Située au cœur du monde océanien et dans un environnement largement anglophone, l’université de la Polynésie française (UPF) a tissé des liens importants avec certaines universités des pays de la zone Pacifique afin de permettre une meil­leure mobilité de ses étudiants et l’accueil d’étudiants étrangers ainsi que le déve­loppement de nombreux domaines de re­cherche. Dans cette perspective, certains enseignants-chercheurs en droit de l’UPF - membres au laboratoire Gouvernance et développement insulaire (GDI - EA 4240) - axent leurs recherches sur divers aspects du droit applicable en Océanie.

C’est ainsi qu’un programme de recherche portant sur les « biens culturels » a été ins­tauré entre l’UPF et la Victoria university of Wellington (Nouvelle-Zélande). Lors d’un symposium organisé à Wellington le 19 octobre 2015, sous la présidence du doyen M. Hickford, auteur d’un récent ouvrage publié à l’ Oxford university press (Lords of the Land : indigenous property right and the jurisprudence of empire, 2012) , différentes contributions d’universitaires néo-zélandais et français ont été présentées sur la pro­tection des identités maritime et du littoral ainsi que sur la protection du patrimoine immatériel et notamment des langues maori. Les actes de ce symposium sont en cours de publication au sein du Compara­tive Law Journal of the Pacific (Victoria uni-versity) sous la direction des professeurs S. Frankel, A. Costi (Wellington) et J.-P. Pasto-rel (UPF). Dans la suite de ces travaux, une journée d’études sera organisée au mois de mars 2016 à l’UPF. Cette collaboration franco-néozélandaise illustre que loin d’être un handicap, la situation géographique de l’UPF constitue un atout pour développer des études de droit comparé (V. par ex. B. de Loynes de Fumichon, Introduction au droit comparé : Comparative Law Journal of the Pacific, coll.“Ex professo”, vol. 2, 2013 ).