lundi10déc.2018
09:4518:00
(re)Créer et réguler la vie et les moyens de subsistance au-delà des frontières

Colloque

(re)Créer et réguler la vie et les moyens de subsistance au-delà des frontières

Bioéconomie, droit et gouvernance transnationaux


Ce programme - qui existe sous forme de politique, de programmes de financement, de papiers blancs, etc. - réinvente notre façon de vivre, la façon dont nous vivons avec d'autres types de vie et, par conséquent, réinvente ces autres types de vie aux niveaux molaire et moléculaire. En d'autres termes, toutes sortes de moyens de subsistance, sociaux, économiques et éthiques sont mis en mouvement. Sur le plan géopolitique, cet agenda ne se limite pas au pays du Nord, ni à aucune juridiction ou gouvernance nationale ou internationale.

Cette conférence vise à réunir un groupe de chercheurs désireux de créer un dialogue transdisciplinaire sur l'avenir de la technoscience-économique contemporaine qui est en train de devenir un enjeu social en matière de transformations écologiques et écologiques à l'échelle mondiale. Cette "bioéconomie en tant qu'Anthropocène 2.0", contrairement au changement climatique (que les partisans les plus technoptimistes de la bioéconomie promettent d'atténuer ou même de résoudre), commence à servir intentionnellement une intervention dans les écosystèmes dans le but de changer notre mode de vie : de l'agriculture aux biocarburants, du médicament à la production industrielle en passant par les usines microbiennes. La question de savoir comment cette transition est et peut être régulée - par exemple par la création d'un droit transnational - se révèle lentement mais sûrement comme l'un des problèmes socio-politiques cruciaux de notre époque.

Organisé par Alexander I. Stingl, chercheur invité au Collège d'études mondiales, FMSH, Independent Scholarship Fellow, Independent Social Research Foundation (ISRF), Rédacteur en chef de la série de livres series “Decolonial Options for the Social Sciences” (Lexington/Rowman) et Gilles Lhuilier, Professeur de droit ENS Rennes, responsable du programme Global Legal Studies Network à la FMSH, président de l'International Society for Extractive Law and Practices, Campus de La Transition.

Programme

FMSH, 54 boulevard Raspail, Paris 6

9h45 Accueil par les organisateurs et le Collège d'études mondiales, FMSH

10h00-10h45 Introduction Molecular Mobilities - The Macro-politics and Micro-poetics of Bioeconomy
| Alexander I. Stingl, Collège d'études mondiales, FMSH, ISRF

10h45-11h30 On “more-than-human” geography
| Clemens Driessen, Univeristy of Wageningen, Environmental Sciences

11h30-12h15 On milk, bioeconomy and Australia
| Yoriko Otomo, Research Associate, SOAS University of London

12h15-13h00 On the regulation of marine biodiversity from the UN
| Natalia Frozel Barros, ATER chez Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne | Doctorante en Science politique, CRPS/CESSP

Pause

13h45-14h30 On environmental justice
| Fabìola Lessa Vianna, Political Scientist, Partnership Development Officer at French Institute for Building Efficiency (IFPEB)

14h30-15h15 On deforestation
| Tamar Blickstein, Freie Universität Berlin CRC 1171 “Affective Societies”

15h15-16h00 On the ICC, the sociologist and the artist
| Franck Leibovici et Julien Seroussi, FMSH

16h00-16h45 On “glyphosate, a lovestory”
| Birgit Müller, EHESS, Institut interdisciplinaire d'anthropologie du contemporain (IIAC) - Laboratoire d'Anthropologie des Institutions et des Organisations Sociales (LAIOS)

16h45-17h30 On alternative ways of valuing environment
| Nathalie Blanc, Laboratoire Dynamiques Sociales et Recomposition des Espaces (Ladyss), Directrice de recherche CNRS, Geographie

17h30-18h Keynote - Building a research on “Regulating bioeconomy” ? : the case of blue economy and the rise of Transnational State
| Gilles Lhuilier, ENS Rennes, responsable du programme Global Legal Studies Network à la FMSH

Entrée libre. Présentations en anglais


L'industrie biotechnologique, les chercheurs et les gouvernements sont entrés dans une nouvelle constellation, un nouveau régime et une phase accélérée, appelée bioéconomie.



54 bd Raspail
Salle A3-35
75006 Paris