Christine Mengès-Le Pape (dir.), La loi de solidarité, Presses de l'Université Toulouse Capitole, 2021, Publications du Centre Universitaire de Tarn-et-Garonne ( Collection droit et religions ), 819 p.
Christine Mengès-Le Pape (dir.), La réciprocité: dimensions théologiques, juridiques et autres, Presse de l'université de Toulouse, 2019, Publications du Centre universitaire de Tarn-et-Garonne ( collection droit et religions ), 658 p.
La 4è de couv. précise : "Après avoir interrogé - lors du colloque 2015 - le principe de justice distributive, une suite peut être donnée, celle de la réciprocité qui trouve ses origines à la fois dans les traditions religieuses mais également chez les philosophes et les jurisconsultes depuis l'Antiquité. [...] À travers l'histoire fut [...] livrée la formule "qui donne, reçoit". [...] En temps de crise, lorsque les ruptures menacent, ces relations réciproques ont pu paraître abîmées par l'individualisme et le matérialisme ambiants qui ont imprégné les conceptions spirituelles, juridiques, économiques et autres. La réciprocité d'amitié a pu se faire exception. Dès lors, face aux éloignements de cet ordre naturel qui porte normalement vers les autres, peut s'ouvrir un dialogue situé entre donner et recevoir, vers la gratuité et l'asymétrie."
Christine Mengès-Le Pape (dir.), La justice entre théologie et droit, Presses de l'Université Toulouse Capitole et Centre toulousain d'histoire du droit et des idées politiques, 2016, Publications du Centre Universitaire de Tarn-et-Garonne ( collection droit et religions ), 702 p.
La 4e de couv. indique :"Poser la question de la justice distributive que contient la formule unicuique suum - à chacun le sien - peut sembler surprenant en ce début de XXIe siècle où l'on a formé l'opinion à attendre une égalité arithmétique, sans aspérité. Suite à la crise financière et économique, les souhaits égalitaires se sont exacerbés avec une réalité devenue toute autre et des répartitions qui résonnent des écarts creusés par les démesures. Or ces différences ont éveillé des polémiques, on a pu entrevoir les pressions pour que soit aboli par le législateur tout ce qui ne peut pas être partagé également entre tous, étrangement devenu injuste. C'est ici le syndrome victorieux du Κατώβλεπαϛ cet animal fabuleux des bestiaires anciens qui toujours regarde vers le bas, c'est-à-dire vers le trop peu. En France et ailleurs, on a pu remarquer à travers l'histoire combien les injustices ressenties par beaucoup peuvent entraîner des solutions idéologiques ou globales aux difficultés qui chahutent bien souvent les religions et les États, dans leurs autonomies respectives situées entre charité et ordre juste. Ces tentatives de réponses disent les crises de la conscience et du droit qui s'inscrivent dans un long passé et nécessitent un retour aux sources. Depuis l'Antiquité grecque, on s'interroge sur la notion de justice et ses nombreuses voies de répartition ; nous le savons, la justice distributive aristotélicienne devait marquer l'énumération des préceptes du droit selon Rome, ars boni et aequi. Puis se trouve la part des sources sacrées et des traditions religieuses,c'est - entre autres - le verset du Livre d'Amos:«Mais que le droit jaillisse comme une source ; la justice, comme un torrent qui ne tarit jamais ! » (Am 5,24), c'est aussi l'expression paulinienne : « Car il s'agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, mais de suivre une règle d'égalité » (2 Cor 8,13-14). Au cours des siècles, dans un dialogue toujours entretenu avec les théologiens, les juristes ont discuté l'idée de proportion, ils ont cherché le juste, et cette réflexion se poursuit aujourd'hui. Elle montre les proximités et les confusions établies entre justice et égalité, et au-delà entre injustice et inégalité. Il y a ici une invitation à continuer le débat, invitation incessante à renouveler à temps et à contretemps. On peut rappeler la lettre adressée à Michel Villey depuis l'île d'Arz, c'était à la fin de l'été 1981 : « Non, cher ami, cela n'a plus cours. Le droit est l'art de savoir les textes et de les appliquer, de les accommoder à notre intérêt.. .chercher «le juste» serait trop fatigant ! Vous exigez trop... ».
Christine Mengès-Le Pape (dir.), Enseigner la guerre ?, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2016, Publication du Centre universitaire de Tarn-et-Garonne, 264 p.
Christine Mengès-Le Pape (dir.), La dette, les religions, le droit ?, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2014, Les Publications du Centre universitaire de Tarn-et-Garonne, 618 p.
Christine Mengès-Le Pape, Bruno Béthouart (dir.), La transmission religieuse, entre continuité et rupture: actes de la XXe Université d'été du Carrefour d'histoire religieuse, Montauban, 9-12 juillet 2011, 2e éd., "Les Cahiers du littoral", 2012, Les cahiers du littoralN° 2, 339 p.
Christine Mengès-Le Pape (dir.), Face à une économie "sans foi ni loi": les religions et le droit, Presses de l'Université de Toulouse 1-Capitole, 2012, Publications du centre universitaire de Tarn-et-Garonne, 669 p.
Christine Mengès-Le Pape (dir.), L'enseignement des religions: approches laïques et religieuses, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2010, Les publications du Centre universitaire de Tarn-et-Garonne, 378 p.
Christine Mengès-Le Pape, La protection et la conservation des monuments historiques immobiliers, 1986
Christine Mengès-Le Pape, La conservation des monuments historiques au XIXe siècle, illustrée par des faits du Tarn et Garonne, 1985
Christine Mengès-Le Pape, « Thomisme et droit, huit siècles d’histoire », le 25 janvier 2024
Colloque organisé par le CTHDIP - Université Toulouse Capitole, THEMIS-UM - Le Mans Université et l’IRJS - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sous la direction de Cyrille Dounot, UT Capitole et Pierre-Louis Boyer, Le Mans Université
Christine Mengès-Le Pape, « La métaphore organiciste dans l'histoire de la pensée juridique », le 02 novembre 2023
La métaphore organiciste pense une collectivité (cité, État, Église, société, famille…, compagnie, corporation et entreprise : on serait tenté de dire un organisme) comme un corps composé de membres interdépendants mais non interchangeables, donc ordonnés. Cette façon d’articuler le divers social, politique et juridique dans une unité marque depuis ses origines grecques, romaines et chrétiennes la pensée occidentale, dont les corpus témoignent sans discontinuer de la permanence jusqu'au présent.
Christine Mengès-Le Pape, « Ce droit qui n’était pas (encore) administratif », le 15 septembre 2022
Organisé par le CEPRISCA, Université d'Amiens, sous la direction scientifique de Cédric Glineur, professeur d'histoire du droit.
Christine Mengès-Le Pape, « La liberté, études théologiques et juridiques », le 14 juin 2022
Organisée par le CTHDIP, Université de Toulouse 1 Capitole
Christine Mengès-Le Pape, « 6èmes journées juridiques franco-polonaises », le 21 octobre 2021
Organisées par le CRJP, Université d’Orléans et l’Université de Cracovie
Christine Mengès-Le Pape, « La loi de solidarité », le 16 septembre 2019
Organisé par le CTHDIP, sous la direction de Christine Mengès-Le Pape
Christine Mengès-Le Pape, « Laïcité et défense de l’Etat de droit », le 11 avril 2019
Organisé par l'IFR et son équipe UTELIB (Unité Toulousaine d’études des Libertés) sous la responsabilité scientifique de Joël Andriantsimbazovina, Professeur de Droit public, UT Capitole
Christine Mengès-Le Pape, « Pensée politique et propriété », le 17 mai 2018
Christine Mengès-Le Pape, « La territorialité de la laïcité », le 28 mars 2018
Colloque organisé par l'IMH et l'IDETCOM sous la Direction scientifique de Hiam Mouannès, Institut Maurice Hauriou.
Christine Mengès-Le Pape, « La réciprocité : dimensions théologiques, juridiques et autres », le 04 juillet 2017
Colloque international organisé par le CTHDIP, sous la direction de Christine Mengès-Le Pape
Christine Mengès-Le Pape, « La justice entre théologie et droit », le 09 juin 2015