criminologie-et-droit-penal-entre-guerre-et-paix-9791091076197


Parution : 10/2015
Editeur : Presses de la Faculté de droit de Montpellier
ISBN : 979-1-0910-7619-7

Criminologie et droit pénal : entre guerre et paix ?

Sous la direction de Marie-Christine Sordino

Coll. Actes de colloque, 142 pages

Présentation de l'éditeur

Le droit pénal connaît, en ce début de XXlème siècle, des évolutions notables, tenant, notamment, à son adaptation nécessaire à un environnement pluriel, qu'il soit sociétal ou davantage technologique, comportant des incidences juridiques. Ainsi, une constatation s'impose : les disciplines strictement juridiques dans le domaine des sciences criminelles ont tout à gagner à entrer en contact avec des sciences fondées sur l'Humain, au premier rang desquelles se trouve la criminologie. 

 

Discipline complexe et protéiforme, la criminologie se propose de réfléchir sur les causes du crime et de la délinquance et, par voie de conséquence, de contribuer à prévenir la récidive, voire l'entrée dans une carrière criminelle. Son objet d'étude est avant tout le sujet criminel. Le droit pénal fixe la norme d'ordre public répondant à la répression des atteintes aux valeurs sociales protégées au sein de la société. Il remplit également une fonction d'expressivité desdites valeurs. 

Si, à l'évidence, leur domaine respectif et leur objet d'étude présentent des convergences, les rapports que la criminologie entretient avec le droit pénal sont, pourtant, ambivalents et oscillent entre la bienveillance et le rejet. 

Le colloque organisé le 19 juin 2015 par Madame Marie-Christine Sordino, Professeur à l'Université de Montpellier, co-directrice de l'Équipe de droit pénal (UMR 5815 Dynamiques du droit) et directrice du Master 2 Pratiques pénales, a pour objectif de réfléchir à l'étendue et à la complexité des liens entre la criminologie et le droit pénal. Les enjeux de ces questionnements, placés au coeur des sciences criminelles, sont forts et tous les acteurs de la vie juridique et judiciaire sont concernés, qu'ils soient universitaires, mais également professionnels du droit, ainsi qu'experts relevant de disciplines plus scientifiques.