Coll. Idées, 208 p., 19€
Présentation de l'éditeur
Brexit, élection de Donald Trump ou encore dysfonctionnements de l’Europe et de la mondialisation : le principe de souveraineté, ou son absence, sont régulièrement pointés comme la raison majeure du désordre politique qui frappe les sociétés occidentales. Mais qui a pris un instant pour s’interroger sérieusement sur ce présupposé ?
Loin du simplisme des populismes de tous bords et de l’angélisme européiste, Guilhem Golfin revisite les grands penseurs de la politique et de la souveraineté. D’Aristote et saint Thomas d’Aquin à Carl Schmitt, en passant par Bodin, Hobbes, Rousseau ou encore de Maistre, il démontre qu’aucun des raisonnements avancés aujourd’hui ne tient compte des leçons élémentaires de l’histoire. Car il ne saurait y avoir de souveraineté sans autorité. Un essai brillant et éclairant sur notre crise.
Docteur en philosophie, Guilhem Golfin est cofondateur du jeune Collège Saint-Germain, organisation pour l’étude de la philosophie chrétienne, et membre de l’Institut d’éthique et politique Montalembert.
Table des matières
Avant-propos
Supranationalisme et Etat-nation : une fausse alternative
La souveraineté est-elle un principe du politique ?
1. Une tradition politique et ses limites
2. Les deux souverainetés et la triple rupture moderne
3. Souveraineté et individualisme : l’impasse théorique
La souveraineté est-elle un principe de droit ? ou comment vaincre l’arbitraire du souverain
4. Les aléas de la théorie constitutionnelle et du légalisme
5. La souveraineté contre le droit
Affronter le nihilisme
6. Les principes qui régissent la communauté politique
7. La crise du bien commun et le nihilisme
8. Penser le bien commun aujourd’hui
Conclusion
Notes
Bibliographie