Isabelle Sommier, François Audigier, Xavier Crettiez, Violences politiques en France, Cairn et Presses de Sciences Po, 2021, Académique
Les auteurs ont constitué une base inédite de 6 000 épisodes de violence politique survenus de 1986 à nos jours. Leur approche, quantitative et narrative, portant sur une trentaine d'années, fait tomber nombre de présupposés du débat politico-médiatique. Les actes violents commis au nom d'une cause ne sont pas quantifiés, contrairement à ceux de la délinquance dont les statistiques se voient diffusées régulièrement. Pourtant, les images des violences politiques s'invitent chaque jour dans nos salons : attentats, dégradations d'équipements publics, séquestrations, etc. Prenant froidement le parti des chiffres, les auteurs ont constitué une base inédite de quelque 6 000 épisodes de violence politique survenus de 1986 à nos jours, en les catégorisant selon la nature de la cause défendue : idéologique, indépendantiste, religieuse, professionnelle ou sociétale. Leur approche à la fois quantitative et narrative, portant sur une trentaine d'années, fait tomber nombre de présupposés du débat politico-médiatique. Sans masquer la tragédie des attaques terroristes ni les manifestations émeutières des années récentes, elle nuance l'idée d'un regain de violence politique en France, où le nombre d'atteintes aux personnes est aujourd'hui très inférieur à celui des atteintes aux biens. Elle confirme un net recul de la violence indépendantiste, mais révèle aussi toute la palette d'expressions d'une colère grandissante contre la démocratie représentative
Isabelle Sommier, Xavier Crettiez, François Audigier (dir.), Violences politiques en France: de 1986 à nos jours, SciencesPo, les presses, 2021, 411 p.
Isabelle Sommier, Le Terrorisme, Cairn et Flammarion, 2020, Dominos
Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres indisponibles du XXe siècle. Aborde l'historique du terrorisme, le terrorisme comme arme des pauvres, la typologie des terrorismes (communautaire, séparatiste, révolutionnaire, etc.), les querelles autour de la définition du terrorisme et les enjeux qu'elles révèlent, les rapports du terrorisme et de la violence collective. « Copyright Electre »
Isabelle Sommier, Graeme Hayes, Sylvie Ollitrault, Breaking Laws. Violence and Civil Disobedience in Protest: violence and civil disobedience in protest, Amsterdam University Press, 2019, Protest and social movements, 271 p.
"Breaking Laws: Violence and Civil Disobedience in Protest questions the complex relationship between social movements and violence through two contrasted lenses; first through the short-lived radical left wing post ’68 revolutionary violence, and secondly in the present diffusion of civil disobedience actions, often at the border between non-violence and violence. This book shows how and why violence occurs or does not, and what different meanings it can take. The short-lived extreme left revolutionary groups that grew out of May ’68 and the opposition to the Vietnam War (such as the German Red Army Faction, the Italian Red Brigades, and the Japanese Red Army) are without any doubt on the violent side. More ambiguous are the burgeoning contemporary forms of "civil" disobedience, breaking the law with the aim of changing it. In theory, these efforts are associated with non-violence and self-restraint. In practice, the line is more difficult to trace, as much depends on how political players define and frame non-violence and political legitimacy."
Isabelle Sommier, Xavier Crettiez (dir.), Les dimensions émotionnelles du politique: chemins de traverse avec Philippe Braud, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019, 358 p.
Philippe Braud a marqué de son empreinte intellectuelle plusieurs générations d'étudiants dans les amphithéâtres rennais, de la Sorbonne ou plus récemment de l'Institut d'études politiques de Paris. Dans les cursus de droit, comme dans ceux de science politique, sa pédagogie décomplexée et son approche originale de la discipline ont bousculé les savoirs acquis et ouvert l'auditoire sur une face longtemps tue de la politique. L'État, les partis, le vote, les phénomènes contestataires, les identités collectives sont toujours abordés bien sûr, mais au prisme de l'étude du symbolique comme levier pour parvenir à une sociologie des émotions cherchant systématiquement à dévoiler les ressorts invisibles, masqués ou ignorés, de l'exercice et de l'appréhension de la chose publique. Tel est en effet le credo de cet intellectuel iconoclaste, non maître à penser mais révélateur des impensés, non technicien mais savant curieux, plus intellectuel « touche à tout » que spécialiste austère : le politique est avec lui appréhendé par des chemins de traverse avec les outils du sociologue et non la boussole du psychologue. Ce ne sont pas les âmes qui sont sondées mais les interactions et les logiques de situation, avec leur part de projections, d'ambitions et d'attentes affectives. Les articles réunis dans cet ouvrage, sous la plume d'anciens doctorants ou de compagnons intellectuels de Braud, cherchent tous à rendre un hommage parfois critique à celui qui, avec quelques autres, a cherché avant l'heure à légitimer dans le champ scientifique l'étude des contraintes affectuelles de la vie publique
Isabelle Sommier, Olivier Fillieule (dir.), Marseille années 68, Cairn et Presses de Sciences Po, 2018, 594 p.
La 4e de couverture indique : "L'histoire de Mai 68 ne s'est pas écrite qu'à Paris, et ses auteurs ne sont pas que des étudiants. Partout en France, d'autres territoires, d'autres militants ont contribué à faire de la décennie qui suivit l'explosion de mai un "âge d'or des luttes", jouant parfois un rôle de catalyseur au plan national. C'est le cas de Marseille et des Bouches-du-Rhône, sur lesquels cet ouvrage porte un regard singulier. En dépouillant des archives récemment déclassifiées, notamment celles des Renseignements généraux, et en collectant de nombreuses interviews de soixantehuitards marseillais, il exhume une histoire sociale et politique inédite de la région. De la fin des années 1960 au milieu des années 1980, il dévoile une cité phocéenne à l'avant-garde de combats tels que la défense des travailleurs immigrés et la reconnaissance des mouvements féministes, lesbiens et homosexuels. Loin de la vulgate officielle centrée sur quelques figures médiatiques, Marseille années 68 fait revivre les actions de milliers de femmes et d'hommes "ordinaires" qui se sont engagés pour un monde plus juste et qui ont payé lourdement cet engagement, aussi bien sur le plan professionnel que personnel. Il réhabilite une époque et une génération souvent mises en accusation et instrumentalisées à des fins politiques."
Isabelle Sommier, * Sombrero, Olivier Fillieule, Sophie Béroud, Camille Masclet (dir.), Changer le monde, changer sa vie : enquête sur les militantes et les militants des années 1968 en France, Actes Sud, 2018, 1120 p.
Isabelle Sommier, Nicolas Lebourg (dir.), La violence des marges politiques en France des années 1980 à nos jours, Riveneuve, 2017, Violences et radicalités militantes, 204 p.
La 4e de couverture indique : "Explorer le cœur des radicalités, des néo-nazis aux ultra gauches, ce n’est pas les amalgamer. C’est vouloir comprendre le basculement d’une société qui, à partir des années 1980, récuse toute valeur à la violence politique. Alors que les partis extrémistes se normalisent et s’installent dans le paysage électoral, la radicalité se réfugie dans les marges. La pluralité de celles-ci ne dissimule pas des dynamiques générales : dans la France récente, si la violence des militants politiques est moins importante qu’avant, elle est aussi plus structurée selon un mode horizontal. Elle est faite par réseaux et bandes. Elle surgit plus en réaction à une action des ennemis désignés qu’en fonction d’un agenda propre. Elle est plus souvent une question de style ou d’esthétique mobilisant le noyau militant qu’une stratégie de déstabilisation politique. Cette fluidité et cette basse intensité sont en résonance avec l’évolution internationale, comme en témoignent des phénomènes tel que les Blacks blocs ou les Nationalistes Autonomes. Cet ouvrage constitue une approche pluridisciplinaire de cette nouvelle époque, où la violence est avant tout affaire de groupes très idéologisés mais réduits."
Isabelle Sommier, Johanna Siméant-Germanos, Marie-Émmanuelle Pommerolle (dir.), Observing Protest from a Place – The World Social Forum in Dakar (2011): the World Social Forum in Dakar (2011), Amsterdam University Press, 2015, Protest and social movements, 271 p.
Social movements throughout the world have been central to history, politics, society, and culture. "Observing Protest from a Place "examines the impact of one such campaign, the global justice movement, as seen from the southern hemisphere. Drawing upon a collective survey from the 2011 World Social Forum in Dakar, the contributions explore a number of vital issues, including the methodological problems of studying international activist gatherings and how scholars can overcome those challenges. By demonstrating the importance of the global justice movement and the role of non-governmental organizations for participants in the southern hemisphere, this volume is an important addition to the literature on community action
Isabelle Sommier, La violence politique et son deuil: l'après 68 en France et en Italie, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2015, 253 p.
En France et en Italie, la violence exercée au nom de la classe ouvrière était fortement exaltée au sortir de 68. Pourtant, cette violence est très vite abandonnée, parfois même abjurée, par la majorité de ceux qui la préconisaient. Seule l'Italie connaîtra le « passage à l'acte », qui restera cependant résiduel par rapport au nombre initial de candidats-soldats à la révolution. Pour cette analyse, Isabelle Sommier a mené une cinquantaine d'entretiens avec ces militants français et italiens de l'extrême-gauche d'alors
Isabelle Sommier, La violence révolutionnaire, Cairn et Presses de Sciences Po, 2012, Contester
La violence est une forme de contestation d'un ordre politique, économique ou culturel réputé légitime. Ses manifestations, rarement isolées, demandent à être contextualisées historiquement et géographiquement, qu’elles puisent à une même source d’inspiration (anarcho-syndicalisme, marxisme, islamisme radical, etc.) ou qu’elles empruntent des modalités proches (assassinat politique, complot, terreur, etc.). Fraction armée rouge, Action directe, Brigades rouges, Weather Underground Organization, Armée rouge japonaise : comment expliquer l’éclosion de groupes choisissant la voie armée au cours des années 1968 en Europe comme aux États-Unis et au Japon ? Quelles références et variables communes permettent alors cette diffusion ? Quarante ans après Mai 68, cet ouvrage interroge la résurgence et l’itinéraire de la violence révolutionnaire d’extrême gauche
Isabelle Sommier, Olivier Fillieule, Éric Agrikoliansky (dir.), Penser les mouvements sociaux: conflits sociaux et contestations dans les sociétés contemporaines, Cairn et La Découverte, 2010, Recherches, 327 p.
« La sociologie des mouvements sociaux constitue aujourd'hui un champ bien distinct des sciences sociales, à l'intersection de la science politique, de la sociologie et de l'histoire. Les turbulentes années 1960 lui ont servi de tremplin aux Etats-Unis en replaçant la question du conflit social au coeur de démocraties qui avaient voulu l'oublier et en offrant aux chercheurs de multiples terrains pour l'étudier in vivo. L'intérêt pour la contestation a été plus tardif et moins soutenu en Europe et l'ensemble des analyses, éclaté, reste secondaire par rapport aux écoles américaines. Aujourd'hui pourtant, la sociologie française des mouvements sociaux possède des traits distinctifs que ce livre propose d'explorer : recours aux instruments de la sociologie critique, méfiance à l'égard des méthodes positivistes au profit de méthodes plus artisanales privilégiant le suivi approfondi de la vie du groupe protestataire et l'interrogation sur les motivations de ses membres, développement des recherches sur des univers autres qu'occidentaux, sur les mouvements dits de " sans " et l'altermondialisme, mais aussi plus récemment sur les conflits du travail et l'action syndicale, permettant ainsi le dialogue avec des disciplines proches comme celles portant sur les groupes d'intérêt ou la construction des problèmes publics. Cet ouvrage vise ainsi à rendre compte de l'évolution de la sociologie des mouvements sociaux et de l'originalité des travaux français en offrant à la fois un regard critique sur ce champ de recherche et des pistes d'investigation sur ses angles morts comme les logiques de l'engagement individuel ou la place des émotions dans le militantisme. » [Source : 4e de couv.]
Isabelle Sommier, Olivier Fillieule, Éric Agrikoliansky (dir.), Généalogie des mouvements altermondialistes en Europe: une perspective comparée, Karthala et Institut d'études politiques, 2008, Science politique comparative, 293 p.
Isabelle Sommier, La violence révolutionnaire, Presses de Sciences Po, 2008, Contester, 164 p.
Isabelle Sommier, La violence politique et son deuil: l'après 68 en France et en Italie, Presses Universitaires de Rennes, 2008, Essais, 253 p.
Isabelle Sommier, Xavier Crettiez (dir.), La France rebelle, Éd. Michalon, 2006, 697 p.
Isabelle Sommier, Howard Saul Becker, Ian Hacking, L'engagement: l'altermondialisme, Ass. Tracés, 2006, 233 p.
Isabelle Sommier, Éric Agrikoliansky (dir.), Radiographie du mouvement altermondialiste, La Dispute, 2005, Pratiques politiques, 318 p.
Isabelle Sommier, Jean Brugié, Officier et communiste dans les guerres coloniales, le grand livre du mois, 2005, 434 p.
Isabelle Sommier, Le renouveau des mouvements contestataires: à l'heure de la mondialisation, Flammarion, 2003, Champs, 341 p.
Isabelle Sommier (dir.), Groupes mafieux et globalisation du crime, Service du Film de Recherche Scientifique - CERIMES, 2003, Université de tous les savoirs, 80 p.
Isabelle Sommier, Xavier Crettiez (dir.), La France rebelle, le grand livre du mois, 2002, 569 p.
Isabelle Sommier, Les nouveaux mouvements contestataires: à l'heure de la mondialisation, Flammarion, 2001, Dominos, 128 p.
Isabelle Sommier, Le terrorisme, Flammarion, 2000, Dominos, 128 p.
Isabelle Sommier, Les mafias, Montchrestien, 1998, Clefs ( Politique ), 156 p.
Isabelle Sommier, La forclusion de la violence politique: ouvriers/intellectuels en France et en Italie depuis 1968, Atelier national de reproduction des thèses, Université Lille 3, 1995, Lille-thèses
Isabelle Sommier, De la Criminalisation politique à l'intégration politique, 1988, 209 p.
Isabelle Sommier, « Les black blocks et les groupes radicaux face (et dans) les Gilets jaunes », in Emmanuelle Reungoat, François Buton (dir.), Idées reçues sur les Gilets jaunes : un marqueur des luttes sociales contemporaines, Le Cavalier Bleu, 2024, pp. 125-132
Isabelle Sommier, « France », 2023
Isabelle Sommier, Nicolas Lebourg, Kamila Bensaadi, Loïc Le Pape, « La discontinuité des violences idéologiques », in Isabelle Sommier, François Audigier, Xavier Crettiez (dir.), Violences politiques en France. De 1986 à nos jours, Presses de Sciences Po, 2021, pp. 287-312
Isabelle Sommier, Xavier Crettiez, François Audigier, « Introduction », Violences politiques en France, Presses de Sciences Po, 2021, pp. 7-25
Isabelle Sommier, Nicolas Lebourg, « Chapitre 1. La discontinuité des violences idéologiques », Violences politiques en France, Presses de Sciences Po, 2021, pp. 27-54
Isabelle Sommier, « Chapitre 5. Les « sociétaux » : une violence en devenir ? », Violences politiques en France, Presses de Sciences Po, 2021, pp. 135-156
Isabelle Sommier, « Chapitre 6. Les dynamiques de la violence », Violences politiques en France, Presses de Sciences Po, 2021, pp. 157-177
Isabelle Sommier, Thierry Daunois, « Chapitre 8. « Nuances de bris » : les atteintes aux biens », Violences politiques en France, Presses de Sciences Po, 2021, pp. 199-216
Isabelle Sommier, Julie Bour, « Chapitre 9. Les revendications de la violence », Violences politiques en France, Presses de Sciences Po, 2021, pp. 217-239
Isabelle Sommier, Thierry Daunois, Antoine Thiberge, « Chapitre 14. 2016 et après ? », Violences politiques en France, Presses de Sciences Po, 2021, pp. 335-359
Isabelle Sommier, « Années de plomb », Les noms d’époque. De Restauration à années de plomb, Gallimard, 2020, pp. 163-184
Isabelle Sommier, « "Dalla rivolta alla rivoluzione ?" », in Accademia University Press (dir.), Forme e metamorfosi della rappresentanza politica, 2019, pp. 275-286
Isabelle Sommier, Olivier Fillieule, « Introduction », Marseille années 68, Presses de Sciences Po, 2018, pp. 7-22
Isabelle Sommier, Olivier Fillieule, « Chapitre 1. Marseille en mutation, 1966-1989 », Marseille années 68, Presses de Sciences Po, 2018, pp. 23-67
Isabelle Sommier, Olivier Fillieule, « Chapitre 2. Marseille est dans la rue », Marseille années 68, Presses de Sciences Po, 2018, pp. 69-143
Isabelle Sommier, Charles Berthonneau, « Chapitre 3. L’espace de la représentation syndicale », Marseille années 68, Presses de Sciences Po, 2018, pp. 145-230
Isabelle Sommier, Laure Fleury, « Chapitre 4. Les luttes des gauches alternatives », Marseille années 68, Presses de Sciences Po, 2018, pp. 231-313
Isabelle Sommier, Laure Fleury, « Les luttes des gauches alternatives », Marseille années 68, 2018
Isabelle Sommier, Mathilde Pette, Bleuwenn Lechaux, Olivier Fillieule, « « Déprises. Logiques du désengagement et évaluations rétrospectives » », in Olivier Fillieule; Sophie Béroud; Camille Masclet; Isabelle Sommier; Collectif Sombrero (dir.), Changer le monde, changer sa vie. Enquête sur les militantes et les militants des années 1968 en France, Actes Sud, 2018, pp. 615-644
Isabelle Sommier, Lechaux Bleuwenn, « Quand le je s’oppose au nous », Changer le monde, changer sa vie. Enquête sur les militantes et les militants des années 1968 en France, 2018
Isabelle Sommier, « Les gauches alternatives vues de Province », Changer le monde, changer sa vie. Enquête sur les militantes et les militants des années 1968 en France, Actes Sud, 2018
Isabelle Sommier, « Le ventre mou de la radicalité politique contemporaine », La violence des marges politiques des années 1980 à nos jours, Riveneuve, 2017, pp. 7-28
Isabelle Sommier, Sandrine Lefranc, « Faut-il dépasser le paradigme de la mobilisation des ressources ? », in Traïni Christophe (dir.) (dir.), Emotions. Mobilisations !, Presses de Sciences Po, 2009, pp. 273-293
Isabelle Sommier, Nicolas Haeringer, Hélène Combes, « The generational issue : the impact of organizations' age on visions of democracy », in Donatella Della Porta (dir.), Democracy in social movements, Palgrave Macmillan, 2009, pp. 217-233
Isabelle Sommier, Hélène Combes, « The global justice movement in France », in Donatella Della Porta (dir.), The Global Justice Movement: Cross-national and Transnational Perspectives, Paradigm Publishers, 2007, pp. 217-233
Isabelle Sommier, « Aux antipodes des extrémistes d’hier, les radicaux d’aujourd’hui », Pouvoirs - Revue française d’études constitutionnelles et politiques, 2021, n°4, pp. 103-113
Isabelle Sommier, « État des lieux des violences politiques de la France contemporaine », Revue Politique et Parlementaire, 2021, n°1100, pp. 69-73
Isabelle Sommier, « Légitimer par l’action : les revendications de la violence », Rhizome, 2021, n°2, pp. 35-37
Isabelle Sommier, « Saisir les carrières affectives des militants. Propositions de protocole empirique », Recherches Qualitatives, 2020, n°2, pp. 82-101
Isabelle Sommier, Philippe Buton, Sébastien Repaire, « Les gauches alternatives en France, du bouillonnement des années 1968 aux recompositions de la fin de siècle », Revue historique, 2017, n°4, pp. 843-854
Isabelle Sommier, « Sentiments, affects et émotions dans l’engagement à haut risque », 2015
Par delà l’opprobre portée jusqu’à une période très récente à toute étude des émotions, celles-ci n’ont cessé de tarauder la science politique à couvert ou sous le vernis d’autres appellations (en particulier au travers des idéologies, des mythes, rituels et fêtes politiques), et le plus souvent à ses marges. De cette variété d’angles s’impose selon nous une obligation urgente à préciser l’objet même d’investigation, qui n’est pas propre du reste à cette discipline, même si celle-ci, au carre...
Isabelle Sommier, Odile Join-Lambert, Michel Lallement, Nicolas Hatzfeld, Jean-Emmanuel Ray [et alii], « Au-delà du conflit et de la négociation ? », 2011
1. Introduction (Odile Join-Lambert, Michel Lallement) Il est un paradoxe qui, depuis de nombreuses années déjà, caractérise plus qu’ailleurs la sociologie du travail française. Tandis que les responsables des organisations représentatives du monde du travail interviennent régulièrement pour peser sur les grandes orientations socio‑économiques de notre pays, que les conflits du travail continuent — sous des formes nouvelles — d’émailler l’actualité, que les règles et les pratiques des négocia...
Isabelle Sommier, Odile Join-Lambert, Michel Lallement, Nicolas Hatzfeld, Jean-Emmanuel Ray [et alii], « Au-delà du conflit et de la négociation ? », Sociologie du Travail, 2011, n°2, pp. 160-193
Isabelle Sommier, Hélène Combes, Choukri Hmed, Lilian Mathieu, Johanna Siméant, « Observer les mobilisations. Retour sur les ficelles du métier de sociologue des mouvements sociaux », Politix, 2011, n°93
Isabelle Sommier, Choukri Hmed, Lilian Mathieu, Johanna Siméant, Hélène Combes, « Observer les mobilisations », Politix, 2011, p. 220
Isabelle Sommier, Olivier Fillieule, Philippe Blanchard, Eric Agrikoliansky, Marko Bandler [et alii], « L'altermondialisation en réseaux. Trajectoires militantes, multipositionnalité et formes de l'engagement: les participants du contre-sommet du G8 d'Evian », 2004, pp. 13-48
L'altermondialisme en réseaux. Trajectoires militantes, multipositionnalité et formes de l'engagement : les participants du contre-sommet du G8 d'Evian
Olivier Fillieule, Philippe Blanchard, Eric Agrikoliansky, Marko Bandler, Florence Passy, Isabelle Sommier
A partir d'un traitement des multiappartenances déclarées par 2 280 militants interviewés lors du contre sommet du G8, les auteurs reconstruisent la nébuleuse des organisations parties prenantes dans l'événement. Ces multiappartenances rendent compte à la fois des alignements entre organisations et des affiliations des individus qui circulent entre ces organisations. Une classification ascendante hiérarchique permet d'ébaucher un champ multiorganisationnel structuré en cinq pôles de tailles variables, qui témoignent de l'hétérogénéité des groupes engagés. Les militants les plus multi-engagés, les plus actifs politiquement et les plus expérimentés en matière de mobilisation, maintiennent la cohérence de ce réseau. Leur contraste avec les primo-engagés, novices de l'altermondialisme, laisse entrevoir la diachronie des carrières militantes.
Isabelle Sommier, « Repentir et dissociation : la fin des "années de plomb" en Italie ? », 2000
Repentir et dissociation : la fin des « années de plomb » en Italie ? Isabelle SOMMIER Au lendemain de l’offensive anti-terroriste, l’Italie se retrouve avec 4087 activistes de gauche appartenant à des « associations subversives » ou « bandes armées » condamnés pour des « faits liés à des tentatives de subversion de l’ordre constitutionnel ». 224 sont aujourd’hui encore incarcérés (dont 130 en régime de semi-liberté) et 190 toujours en fuite, la plupart en France. Le fait est unique en Europ...
Isabelle Sommier, « Les années 68. Entre l'oubli et l'étreinte des années de plomb », 1995, pp. 168-177
Sommier Isabelle. Les «années 68». Entre l'oubli et l'étreinte des années de plomb. In: Politix, vol. 8, n°30, Deuxième trimestre 1995. Incertitudes italiennes, sous la direction de Jean-Louis Briquet, Christophe Bouillaud, Jean-Yves Dormagen et Isabelle Sommier. pp. 168-177.
Isabelle Sommier, « Mai 68 : sous les pavés d'une page officielle », 1994, pp. 63-82
La plupart des documents, écrits et audiovisuels, concernant les «événements de 68» émanent d'anciens acteurs, essentiellement «ex-gauchistes». Ils ont fini par imposer une certaine représentation de la période sur laquelle il convient de s'interroger par une analyse de contenu et des conditions de leur production. L'image qui s'en dégage relève volontiers d'une saga familiale, bon enfant et débarrassée de toute aspérité; les élans révolutionnaires n'y étant évoqués que pour les dénoncer vigoureusement, avec le marxisme et tout espoir de changement radical. Cette entreprise de reconstruction de l'histoire de 68 s'interprète à la fois par les stratégies personnelles de reclassement des exégètes et par les enjeux socio-politiques (évolution conjoncturelle du marché politique et transformation structurelle du marché des biens culturels) qui les ont encouragées.
Isabelle Sommier, « Virilité et culture ouvrière : pour une lecture des actions spectaculaires de la CGT », 1993
Les "actions spectaculaires", périodiquement menées par des militants cégétistes depuis le conflit du Parisien Libéré de 1975, pourraient surprendre dans un pays marqué, à l'instar des autres démocraties occidentales, par l'institutionnalisation du conflit industriel. Symboliques à l'origine, elles se justifieraient par le besoin de "tenir l'actualité", de "faire voir le conflit" lorsqu'il se prolonge sur de longs mois. "Il fallait attaquer sur tous les fronts : sensibiliser l'opinion publiqu...
Isabelle Sommier, « La CGT : du service d'ordre au service d'accueil », 1993, pp. 69-88
Sommier Isabelle. La CGT : du service d'ordre au service d'accueil. In: Genèses, 12, 1993. Maintenir l'ordre, sous la direction de Florence Weber. pp. 69-88.
Isabelle Sommier, « La Résistance comme référence légitimatrice de la violence. Le cas de l'extrême-gauche italienne, 1969-1974 », 1992, pp. 86-103
Resistance as legitimation of violence. Tbe case of the italian extreme-left. (1969-1974). Isabelle Sommier. [86-103].
1969-1974 is the genesis period of the italian armed struggle. It is mainly characterized by the efforts made by the first fighting groups to construct a filiation with the Resistance movement. Their regard to mimesis makes clear the wbole construction of the "cause" of violence and the mobilization of ressources (names, patterns of action). The symbolic struggle between the extreme-left and the PCI can be understood in the same way. The cultural legacy of the PCI isthus claimed, reexamined (and therefore competeted witb) in order to support the armed
Isabelle Sommier, « Penser les radicalités politiques : de l'analyse processuelle des parcours à l'approche matérielle des faits », Au-delà du séparatisme et de la radicalisation. Penser les intensités religieuses et militantes en France et en Europe, Strasbourg, le 17 mars 2022
Colloque de fin d'ANR RIGORAL organisé par le SAGE, UNISTRA
Isabelle Sommier, « « Figures des affects. Une stratégie de recherche pour susciter des paroles privées » », De l’image à la parole, de la parole à l’image. "Elicitation interview" et autoconfrontation en sciences sociales : outils, films, témoins, Evry, le 13 décembre 2021
Isabelle Sommier, « L’engagement gauchiste viril et sa crise », Le gouvernement des conduites masculines, Paris ( France), le 24 juin 2021
Isabelle Sommier, « L’expérience italienne des années de plomb et la figure du repenti », Les procès du terrorisme d’aujourd’hui à hier, Rouen, le 10 octobre 2019
Organisé dans le cadre du projet de recherche JUPITER - lauréat du Prix de la Fondation Flaubert 2019 dans le cadre du Concours “Têtes Chercheuses”, Université de Rouen
Isabelle Sommier, « S'engager pour les animaux », le 02 avril 2019
Organisé par l‘IRJS et l’IHRF-IHMC, Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Isabelle Sommier, « Dalla rivolta alla rivoluzione ? L’estrema sinistra francese negli anni successivi al 1968 », 1968 e la crisi della rappresentanza, Turin (IT) Italy (IT), le 17 janvier 2019
Isabelle Sommier, Laure Fleury, « Les luttes des gauches alternatives marseillaises, un révélateur des arènes publiques », Trajectoires, réseaux, organisations. Reconstruire des espaces militants dans une perspective comparée, Lausanne Switzerland (CH), le 27 mars 2014