Sami Makki

Maître de conférences
Science politique.
Sciences Po Lille

Centre d'Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales
  • THESE

    Les métamorphoses de la puissance américaine à l'aube du XXIe siècle : les transformations du système stratégique d'intervention américain et leurs diffusions au sein des systèmes britannique et allié à travers les nouveaux rapports Etats-forces armées-acteurs privés, soutenue en 2008 à Paris EHESS sous la direction de Alain Joxe

  • Sami Makki, Rémy Bazenguissa (dir.), Sociétés en guerres: ethnographies des mobilisations violentes, Éditions de la Maison des sciences de l’homme et OpenEdition, 2019, Colloquium  

    Les auteurs de l'ouvrage ont fait le choix de privilégier les approches empiriques et qualitatives pour repenser, à partir de terrains bien localisés, les mobilisations sociales dans le cadre de conflits violents. Au lieu de partir d'une définition a priori de la guerre, les auteurs l'ont définie de manière contextualisée, en s'intéressant aux dynamiques d'ancrage des dispositifs guerriers. Les enquêtes au Tchad, en Côte d'Ivoire, au Congo-Brazzaville et en Nouvelle-Calédonie font écho à celles dans les bureaux du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en Europe, en Amérique du Sud (Colombie), en Asie centrale (Afghanistan), et dans les centres de réflexion et de décision (Europe et Amérique du Nord). L'ouvrage propose ainsi de penser ensemble les processus à l'œuvre dans les conflits armés et les situations d'entre-deux, caractérisées par des formes multiples de violence, ainsi que dans la recomposition des dispositifs sécuritaires face aux « nouvelles menaces trans-nationales » (frontière Mexique/États-Unis, glacis militarisé Europe/Maghreb). Les différents chapitres permettent de comprendre comment émergent, dans certains contextes, des dispositifs sociopolitiques (milices villageoises, groupes vigilantistes mais aussi communautés de paix, organisations humanitaires) capables de structurer des réseaux, des savoirs, des normes, des institutions autour de différents registres (guerriers, militaires, sécuritaires et humanitaires) et à différentes échelles - du terrain de l'affrontement guerrier à celui de la production des normes dans les officines gouvernementales ou internationales.

    Sami Makki, Rémy Bazenguissa (dir.), Sociétés en guerres: ethnographies des mobilisations violentes, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2012, Colloquium, 293 p.  

    La 4e de couv. indique : "Les auteurs de l'ouvrage ont fait le choix de privilégier les approches empiriques et qualitatives pour repenser, à partir de terrains bien localisés, les mobilisations sociales dans le cadre de conflits violents. Au lieu de partir d'une définition a priori de la guerre, les auteurs l'ont définie de manière contextualisée, en s'intéressant aux dynamiques d'ancrage des dispositifs guerriers. Les enquêtes au Tchad, en Côte d'Ivoire, au Congo-Brazzaville et en Nouvelle-Calédonie font écho à celles dans les bureaux du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en Europe, en Amérique du Sud (Colombie), en Asie centrale (Afghanistan), et dans les centres de réflexion et de décision (Europe et Amérique du Nord). L'ouvrage propose ainsi de penser ensemble les processus à l'œuvre dans les conflits armés et les situations d'entre-deux, caractérisées par des formes multiples de violence, ainsi que dans la recomposition des dispositifs sécuritaires face aux « nouvelles menaces trans-nationales » (frontière Mexique/États-Unis, glacis militarisé Europe/Maghreb). Les différents chapitres permettent de comprendre comment émergent, dans certains contextes, des dispositifs sociopolitiques (milices villageoises, groupes vigilantistes mais aussi communautés de paix, organisations humanitaires) capables de structurer des réseaux, des savoirs, des normes, des institutions autour de différents registres (guerriers, militaires, sécuritaires et humanitaires) et à différentes échelles - du terrain de l'affrontement guerrier à celui de la production des normes dans les officines gouvernementales ou internationales."

    Sami Makki, Militarisation de l'humanitaire, privatisation du militaire, et stratégie globale des États-Unis, Groupe de sociologie de la défense, École des hautes études en sciences sociales et CIRPES, 2004, Cahier d'études stratégiques, 293 p.  

    Fondé sur une étude rendue en février 2003 à la Délégation aux affaires stratégiques (DAS) du ministère de la Défense, fortement augmentée et actualisée, cet ouvrage entend introduire les grandes lignes d'un débat sur la militarisation de l'humanitaire et la privatisation du militaire qui n'a jamais été totalement abordé en France et en Europe

    Sami Makki, Processus et bilan de l'externalisation dans l'armée britannique: quels enseignements pour la France ?, Centre d'études en sciences sociales de la défense, 2004, Les Documents du C2SD, 125 p. 

  • Sami Makki, Fabrice Le Lec, « Elements of a trans-disciplinary project. ULille » 

  • Sami Makki, « Acteurs non étatiques et privatisation des guerres : les nouveaux réseaux hybrides de la militarisation », 2008  

    Sami Makki Au cours de ces douze séances d’enseignement, nous avons présenté et analysé les discours, stratégies et pratiques des acteurs privés dans les guerres contemporaines pour approfondir les travaux entamés lors de l’année universitaire 2005-2006. Au-delà de l’étude traditionnelle des acteurs publics (États, organisations internationales et régionales), notre réflexion, et celle des étudiants par le biais de présentations orales et de débats, a porté sur le rôle grandissant des acteurs...

    Sami Makki, « Acteurs non étatiques et privatisation des guerres », 2007  

    Sami Makki Au cours de ces douze séances d’enseignement, nous avons présenté et analysé les discours, stratégies et pratiques des acteurs privés dans les guerres contemporaines. Au-delà de l’étude traditionnelle des acteurs publics et institutionnels (États, organisations internationales et régionales), notre attention s’est portée sur le rôle grandissant des acteurs non étatiques (organisations non gouvernementales humanitaires, de développement ou militantes, multinationales exploitant les ...

    Sami Makki, « Privatisation de la sécurité et transformation de la guerre », 2004, pp. 849-861    

    Le recours aux sociétés militaires privées va désormais bien au-delà de l'extemalisation de certaines fonctions de service. Il fait désormais partie intégrante de la « transformation » américaine. Les entreprises privées de sécurité interviennent largement à tous les stades des opérations extérieures. Présentes même dans la phase humanitaire, elles entretiennent la confusion entre les divers acteurs de l'action internationale, et se développent hors de tout contrôle efficace, national ou international.

  • Sami Makki, Fabrice Le Lec, DePERU: Decision-making Processes under Extreme Radical Uncertainties. Elements of a trans-disciplinary project, 2023, 20230e éd.  

    Extraits d'une réponse à l'AAP CDP du Hub 4 "Cultures, Sociétés, Pratiques en Mutation" ULille (AMI CDP n°3 sur les processus de décision dans les transitions).

    Sami Makki, PREPARATION PAR CORRESPONDANCE AUX CONCOURS D'ADMISSION A L'ECOLE DE GUERRE METHODOLOGIE TREMPLIN SECURITE DEFENSE - VERSION 2021, 2023, 20210e éd. 

    Sami Makki, Gray Anderson, Louise Beaumais, Iris Lambert, Thomas Lindemann [et alii], Considering Practices of Conflict Data Production, Analysis, Dissemination, and Practitioner Reception: Findings, best practices and recommendations, 2023, 20231e éd. 

    Sami Makki, Gray Anderson, Louise Beaumais, Thomas Lindemann, Frédéric Ramel [et alii], Exploring Practices of Conflict Data Production, Analysis, Dissemination, and Practitioner Reception: Methodological Framework and Preliminary Findings, 2023, 2021e éd. 

  • Sami Makki, Hamit Bozarslan, Rémy Bazenguissa-Ganga, Marielle Debos, Adam Baczko [et alii], « Sociétés en guerres: Ethnographies des mobilisations violentes », le 15 décembre 2023  

    Les Éditions de la MSH et les Éditions Antipodes (Lausanne) ont organisé une table ronde le 28 septembre à la Maison Suger autour de l'ouvrage Sociétés en guerres. Ethnographies des mobilisations violentes, édité par Rémy Bazenguissa-Ganga & Sami Makki. Cet ouvrage présente les résultats du programme de recherches pluridisciplinaires et comparatives, financé par l'ANR de 2007 à 2011, portant sur les «Transformations des guerres : dispositifs privés et publics de gestion de la violence». L'originalité du livre consiste en ce qu'il privilégie les approches empiriques et qualitatives pour repenser, à partir des terrains précis, les mobilisations sociales dans le cadre des conflits violents. Au lieu de partir d'une définition a priori de la guerre, les auteurs ont privilégié de la définir de manière concrète en s'intéressant aux dynamiques d'ancrage des dispositifs guerriers qui émergent. Les enquêtes au Tchad, en Côte d'Ivoire, au Congo-Brazzaville et en Nouvelle-Calédonie, font écho à celles dans les bureaux du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés en Europe, en Amérique du Sud (Colombie), en Asie centrale (Afghanistan), et dans les centres de réflexion et de décision (Europe et Amérique du nord) pour interroger le dispositif sécuritaire renforcé face aux « nouvelles menaces transnationales » (frontière Mexique/États-Unis, glacis militarisé Europe/Maghreb).Ces textes permettent de comprendre comment émergent, dans certains contextes, de véritables « dispositifs » sociopolitiques (bandes armées, milices villageoises, groupes vigilantistes, écuries politico-militaires, groupements néo-segmentaires, etc. mais aussi communautés de paix, organisations « humanitaires » de prise en charge des conséquences des conflits, etc.), capables de structurer des réseaux, des savoirs, des normes, des institutions autour de différents registres (guerriers, militaires, sécuritaires et humanitaires) et à différentes échelles du local (du terrain d'affrontement guerrier au terrain de la production des normes dans les officines gouvernementales ou internationales).

    Sami Makki, « Teaching (online) general culture/knowledge to French military officers competing for the National War College: telling and analyzing a unique and challenging experience », le 09 décembre 2023 

    Sami Makki, « "Holding Corporations (of the new Military-Industrial Complex) Accountable for Big Data Mismanagement? Data Awareness and Public Oversight in Democratic Settings", Panel on Key Role of Economics and Industries, Chair & Discussant: Prof. Damon Coletta », le 09 décembre 2023 

    Sami Makki, « Révolutions technologique et informationnelle et transformations de la guerre », le 09 décembre 2023 

    Sami Makki, « Reconnecting Civil-Military Relations in France: A Bridge Too Far? », le 23 octobre 2019 

  • Sami Makki, Autour de Sociétés en guerres 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Jérôme Pigné, Au-delà du paradigme de la guerre globale contre la terreur : le cas sahélien, thèse soutenue en 2020 à Paris EHESS sous la direction de Rémy Bazenguissa, membres du jury : Wullson Mvomo Ela (Rapp.), Mahmoud Ould Mohamedou (Rapp.), Yousra Abourabi  

    Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les relations internationales ont été dominées par le prêt à penser issu du paradigme de la guerre globale contre la terreur. L’Afrique, pourtant peu enclin à devenir une priorité stratégique de la part de la première puissance mondiale - Les Etats-Unis, a subi de plein fouet les stigmates d’un récit outrageusement sécuritaire et militaire. La Corne de l’Afrique, puis le Sahel, sont devenus des théâtres d’expérimentation de la guerre globale contre la terreur. Caractérisé par une fragilité politique, économique et sociale structurelle, le Sahel est également devenu le symbole et l’illustration d’une considérable mobilisation de la part de la communauté internationale, en matière d’aide au développement. A partir de la fin des années 2000, la réponse aux crises protéiformes de la région porte un nom : l’approche globale. Notre recherche tente de comprendre le contexte dans lequel l’Union européenne et les Etats-Unis ont développé leur stratégie sécurité-développement dans une période de déstabilisation du Nord-Mali, liée (notamment) à la présence de groupes armés terroristes - GAT.A travers une approche inter et pluridisciplinaire, nous interrogeons la fécondité des approches globales dans un contexte dominé par l’héritage de la guerre globale contre la terreur. Notre démarche se veut également être un essai de dépassement du paradigme sécuritaire, afin de développer de nouveaux schémas de pensée et d’analyses de la problématique liée au terrorisme islamiste. Enfin, notre mobilisation est un plaidoyer pour le décloisonnement de la pensée stratégique visant à relocaliser le débat sahélien à travers le développement d’un récit endogène du sujet.