédéric Lebaron (Rapp.), Vincent Spenlehauer    

    A partir du début de la Vème République, l’économie des transports s’institutionnalise progressivement comme une science de gouvernement. Peu à peu, le recours aux économistes, et à leurs savoirs, dans les processus de décision publique s’impose comme une nécessité sociale. Cette recherche vise à comprendre les ressorts de cette dynamique. Elle s’efforce, plus généralement, de saisir l’origine et la nature de l’autorité dont ils bénéficient dans un domaine d’action publique. Pour ce faire, le regard est porté, tout d’abord, sur les services de l’administration centrale où des ingénieurs-économistes deviennent alors perçus comme d’influents « conseillers du prince », puis s’imposent comme les principaux animateurs d’une tentative de réforme de l’administration. La thèse interroge également le développement d’une expertise savante en investiguant l’univers académique. L’enquête porte, enfin, sur le processus d’expertise et de décision d’un projet, le métro de Lyon, pour saisir comment les économistes interviennent dans le dialogue noué entre le pouvoir central et le pouvoir local. La dynamique d’institutionnalisation d’une science de gouvernement est envisagée à travers les processus qui participent à la construction, et à l’affirmation, des rôles de l’économiste dans ces trois univers distincts. Il s’agit ainsi d’éclairer les processus singuliers se déroulant dans chacun d’eux mais également de comprendre ce qui se joue dans leurs connexions. Cette approche donne à voir le succès des économistes dans le gouvernement des transports comme l’appropriation d’un projet de réforme de l’action publique porté, à l’origine, par des élites et des institutions « centralistes ». En outre, elle montre comment la gestion des affaires publiques territoriales constitue alors un enjeu décisif qui participe à forger les attentes qui pèsent sur les économistes. Empruntant une démarche socio-historique, l’analyse se nourrit d’un matériau essentiellement archivistique mais également de plus de soixante-dix entretiens semi-directifs.